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Affaire Algérie Télécom–Zte et Huawei: Le verdict attendu pour le 11 décembre

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  • Affaire Algérie Télécom–Zte et Huawei: Le verdict attendu pour le 11 décembre

    Le verdict dans le procès de l’affaire Mohamed Boukhari, ex-cadre dirigeant d'Algérie Télécom, accusé de «transactions douteuses et blanchiment d'argent », sera rendu le 11 décembre prochain. La décision a été prise avant-hier, tard dans la soirée, par le président du tribunal correctionnel près la cour d’Alger, six heures après les plaidoiries des avocats de la défense.

    Le représentant du ministère public avait requis des peines très lourdes à l’encontre des différentes parties mises en cause dans cette affaire. Ainsi, il a requis une peine de 20 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars contre Mohamed Boukhari et Chani Majdoub, un homme d'affaires algéro-luxembourgeois, pour les chefs d’inculpation de «transactions douteuses et blanchiment d'argent» au préjudice d'Algérie Télécom. Concernant les personnes morales que sont les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie, le tribunal avait requis une amende de 5 millions de dinars contre chacune d'elles ainsi que leur exclusion des marchés publics pendant cinq ans avec la saisie des biens consignés dans le dossier. En première instance, une peine de dix-huit ans de prison ferme avait été prononcée par le tribunal de Sidi M'hamed contre les deux mis en cause. Le tribunal a également décidé de saisir les biens de Mohamed Boukhari au Luxembourg ainsi que le gel de ses comptes bancaires. Le tribunal avait, en outre, condamné par contumace à 10 années de prison ferme, trois cadres de deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawel Algérie que sont Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa pour «trafic d'influence». Des mandats d'arrêt internationaux ont été lancés contre eux. Concernant les sociétés ZTE Algérie et Huawei Algérie, la même instance judiciaire leur avait infligé une amende de 3 millions de dinars chacune ainsi que leur exclusion des marchés publics pendant 2 ans pour «corruption et trafic d'influence». Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement de leurs clients, arguant que ces derniers «n’ont point porté préjudice à Algérie Télécom» ou encore que l’accusation n’a avancé aucun argument pour justifier ses demandes. Au moins huit avocats ont défilé à la barre, dont un venu spécialement de France pour assurer la défense de Chani Medjdoub. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire a éclaté à l'occasion de l'instruction entamée dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest suite à une commission rogatoire internationale qui a conduit le juge d'instruction de la 9e chambre près le pôle judiciaire de Sidi M'hamed au Luxembourg. L'instruction a ainsi révélé que Mohamed Boukhari et Chani Majdoub avaient perçu des «pots-de-vin à l'étranger (Luxembourg) en relation avec des transactions douteuses (en matière de télécommunications et d'Internet) conclues par Algérie Télécom et les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie». Les sociétés ZTE Algérie et Huawei Algérie avaient versé en contrepartie de ces transactions des «commissions» au profit de deux sociétés de consulting appartenant à Boukhari et Chani dans des comptes «offshore » ouverts au Luxembourg.

    Le Soir d'Algérie
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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