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Encore une autre histoire a ne rien comprendre, et pourtant Saidal est une compagnie qui a bien réussi malgré tous les problèmes qu’on a mis sur son chemin.
Pourquoi une grand compagnie comme Saidal décide de s’équiper au près d’un revendeur qui n’arrive même a employer plus de 26 personnes et refuser l’offre d’équipement, a moitie moins cher, d’un grand constructeur qui a des représentations dans plus de 25 grands pays. Quand on investit dans une nouvelle usine a coup de million de dollars, le minimum est de s’assurer que votre fournisseur en équipement est assez puissant pour être encore présent dans 5, 10, 20 ans.
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USINE D'INSULINE DE SAIDAL
Des dizaines de millions de dinars de surfacturation
13 millions d’euros est le montant annoncé par le groupe Saidal pour la réalisation de l’usine de production d’insuline de Constantine en partenariat avec le laboratoire français AVENTIS Pharma. Le groupe Saidal a dû traiter avec plusieurs sociétés pour équiper cette usine. Des contrats de fourniture d’équipements montage et mise en service qui suscitent bien des interrogations. Pourquoi Saidal a ignoré l’offre de A.M.R.P. Handels AG pour signer avec la société IMA ? La différence entre les deux offres est équivalente à 20 millions de dinars de surfacturation.
Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Le projet de l’usine d’insuline a été relancé en mai 2004 et a été réalisé dans un délai de 17 mois «sans avoir dépassé le budget prévu pour cet investissement », a-t-on précisé. Les communiqués n’ont cessé d’affluer annonçant la constitution des premiers stocks. «Depuis son inauguration le 16 avril 2006 par le président de la République, l’usine a constitué un stock suffisant pour assurer la disponibilité permanente du produit», a indiqué Saidal. L’Insudal sera mise sur le marché avec des «prix défiant toute concurrence à 440 DA, et est disponible au niveau des sites de distribution », a-t-on encore ajouté. Cette usine implantée dans la zone industrielle «le Palma» à l’ouest de Constantine sur une superficie de 13 000 m, a été structurée de manière à couvrir les besoins des diabétiques à 100%. Elle dispose d’une capacité de production de 5 millions d’unités vente par an, en forme injectable, pour plus de 800 000 malades à travers le territoire national, avec des prix fixés de 440 à 445 DA. On prévoit un chiffre d’affaires annuel de 1.7 milliard de dinars, selon toujours le Pdg du groupe. Cette usine a été équipée par la société IMA selon le contrat établi le 10/06/2004 entre la société Pharmal SPA filiale du groupe Saidal dont le siège est à Dar-El-Beida et représentée par son directeur général Zoubir Ismaïl et la société IMA dont le siège est en France et représentée par son gérant André Frogerais. Le contrat en question a pour objet la fourniture d’équipements de production à savoir : une mireuse modèle PL 12, une encaisseuse automatique mode BFB CP 18, un convoyeur indépendant, outillage de sensitive 350 et pièces de rechange et accessoires. Le montant total du marché a été facturé à 447 997.26 euros. Le groupe Saidal a accepté cette offre budgétaire, bien qu’il possédait une autre, celle de A.M.R.P. Handels AG pour la même commande et qui s’élevait à 231 108 00 euros presque la moitié. Si on pend à titre d’exemple l’encaisseuse automatique mode BFD CP18, elle a été estimée à 105 468 94 euros pour IMA alors qu’elle ne coûtait que 98 670 00 euros chez A.M.R.P Handels. Un autre exemple, celui de la mireuse semi-automatique qui ne coûte que 60 270 00 euros alors qu’elle a été facturée par IMA à 271 780 55 euros. Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres et qui ont permis par un petit calcul comparatif de montrer une surfacturation globale de 216 800 89 euros. L’équivalent de 20 millions de dinars algériens si on arrondit les chiffres. Ainsi donc, pourquoi Saidal a ignoré l’offre de A.M.R.P Handels AG pour conclure avec une société intermédiaire spécialisée dans la revente des appareils et outils ? Ce constat de surenchère renseigne-t-il sur une affinité ou s’est-il produit par spécificité ?
I. T.
Qui est la société IMA ?
Une société intermédiaire du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions spécialisée dans la revente de machines de conditionnement-emballage. Elle compte 26 effectifs et se situe en France, son statut juridique est S.A.R.L. et son pays d’origine est l’Italie. Son gérant est M. Frogerais André I. T.
Qui est A.M.R.P. Handels AG ?
Une société suisse dont le secteur d’activité est : appareils d'emballage pour produits pharmaceutiques et produits cosmétiques, l'industrie du film, de produits alimentaires et de lampe. Ses représentations à l’étranger sont : Benelux, l’Allemagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Grande-Bretagne, l'Autriche, l'Espagne, la Scandinavie, la Pologne, le Portugal, l’Afrique du Sud, l'Egypte, la Jordanie, l'Iran, la Syrie, la Tunisie, l'Algérie, la Turquie, le Maroc, l’Argentine, le Chili, la Colombie, le Vénézuéla, le Pérou, l’Uruguay, le Mexique, les Etats-Unis, le Canada, Hong-Kong, la Chine, le Japon, la Corée, la Malaisie, le Singapour, l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande. Son gérant est Proserpi Aurelio.
Le Soir d'Algerie, 25/7/06
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Pourquoi une grand compagnie comme Saidal décide de s’équiper au près d’un revendeur qui n’arrive même a employer plus de 26 personnes et refuser l’offre d’équipement, a moitie moins cher, d’un grand constructeur qui a des représentations dans plus de 25 grands pays. Quand on investit dans une nouvelle usine a coup de million de dollars, le minimum est de s’assurer que votre fournisseur en équipement est assez puissant pour être encore présent dans 5, 10, 20 ans.
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USINE D'INSULINE DE SAIDAL
Des dizaines de millions de dinars de surfacturation
13 millions d’euros est le montant annoncé par le groupe Saidal pour la réalisation de l’usine de production d’insuline de Constantine en partenariat avec le laboratoire français AVENTIS Pharma. Le groupe Saidal a dû traiter avec plusieurs sociétés pour équiper cette usine. Des contrats de fourniture d’équipements montage et mise en service qui suscitent bien des interrogations. Pourquoi Saidal a ignoré l’offre de A.M.R.P. Handels AG pour signer avec la société IMA ? La différence entre les deux offres est équivalente à 20 millions de dinars de surfacturation.
Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Le projet de l’usine d’insuline a été relancé en mai 2004 et a été réalisé dans un délai de 17 mois «sans avoir dépassé le budget prévu pour cet investissement », a-t-on précisé. Les communiqués n’ont cessé d’affluer annonçant la constitution des premiers stocks. «Depuis son inauguration le 16 avril 2006 par le président de la République, l’usine a constitué un stock suffisant pour assurer la disponibilité permanente du produit», a indiqué Saidal. L’Insudal sera mise sur le marché avec des «prix défiant toute concurrence à 440 DA, et est disponible au niveau des sites de distribution », a-t-on encore ajouté. Cette usine implantée dans la zone industrielle «le Palma» à l’ouest de Constantine sur une superficie de 13 000 m, a été structurée de manière à couvrir les besoins des diabétiques à 100%. Elle dispose d’une capacité de production de 5 millions d’unités vente par an, en forme injectable, pour plus de 800 000 malades à travers le territoire national, avec des prix fixés de 440 à 445 DA. On prévoit un chiffre d’affaires annuel de 1.7 milliard de dinars, selon toujours le Pdg du groupe. Cette usine a été équipée par la société IMA selon le contrat établi le 10/06/2004 entre la société Pharmal SPA filiale du groupe Saidal dont le siège est à Dar-El-Beida et représentée par son directeur général Zoubir Ismaïl et la société IMA dont le siège est en France et représentée par son gérant André Frogerais. Le contrat en question a pour objet la fourniture d’équipements de production à savoir : une mireuse modèle PL 12, une encaisseuse automatique mode BFB CP 18, un convoyeur indépendant, outillage de sensitive 350 et pièces de rechange et accessoires. Le montant total du marché a été facturé à 447 997.26 euros. Le groupe Saidal a accepté cette offre budgétaire, bien qu’il possédait une autre, celle de A.M.R.P. Handels AG pour la même commande et qui s’élevait à 231 108 00 euros presque la moitié. Si on pend à titre d’exemple l’encaisseuse automatique mode BFD CP18, elle a été estimée à 105 468 94 euros pour IMA alors qu’elle ne coûtait que 98 670 00 euros chez A.M.R.P Handels. Un autre exemple, celui de la mireuse semi-automatique qui ne coûte que 60 270 00 euros alors qu’elle a été facturée par IMA à 271 780 55 euros. Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres et qui ont permis par un petit calcul comparatif de montrer une surfacturation globale de 216 800 89 euros. L’équivalent de 20 millions de dinars algériens si on arrondit les chiffres. Ainsi donc, pourquoi Saidal a ignoré l’offre de A.M.R.P Handels AG pour conclure avec une société intermédiaire spécialisée dans la revente des appareils et outils ? Ce constat de surenchère renseigne-t-il sur une affinité ou s’est-il produit par spécificité ?
I. T.
Qui est la société IMA ?
Une société intermédiaire du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions spécialisée dans la revente de machines de conditionnement-emballage. Elle compte 26 effectifs et se situe en France, son statut juridique est S.A.R.L. et son pays d’origine est l’Italie. Son gérant est M. Frogerais André I. T.
Qui est A.M.R.P. Handels AG ?
Une société suisse dont le secteur d’activité est : appareils d'emballage pour produits pharmaceutiques et produits cosmétiques, l'industrie du film, de produits alimentaires et de lampe. Ses représentations à l’étranger sont : Benelux, l’Allemagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Grande-Bretagne, l'Autriche, l'Espagne, la Scandinavie, la Pologne, le Portugal, l’Afrique du Sud, l'Egypte, la Jordanie, l'Iran, la Syrie, la Tunisie, l'Algérie, la Turquie, le Maroc, l’Argentine, le Chili, la Colombie, le Vénézuéla, le Pérou, l’Uruguay, le Mexique, les Etats-Unis, le Canada, Hong-Kong, la Chine, le Japon, la Corée, la Malaisie, le Singapour, l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande. Son gérant est Proserpi Aurelio.
Le Soir d'Algerie, 25/7/06
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