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Le chorégraphe Kamel Ouali honoré à Alger

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  • Le chorégraphe Kamel Ouali honoré à Alger

    Dans le cadre de la tenue du 4e Festival culturel international de la danse contemporaine, un hommage particulier a été rendu au chorégraphe algéro-français, Kamel Ouali.

    Un hommage qui a extrêmement touché le chorégraphe Kamel Ouali. Lors d’un point de presse animé dimanche à la bibliothèque du Palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba, l’artiste s’est dit fier d’avoir reçu une telle distinction. «Ce festival qui se tient à Alger est d’une grande qualité. Ce genre de festival est une fenêtre sur le monde. C’est une autre vitrine que l’Algérie apporte à l’international. Chaque civilisation a une culture propre», dit-il.


    A la question de savoir pourquoi Kamel Ouali n’a pas participé à la comédie musicale de l’ouverture de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, il estime que cela a été un grand ratage. «J’ai vécu une expérience unique et enrichissante lors de la tenue du Panaf. Je tenais à cette cérémonie d’ouverture en juillet dernier.

    J’avais envie de faire ce spectacle. Je n’ai pas eu de retour du ministère de la Culture. Il y a eu par la suite des échanges avec le ministère, mais c’était trop tard. J’aurais adoré monter cette opérette», explique-t-il.

    Cependant, le chorégraphe Kamel Ouali ne cache pas son souhait de monter un spectacle en Algérie.


    Un spectacle qu’il aimerait faire tourner dans plusieurs wilayas du pays. «J’adorerais monter en Algérie une opérette. Je m’étais penché sur le personnage historique de la Kahina. Il est vrai que c’est toute une organisation. Il faudrait que cela soit professionnel. Que cela dépasse le budget du ministère de la Culture. Il est impératif d’avoir des sponsors», lance-t-il. C’est parce qu’il a rencontré plusieurs jeunes artistes de talent qu’il est à même d’affirmer qu’il existe des potentialités humaines qu’il faut impérativement faire émerger au goût du jour. Et d’encadrer tous ces jeunes danseurs avec la création d’une école de danse. Il rappelle dans la foulée que depuis que le danseur algérien unijambiste Braham a intégré sa formation, il vole la vedette du premier rôle dans son spectacle. Ce prodigieux danseur a été repéré par Kamel Ouali lors du Panaf 2009.

    Propulsé au devant de la scène française grâce à l’émission Star Academy, Kamel Ouali n’est nullement intéressé par l’ouverture d’une école de danse en Algérie ou en France. Son planning est des plus chargés. «Je ne suis pas né pour cela. Je ne suis pas la bonne personne pour enseigner ici ou ailleurs. Je n’ai pas envie de m’enfermer. Je suis un électron libre. La création d’une école demande une totale disponibilité. Chose que je n’ai pas», témoigne-t-il. Concernant les relations conflictuelles qui rongent l’Algérie et la France, le chorégraphe est convaincu que la France doit reconnaître ce qui s’est passé durant la colonisation. «Le rapport va s’améliorer. En France, je me sens intégré. J’espère que les politiques vont s’entendre. La culture est d’importance capitale».

    Après avoir présenté son dernier spectacle musical «Dracula», l’amour plus fort que la mort, il travaille sur un nouveau spectacle musical intitulé «Alice au pays des merveilles». Il organise également beaucoup d’événementiels, à l’image des lancements de parfums et des défilés de mode. Si chaque séquence de ses projets est un tableau qui se décline sous la forme d’une trame historique suivie d’une peinture structurée, Kamel Ouali reconnaît que tous ses projets découlent d’une vision proche d’un artiste peintre. «L’image est quelque chose d’important. Tout m’aide à la création. Il y a des rappels que j’ai vus», conclut-il.


    Nacima Chabani,El Watan
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