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2006, l'année du crédit immobilier

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  • 2006, l'année du crédit immobilier

    La loi de finances 2006 prévoit en effet, dans l’une de ses dispositions, le développement du crédit immobilier par les banques. Ainsi, une loi sur la titrisation des créances hypothécaires était déjà prévue dans ce sens. Ce qui devrait donner un souffle nouveau à l’habitat et augure une augmentation des prêts aux ménages pour l’acquisition de terrains, de logements et l’aménagement de son appartement ou de sa villa… La Cnep/Banque, qui a repris sa vocation initiale de banque de logement, est entrée de plain-pied dans cette nouvelle orientation de l’État. Depuis les années 1970, cette banque a accordé plus de 270 000 crédits hypothécaires aux particuliers dans le secteur de l’immobilier pour un montant de plus de 50 milliards de DA. Ses engagements ont pratiquement doublé en 2005 où 16 243 crédits tous types confondus ont été octroyés pour un montant de près de 13 milliards de DA. Ils étaient estimés à 9 533 prêts pour 5,5 milliards de DA seulement en 2004.

    C’est dire la progression ascendante qu’a connue la banque dans ses activités liées au logement. D’année en année, la Cnep/Banque ne cesse de multiplier ses produits destinés au financement du logement. Elle peut financer des logements neufs auprès des promoteurs publics ou privés. Cette institution finance également ces derniers. La caisse peut assurer un financement pour l’achat d’un logement ancien auprès d’un particulier (formule de particulier à particulier). La Cnep est également en mesure de financer l’aménagement d’un logement ou sa construction… C’est dire la richesse de la gamme de produits proposés par cette banque. La variété de ses produits a, certes, contribué à l’accroissement de ses activités en matière de prêts. Mais, son offre à des conditions les plus abordables sur le marché de l’immobilier et son recentrage sur l’activité exclusive de financement du logement n’ont fait qu’accentuer sa lancée sur le marché. Outre l’allongement de la durée de remboursement de 25 à 30 ans avec une limite d’âge de 70 ans, une quotité de financement augmentée jusqu’à 90% selon le revenu du demandeur et son âge, des taux d’intérêt les meilleurs sur le marché et des crédits non plafonnés, la Cnep/Banque pense aussi aux petites bourses en leur accordant une caution.

    Cette formule permet d’engager le revenu d’une autre personne pour l’obtention d’un meilleur crédit. Pour sa part, le Crédit populaire algérien (CPA) a financé, depuis 1999 et jusqu’au mois de juillet 2005, l’acquisition de pas moins de 15 000 logements au profit des citoyens algériens. Le créneau de la promotion est aussi l’une des activités que le CPA compte mieux développer. Le CPA, qui a lancé le crédit immobilier dans le sillage de la promotion immobilière, a aussi dans sa gamme de produits une série de crédits qui soutiennent les bureaux d’études, les équipes d’architecture, les entreprises de réalisation, celles d’assainissement et tous ceux qui interviennent dans l’acte de bâtir. Le montant du crédit du financement pour l’achat de logements est, selon les responsables du CPA un travail de calcul. La demande d’un crédit bancaire, quant à elle, est scindée en deux catégories. Il y a la demande qui est solvable par elle-même du fait que son auteur a de l’argent. Et il y a la demande qu’il faudrait hisser au rang de solvabilité. Pour cette seconde catégorie, ce type de demande nécessite un apport personnel de l’acquéreur. Ensuite, la demande de l’acquéreur, dans ce cas de figure, est parrainée par une aide de la Caisse nationale de logement (CNL), en sus d’un crédit bancaire.

    Aujourd’hui, le logement n’est plus un produit social, mais un produit marchand destiné à la vente pour gagner de l’argent. Le CPA se veut, en outre, organisme d’État disposé à allouer des crédits pour que les clients des promoteurs immobiliers puissent acheter les logements qu’ils construisent. Le crédit concerne les différentes catégories de citoyens âgés de 25 à 65 ans et même au-delà. Ce même crédit se calcule sur la base de 30% des revenus et jusqu’à 40% pour ceux qui dépassent les 50 000 dinars de rente mensuelle. Même ceux résidant à l’étranger peuvent s’octroyer un crédit pour l’acquisition d’un logement à l’intérieur du pays. L’apport de l’acquéreur est de 20%, c’est-à-dire que le CPA finance jusqu’à 80% l’acquisition d’un logement au profit du citoyen. Si on prend l’exemple d’un logement qui coûte 2 millions de dinars, l’apport de l’acquéreur est de 400 000 dinars. Il reste donc 1,6 million de dinars. Pour les avoir sous forme de crédit alloué par une banque, il faudrait disposer d’un certain niveau de revenu et d’un certain âge. Exemple : si l’acquéreur touche 15 000 dinars par mois et que son âge est de 66 ans, il ne peut prétendre à l’obtention d’un crédit. En revanche, si son salaire se situe entre 12 000 et 50 000 DA, la CNL lui offre une aide pouvant aller jusqu’à 500 000 DA. S’il est marié et que son épouse est salariée, le CPA prend 5% du revenu de sa conjointe.

    Selon les mêmes responsables du CPA, il s’agit donc d’un processus de négociation entre la banque et le citoyen désirant s’octroyer un crédit pour l’achat d’un logement. Néanmoins, la banque élude toute situation d’insolvabilité. Ainsi, il est souvent conseillé au client de prendre un logement un peu moins cher. Au sujet du concours de la CNL, celui-ci n’est possible que dans le cas où le coût du logement ne dépasse pas les 2 millions de dinars et que le revenu de l’acquéreur est inférieur à 50 000 DA. Quant au délai pris dans le traitement d’un dossier déposé auprès du CPA pour l’octroi d’un crédit pour l’achat d’un logement, celui-ci varie entre 7 et 21 jours. À noter qu’au moment de l’octroi de crédit, la banque ne donne jamais de l’argent au client. C’est un chèque qu’elle donne plutôt au notaire. Les banques BDL, Société Générale,… se sont, elles-aussi, mises de la partie en s’intéressant davantage au crédit immobilier.

    source: liberté

  • #2
    La loi de finances 2006 prévoit en effet, dans l’une de ses dispositions, le développement du crédit immobilier par les banques. Ainsi, une loi sur la titrisation des créances hypothécaires était déjà prévue dans ce sens. Ce qui devrait donner un souffle nouveau à l’habitat

    Une loi sur la titrisation des credits, c'est une technique financiere avancee mais au dela il faut qu'il exsite des investisseurs generelement institutionels qui investissent sur ce segment de produits
    Sinon c'est une bonne tres bonne chose de dynamiser le credit immobilier, peut etre aussi faudrait il baisser les taux d'interets ?
    on peut aussi creer des prets immobiliers hypotheque : si par exemple un jeune couple cherche a acheter , les parents se porteront garant hypothequeront leur maison, et cela fera de facto baisser le taux d'interet, une condition limité a un credit immobilier par individu ?? mais est ce possible ? sinon les + favorise en profiteront
    de plus une secteur bancaire dynamique c'est un secteur bancaire qui octroie des credits car les banques ne tirent pas encore de revenu de leur activite de banque d'investissement de conseil ....etc...

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    • #3
      Une loi sur la titrisation des credits, c'est une technique financiere avancee mais au dela il faut qu'il exsite des investisseurs generelement institutionels qui investissent sur ce segment de produits
      Exact. Y'a t-il des OPCVM en algérie ?
      Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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      • #4
        j'en sais rien
        mais au vu de la pauvre profondeur du ou des marches financiers algeriens j'en doute

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