L’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel, l’Italien Romano Prodi, a exclu ce mardi 20 novembre une intervention militaire dans l’immédiat. Celle‑ci pourrait intervenir, selon lui, vers septembre 2013. « Tous les experts (politiques et militaires) sont d'accord pour dire qu'une intervention militaire ne pourrait avoir lieu qu'en septembre 2013 », a affirmé M. Prodi lors d'une conférence de presse à Rabat après des entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El Othmani, selon des propos rapportés par l’agence AFP.
Cette déclaration de Romano Prodi intervient alors qu’un dialogue semble se dessiner entre les autorités de Bamako et les mouvements touareg d’Ansar Dine et du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad). L’Algérie a réitéré aujourd’hui par la voix du ministre de l’intérieur, Dahou Ould Kablia, son hostilité quant à une intervention militaire. « Vouloir reconstituer l'unité du territoire malien par la force est une aventure qui ne pourra jamais réussir car il s'agit d'engager une confrontation militaire qui risque d'exacerber les tensions dans toute la région », a‑t‑il déclaré à la radio.
« Il faut un traitement politique qui consiste à amener les gens du nord (du Mali), qu'ils soient du MNLA ou d'Ansar Dine, à négocier librement avec les autorités centrales de Bamako pour aboutir à une solution permettant la réunification de ce pays. Après quoi, la guerre contre les groupes terroristes et les narcotrafiquants, qui est indispensable pour expurger cette zone de toute cette menace, n'en sera que beaucoup plus facile », a‑t‑il expliqué.
TSA
Cette déclaration de Romano Prodi intervient alors qu’un dialogue semble se dessiner entre les autorités de Bamako et les mouvements touareg d’Ansar Dine et du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad). L’Algérie a réitéré aujourd’hui par la voix du ministre de l’intérieur, Dahou Ould Kablia, son hostilité quant à une intervention militaire. « Vouloir reconstituer l'unité du territoire malien par la force est une aventure qui ne pourra jamais réussir car il s'agit d'engager une confrontation militaire qui risque d'exacerber les tensions dans toute la région », a‑t‑il déclaré à la radio.
« Il faut un traitement politique qui consiste à amener les gens du nord (du Mali), qu'ils soient du MNLA ou d'Ansar Dine, à négocier librement avec les autorités centrales de Bamako pour aboutir à une solution permettant la réunification de ce pays. Après quoi, la guerre contre les groupes terroristes et les narcotrafiquants, qui est indispensable pour expurger cette zone de toute cette menace, n'en sera que beaucoup plus facile », a‑t‑il expliqué.
TSA
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