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Criquets : pas de risques pour les cultures dans le sud algérien

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  • Criquets : pas de risques pour les cultures dans le sud algérien

    Les ailés solitaires de criquets dispersés actuellement au niveau de quelques wilayas du sud "ne présentent pas de risques pour les cultures", a indiqué mercredi un responsable du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

    "La situation acridienne en Algérie se caractérise, actuellement, par la présence d’ailés immatures solitaires dispersés (petits criquets qui n’ont pas atteint l’âge adulte) sur de grandes étendues au niveau des wilayas du grand Sud ", a indiqué à l’APS le responsable de la communication du ministère, M. Djamel Barchiche.

    Ces ailés "ne présentent pas de risques pour les cultures existantes au niveau de ces zones", a-t-il affirmé.

    "Des incursions en provenance du Mali et du Niger, sous forme de petits groupes de solitaires, pourraient se poursuivre, ce qui est normal pour la saison", selon l’Institut national de la protection des végétaux (INPV).Mais, dans la situation actuelle, le degré de nuisance de ces ailés, est "insignifiant", tandis que des traitements adéquats ont été appliqués pour empêcher ces ailés de former des essaims."Tant qu’il n’y a pas de formation d’essaims, la situation demeure maîtrisée", souligne M. Barchiche. Les équipes de prospection aérienne et terrestre, mises en place dans le cadre du dispositif de surveillance et de lutte antiacridienne, "font état d’une faible présence acridienne" à Tamanrasset, à Illizi, Tindouf et Adrar, tandis que dans les autres wilayas du sud, "aucune présence acridienne n’a été signalée".

    Les traitements ont porté sur une superficie totale de 650 hectares (ha), et ce, depuis le début du mois d’octobre dernier dont 120 ha à Tin Zaouatine (Tamanrasset) et 40 ha à Zaouiet Kounta (Adrar).

    Par ailleurs, des traitements préventifs ont été engagés sur plusieurs sites "pour casser la dynamique de transformation phasaire (passage vers l’état grégaire)."Quoiqu’il en soit, toutes les mesures sont prises pour faire face à une éventuelle évolution de la situation acridienne", a tenu à souligner M. Barchiche.

    Les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif de surveillance et de lutte antiacridienne doté de moyens nécessaires lui permettant de faire face à une éventuelle invasion de criquets. Ce dispositif, encadré au niveau de chaque wilaya par une équipe de coordination, est composé de 14 équipes de prospection et d’intervention dont 11 terrestres et 3 aériennes.

    L’INPV dispose également de 231 unités d’intervention réparties sur ses bases au niveau national, qui seront déployées progressivement à travers les wilayas en fonction de l’évolution de la situation acridienne.Des ailés immatures solitaires dispersés ont été également observés sur de grandes étendues au niveau du sud de la Libye, sud de la Tunisie, sud du Maroc et au Sahara Occidental, selon le responsable du ministère.

    Les autres pays du Sahel ont procédé à des traitements. Au Niger, les équipes de lutte poursuivent les traitements contre de petits groupes de larves et d’ailés qui se forment près de Tahoua, dans les plaines du Tamesna et le long du versant occidental des montagnes de l’Aïr. Les superficies traitées s’élèvent à 16.197 ha, selon les données de l’INPV.

    Au Mali, les 11 équipes de surveillance ont détecté des criquets isolés au centre et au sud, ne nécessitant pas de traitement. Cependant le nord de ce pays demeure sans prospection, en raison de la situation sécuritaire.

    D’après l’INPV, la Mauritanie enregistre actuellement une reproduction à petite échelle dans le nord ouest et le centre de ce pays où les équipes d’intervention ont traité 13.000 ha.

    De petits essaims continuent à se former au nord-est du Tchad qui a traité à ce jour 2.568 ha.

    APS
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