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L'Arabie saoudite, un acteur qui monte sur le marché des céréales

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  • L'Arabie saoudite, un acteur qui monte sur le marché des céréales

    Sur les neuf premiers mois de l'année, l'Arabie saoudite a acheté pour 2,8 milliards de dollars de céréales, deux fois plus qu'en 2011. Plus exactement, les banques du pays ont prêté cette somme au secteur agroalimentaire pour financer l'importation de blé, de riz et d'orge à un niveau record depuis les années 1960. La flambée du prix du blé (+ 23 % depuis le début de l'année) explique en partie la hausse de la facture. Mais ce n'est pas la seule raison. L'Arabie saoudite devra importer de plus en plus de céréales pour nourrir ses 28 millions d'habitants.

    Pourtant, en 2008, l'Arabie saoudite était encore autosuffisante. Le blé poussait dans le désert grâce à un système d'irrigation adapté de la technologie des forages pétroliers et grâce à un coûteux système de subventions. Le pays était même devenu exportateur de blé à la fin du siècle dernier.

    Mais le rêve a fini par coûter cher : en vingt ans, les ressources d'eau douce se sont réduites de plus d'un tiers. L'eau est devenue bien plus rare que le pétrole. En 2008, Ryad décide de cesser progressivement la production de blé. Cette année, il ne devrait récolter qu'un million de tonnes contre 3 millions quatre ans plus tôt. Et en 2016, l'Arabie saoudite ne produira plus un seul épi. Conscient des risques de pénurie et de sa vulnérabilité à la hausse des des céréales, le royaume va donc augmenter ses capacités de stockage de blé de 27 % d'ici à 2015, pour les porter à 3,5 millions de tonnes, l'équivalent d'un an de consommation.

    Achat de terres en Afrique

    Mais surtout il a incité dès 2008 les groupes saoudiens à investir dans l'achat ou la location de terres arables en Afrique (Ethiopie, Mali, Soudan) mais aussi en Asie. Et c'est en train de s'accélérer. Ainsi, en avril dernier, une société de Riyad a obtenu la location pour vingt-cinq ans de 78.000 hectares aux Philippines pour produire du riz, du maïs ou des bananes. Cet été, l'Afrique du Sud et l'Arabie saoudite ont créé une société commune pour investir 2,4 milliards de dollars, d'un côté dans le pétrole et de l'autre dans des mines d'or et des champs agricoles. Enfin, le milliardaire saoudien Mohammed Al Amoudi va investir 2,5 milliards de dollars d'ici à 2020 pour développer des rizières dans la région tropicale de Gambella en Ethiopie. Après la Chine, c'est au tour de l'Arabie saoudite d'inquiéter les associations face à l'accaparement des terres.

    Cela vaut pour les céréales, mais aussi pour la viande. Une bonne partie des céréales produites en Arabie saoudite servait à l'alimentation animale, très aquavore également. Pour sécuriser ses achats de volaille et de lait, le saoudien Almarai a racheté il y a un an la société Fondomonte, qui opère trois gigantesques fermes en Argentine. Mais, même si l'Arabie saoudite a rompu avec son passé de puissance agricole régionale, il conserve toujours quelques fermes géantes comme celle d'Al Safi, au nord de Riyad, qui abrite 37.000 vaches laitières et produit 260 millions de litres de lait par an, le tiers des produits laitiers consommés dans le royaume.

    PIERRICK FAY LES ECHOS

  • #2

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    • #3
      haddou
      L'Arabie saoudite, un acteur qui monte sur le marché des céréales

      Mais surtout il a incité dès 2008 les groupes saoudiens à investir dans l'achat ou la location de terres arables en Afrique (Ethiopie, Mali, Soudan) mais aussi en Asie. Et c'est en train de s'accélérer. Ainsi, en avril dernier, une société de Riyad a obtenu la location pour vingt-cinq ans de 78.000 hectares aux Philippines pour produire du riz, du maïs ou des bananes. Cet été, l'Afrique du Sud et l'Arabie saoudite ont créé une société commune pour investir 2,4 milliards de dollars, d'un côté dans le pétrole et de l'autre dans des mines d'or et des champs agricoles. Enfin, le milliardaire saoudien Mohammed Al Amoudi va investir 2,5 milliards de dollars d'ici à 2020 pour développer des rizières dans la région tropicale de Gambella en Ethiopie.
      L'exemple de la banqueroute Cote d'ivoire n'a malheureusement pas servit à certain pays Africain !!!!
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #4
        çà va faire monter les cours sur le marché, l'augmentation de la population et le développement de la forte demande de consommation des pays émergents ne va certainement pas aider.

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        • #5
          Mais le rêve a fini par coûter cher : en vingt ans, les ressources d'eau douce se sont réduites de plus d'un tiers. L'eau est devenue bien plus rare que le pétrole. En 2008, Ryad décide de cesser progressivement la production de blé. Cette année, il ne devrait récolter qu'un million de tonnes contre 3 millions quatre ans plus tôt. Et en 2016, l'Arabie saoudite ne produira plus un seul épi
          Et si Notre pays décidera un jours de se lancer dans ce domaine et créer ce système d'irrigation ! ?
          What the mind does not know, the eyes can not see

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          • #6
            semer les cereales dans le desert. Tu dis cela a un mahboul retrouvé dans la route en Algérie, il te dit qui c'est impossible. L'agriculture des cereales demandent bcp d'eau et c'est connu depuis que l'homme a commencé a semer le blé au moyen orient.

            l'Arabie Saoudite, avec l'argent qu'elle a, pourrait du Soudan un Jardin d'eden puiceque l'eau douce est la. Mais ils preverent investir dns des projets avec une grande probablité de banqueroute.

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            • #7
              Je te l'avais dit Haddou.
              La facture alimentaire de l'AS dépasse les 20 milliards de dollars. 80% sont des produits emballés.

              En 2016, plus aucun grain de blé ne sera produit en Arabie. ..

              Alors Al Marai et ses yaourts ... Bof !

              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...4&postcount=28
              Tu prétendais alors que :
              Envoyé par Haddou
              ON VEUT PAS RECONNAITRE LA RÉUSSITE DES AUTRES DANS UN DOMAINE AGRICOLE

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              • #8
                Je te l'avais dit Haddou.


                ENVOYÉ PAR JAWZIA

                mais si tu suis mon idée , je parlais de l'agro-alimentaire et non de la céréaliculture

                d’ailleurs soulignée dans l'article par l'autre producteur AL SAFI ;


                Mais, même si l'Arabie saoudite a rompu avec son passé de puissance agricole régionale, il conserve toujours quelques fermes géantes comme celle d'Al Safi, au nord de Riyad, qui abrite 37.000 vaches laitières et produit 260 millions de litres de lait par an, le tiers des produits laitiers consommés dans le royaume.


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                • #9
                  mais si tu suis mon idée , je parlais de l'agro-alimentaire et non de la céréaliculture

                  On ne parlait ni de l'un ni de l'autre (spécifiquement).


                  • Ma Question était : Y a une agriculture en arabie ?


                  Si tu estimes qu'avec une ferme géante et des milliers de vaches, on devient pays agricole ....

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