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Les islamistes peu visibles pendant la campagne électorale

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  • Les islamistes peu visibles pendant la campagne électorale

    Une fois n’est pas coutume, les islamistes, pourtant connus pour leur activisme électoral débordant, se sont faits discrets durant toute la campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre qui tire à sa fin.

    Les trois partis de l’Alliance de l’Algérie verte (Islah, MSP et Ennahda) n’ont présenté que 700 listes APC et 45 listes APW.

    Jamais leur voix n’était si peu inaudible que pendant les présentes joutes électorales alors que ce sont pas moins de 1 500 APC et 48 APW — c’est-à-dire le pouvoir local — qui sont en jeu. Exemple d’un investissement électoral a minima de la part des islamistes : à Blida, ville de Mahfoud Nahnah et fief des islamistes, le Mouvement pour la société de la paix (MSP) n’a présenté de listes que dans 8 communes sur les 25 que compte la wilaya.

    Pourquoi une telle tiédeur de la part de ceux qui ont fait de l’entrisme politique une stratégie de conquête du pouvoir ? La douche écossaise des législatives de mai 2012 est pour beaucoup dans cette attitude réservée des islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) qui, galvanisés par les victoires électorales de leurs congénères en Égypte, au Maroc et en Tunisie, avaient crié victoire avant d’engager la bataille pour ne récolter à la fin que la maigre moisson de 48 députés. “Oui, le résultat des élections législatives est pour quelque chose. Nous étions victimes de la fraude. Nous sommes une partie du peuple algérien qui a perdu confiance dans les élections”, acquiesce le secrétaire général d’El-Islah, Hamaloui Akkouchi.

    Pour lui, la participation des islamistes aux élections du 29 novembre est beaucoup plus “politique” qu’autre chose. Plus explicite, Redouane Benattallah, membre du bureau national du MSP et président de la commission nationale pour les élections locales, soutient que la “faible” implication de son parti dans les présentes joutes est le fruit d’une décision délibérée conformément à la nouvelle stratégie de résistance que se sont donné les héritiers de Mahfoud Nahnah. “Depuis sa création par Cheikh Mahfoud Nahnah, le MSP a été toujours contre la politique de la chaise vide. On est resté sur la même ligne politique. Nous avons décidé donc de participer, dans le cadre de la résistance politique que nous prônons aujourd’hui, dans la mesure du possible, seulement conformément à notre stratégie”, explique-t-il, avant de poursuivre : “Nous avons décidé de limiter notre participation bien que le MSP soit tout à fait capable d’être présent dans plus de 1 200 communes du pays. Cette-fois-ci, en application de la démocratie locale, nous avons laissé aux responsables des wilayas la liberté de présenter des listes là où ils sont capables de gagner.” Ne voulant pas se voiler la face, M. Benattallah a concédé que les résultats des dernières législatives ont fait leur effet sur les militants de son parti. “En plus d’être catastrophiques, les résultats des dernières législatives ont surpris l’opinion publique nationale et internationale”, soutient-il. “Les militants du MSP vivent au milieu du peuple algérien et non pas dans des hôtels 5 étoiles. Et, à cause des fraudes récurrentes, les Algériens aujourd’hui ne croient plus aux élections”, ajoute-t-il encore. Les deux responsables islamistes se sont accordés à dire que la campagne électorale pour les élections du 29 novembre sont “tièdes”. La raison ? En plus de la perte de confiance en les élections, les Algériens, estime M. Benattallah, n’attendent presque rien des élus. “Les responsables des APC et APW n’ont presqu’aucune prérogative. Le simple citoyen se dit : pourquoi vais-je voter pour des candidats qui ne peuvent pas m’assurer un logement, un poste de travail…”, déplore-t-il.


    Par : Arab Chih , Liberté

  • #2
    LE VRAI c est le FIS tout les autres partis sont des tawains

    Commentaire

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