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Etre entrepreneur en Algérie: une histoire, un futur

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  • Etre entrepreneur en Algérie: une histoire, un futur

    Ils sont nés chez nous, ils sont jeunes et ont des idées plein la tête. Malheureusement, leur talent est souvent méconnu et les gens ne leur font pas suffisamment confiance.

    Ce sont deux jeunes. Ils sont pleins d'idées et ils sont surtout très courageux. Mais ne dit-on pas que «la chance sourit aux plus audacieux»? L'un a créé sa propre entreprise, en s'aventurant dans le domaine, pourtant très fermé, de l'informatique où il est parvenu à se frayer un petit chemin.
    L'autre a réussi une véritable prouesse, en mettant au point un dératisant à base de produits totalement bio, qui lui a valu une reconnaissance à l'échelle nationale et internationale.

    Prenant la parole à l'occasion de la rencontre débat organisée, avant-hier, à l'Institut français d'Alger autour du thème «Etre entrepreneur en Algérie: une histoire, un futur». Ces deux jeunes, à l'esprit très créatif, ont subjugué l'assistance par leur audace et leur fulgurante réussite qui prouvent que les Algériens ont, eux aussi, des idées et qu'ils ne comptent pas que sur la rente pétrolière pour vivre et développer leur pays.

    Ils sont partout. Malheureusement, leur talent est souvent méconnu ou pas suffisamment exploité. Certains ont sollicité un emploi, d'autres un prêt bancaire pour pouvoir lancer une micro-entreprise. Las d'attendre, nombre d'entre eux ont quitté, malgré eux, le pays pour tenter leur chance ailleurs.

    D'ailleurs, la plupart des intervenants ont insisté sur ce point, en se demandant pourquoi on n'a rien fait pour les encourager à rester?

    Ayant des usines au Maroc et en Tunisie et désireux de s'installer en Algérie, un chef d'entreprise a affirmé qu'il ne sait pas vraiment à qui s'adresser. Soulignant, au passage, que dans ces pays, l'entreprise est opérationnelle en un mois, il s'interroge pourquoi en Algérie, les délais sont plus longs. Lui emboîtant le pas, et se disant très affecté par les innombrables difficultés que rencontrent les entrepreneurs dans l'exercice de leurs fonctions, un Franco-Algérien a beaucoup critiqué la bureaucratie qui, selon lui, décourage les entrepreneurs et freine les investissements. Invité en qualité de directeur, représentant du ministère de l'Industrie, Amour Brahiti a présenté une communication sur le jeune entrepreneur, en précisant que: «L'Algérie mise beaucoup sur les jeunes et sur ceux qui ont des idées novatrices et des projets porteurs pour créer des emplois et développer son économie». Evoquant le Salon consacré au jeune entrepreneur, tenu récemment, à Oran, l'orateur a indiqué que: «C'est une opération pilote qui a attiré 14.000 visiteurs et 54 jeunes investisseurs porteurs tous de projets. A une question sur le nombre effarant de PME qui disparaissent chaque année, M.Brahiti précise: «40.000 entreprises sont créées annuellement et seulement 9500 d'entre elles sont dissoutes». Ancien ministre chargé de la PME et de la PMI, M.Bayou a, pour sa part, mis l'accent sur le courage et surtout les risques que doit prendre un entrepreneur s'il veut lancer, puis réussir son projet. «Anticiper un besoin et prendre des risques, deux éléments essentiels pour réussir», a-t-il confié. Selon lui, «l'entrepreneur doit, aussi, être toujours très informé pour pouvoir prendre, à tout moment, les décisions qui s'imposent».

    Parlant du secteur de l'industrie et surtout des usines du textiles qui ont presque toutes disparues, le conférencier a indiqué que les importations massives ont beaucoup desservi la branche du textile et que l'informel décourage l'acte productif». Prenant à son compte la citation «unis, nous ne sommes pas sûrs de vaincre, mais désunis nous sommes sûrs de l'échec», il a appelé à l'union et à la relance de cette activité qui pourrait générer des milliers d'emplois.

    Par Kaci AGGAD, L'Expression

  • #2
    Dommage.. il écrit un article parlant de 2 jeunes qui ont lancé leur affaire sans les nommer ni eux, ni leur entreprise.. on dirait que c'est un secret d'état. Journalisme de bas niveau..

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

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    • #3
      Ils sont partout. Malheureusement, leur talent est souvent méconnu ou pas suffisamment exploité. Certains ont sollicité un emploi, d'autres un prêt bancaire pour pouvoir lancer une micro-entreprise. Las d'attendre, nombre d'entre eux ont quitté, malgré eux, le pays pour tenter leur chance ailleurs.
      Environ 420.000 Algériens ont quitté le territoire national entre 1991 et 1996, parmi lesquels figure un nombre important de cadres issus des différents secteurs de la vie économique, sociale et culturelle du pays, notamment 3000 informaticiens.

      Cette perte représente l'équivalent de ce qu'ont formé les universités algériennes pendant 10 ans.

      Plus sérieux encore, le flux n'a pas l'air de s'arrêter, et encore moins de se renverser.
      Dernière modification par zek, 21 novembre 2012, 21h44.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        il ya des entrepreneurs serieux et nombreux le journaliste est mal informé

        comme il ya le commerce informel il y a aussi l'industrie informelle..ça existe meme en italie et en europe ou tout se fabriquent dans les caves ...

        ceux qui s'expatrie sont generalement trops pointilleux ou refuse par principe d'integré un reseaux de connaissance bien huilé...qui maintient cet etat d'illigitimlité pour se placer en intermdaire utile sans lui rien ne fonctionne..alors que non sans lui tout marche tres bien on a pas besoin de lui...car travailler dans la clandéstinité c'est perdre la notoriété et les clients..
        les impots payés au lieu d'aller vers la communeaté ils vont vers ces intermediaires...
        il y'a 2 percepteurs d'impots actuelement dans le monde

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