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Coquetterie infantile Ma fille est une Lolita

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  • Coquetterie infantile Ma fille est une Lolita

    Dès leur plus jeune âge, les filles aiment imiter leur maman. Elles passent leurs journées à se dandiner, à apprendre à se maquiller et à parer leurs ongles de vernis rose… Ensuite, elles commencent à essayer toutes les tenues vestimentaires de leur maman : les colliers, les bijoux, les chaussures à talons, tout y passe.

    «Ma fille n’a que quatre ans, mais souvent elle me surprend surtout quand elle essaie d’imiter les grands. Pour son anniversaire, elle m’a demandé de lui acheter une coiffeuse pour enfant. Depuis, elle ne la quitte presque plus. Elle se coiffe, prend la pose devant le miroir… et à chaque fois que quelqu’un lui fait des compliments, elle est folle de joie. Je me demande si, en grandissant, ce genre de comportements va disparaître ou bien s’accentuer», confie Ghizlane, maman de Maha.
    Le monde de l’enfance est plein de surprises. Les petites filles veulent toutes ressembler aux princesses des contes de fées qu’elles voient à la télévision. En effet, les médias leur renvoient l’image de beautés sur papier glacé dès leur plus jeune âge. Dès leur plus tendre enfance, les petites filles semblent intégrer qu’il faut faire attention à son apparence, notamment pour rencontrer le Petit Prince de leurs rêves comme ce qui se passe généralement dans les contes de fées.
    Elles commencent à cultiver leur look, mettant en avant leur féminité et affirmant ainsi leur appartenance au cercle des filles. En ce qui concerne les petites filles de moins de cinq ans, ce n’est pas la peine d’avoir des inquiétudes sur cet excès de coquetterie, cela devrait disparaître avec l’âge... Toutefois, il faut les aider à prendre du recul et leur montrer l’importance des qualités humaines, plus que celles du physique... Par contre, les choses deviennent un peu plus inquiétantes quand il s’agit d’une pré-ado ou une adolescente qui fait de la beauté de son corps et de son apparence sa raison de vivre. «Je ne reconnais plus ma fille. Elle est devenue d’un seul coup accro à la mode et me demande de lui acheter des vêtements qui ne sont pas toujours adaptés à son âge puisqu’elle n’a que treize ans. Et ce n’est pas tout ! À chaque fois que je me rends chez le coiffeur ou l’esthéticienne, elle insiste pour venir avec moi. Quand je refuse, elle trouve le moyen de se maquiller, de s’épiler, de se coiffer les cheveux… comme elle le souhaite sans ma permission. Je lui ai dit qu’elle devait s’accepter comme elle est pour le moment, car elle est encore jeune, et qu’elle ne doit pas copier stupidement les stars de magazines, mais rien à faire. Je ne sais plus quoi faire avec elle. Elle va me rendre folle», se plaint Lamiâa.
    À la puberté, l’enfant subit des transformations physiques. Il ne choisit pas son apparence. Chaque pré-ado passe par une phase de réappropriation d’un corps qui ne lui semble pas au départ le sien. Le pré-ado vit ce corps comme une trahison. En effet, l’adolescence est une phase de la vie où l’adolescent essaye de se dégager de ses identifications infantiles à ses parents et de rechercher d’autres modèles identificatoires auprès des pairs.
    Il est aussi à la recherche d’une identité propre souvent distincte de celle de ses parents. Ceci pousse les jeunes à s’identifier à des stars, à des personnages mythiques ou à des groupes en adoptant leurs styles, mais souvent aussi leurs idéologies. Aussi, la peur d’être montrés du doigt ou de ne pas avoir d’amis pousse les enfants à tous se ressembler, à adopter des «codes vestimentaires», afin d’appartenir à un groupe. L’adolescent s’éloigne donc pour mieux se rapprocher. Ce comportement reste généralement un mouvement périodique entrant dans le cadre d’un processus maturatif et donc il disparaît souvent avec la fin du «vécu adolescent». Si les parents arrivent à se montrer compréhensifs, cela peut les aider à ne pas réagir systématiquement par le rejet ou le conflit.
    Cela les amènera peut-être, aussi, à essayer de se positionner autrement par rapport à leur jeune fille en gardant en tête que c’est une question de place et de recherche identitaire pour elle. Il est important, également, qu’ils restent dans leur rôle de parents, rappelant les règles de sécurité à la jeune demoiselle, présents sans être étouffants afin d’accompagner leur enfant pour bien grandir.
    Explications : Dr Houda Hjiej, pédopsychiatre
    «Ce comportement n’est inquiétant que s’il révèle un malaise chez l’enfant»

    ❶Pourquoi les filles ont-elles, généralement, tendance à imiter leurs mamans dès leur plus jeune âge ?
    Le développement psychoaffectif de l’enfant connait un stade très important et primordial qui est «la phase œdipienne» durant laquelle l’enfant en s’identifiant aux éléments masculins ou féminins de l’un ou des deux parents, est en train de mettre en place les premières ébauches d’une identité sexuelle. Le complexe d’Œdipe chez les petites filles va généralement dans le sens d’une tentative de séduction du père et ceci en s’appuyant sur l’identification à la mère qui représente l’objet d’amour du père et donc de rivalité pour les petites filles.
    C’est de bonne guerre, «j’aime papa, je fais comme maman pour tenter de le séduire, si j’ai le sentiment d’y arriver sans danger pour ma mère, je suis alors sur la bonne voie pour devenir plus tard une jeune fille puis une jeune femme ; comme ma mère, mais pas tout à fait».

    ❷Est-ce que les mamans ont raison de s’inquiéter lorsque leur fille (pré-ado) accorde une grande importance à son physique exactement comme une adulte, voire plus ?
    Quand une pré-adolescente accorde beaucoup d’importance à son physique, ceci peut avoir différentes significations. Ceci peut être la conséquence de la réaction des parents qui, étant petite, ont valorisé chez elle l’intérêt pour la préoccupation par soi et par son apparence. Cela peut répondre aussi à un besoin d’amélioration de son estime d’elle même, à un besoin de grandir, de s’imposer parmi les paires, de s’assurer d’avoir une place. Parfois, cela peut être symptomatique d’une non-résolution complète du conflit œdipien qui peut prendre plus de temps que d’habitude dans certains cas.

    ❸Ce genre de comportement peut-il avoir un impact sur leur vie sociale et leur scolarité ?
    Ce comportement ne doit être inquiétant que s’il vient révéler un malaise chez l’enfant par son excès, son exclusivité, sa fixation, et le fait que la préoccupation par le physique vient empêcher les autres investissements qui se mettent en place à cet âge chez l’enfant, à savoir, la scolarisation, la socialisation, la création artistique et autres.
    ❹Quels conseils pouvez-vous donner aux parents et surtout aux mamans à ce sujet ?
    Nous pensons que le comportement des mamans vis-à-vis des petites filles en faisant d’elles des petites Lolitas, favorise la fixation de l’intérêt de ces filles sur leur physique. Le fait de valoriser les autres aspects positifs de l’enfant et de le mettre en avant peut aider progressivement l’enfant à investir d’autres domaines, dans sa tentative de séduction vis-à-vis de ses parents. Cependant, comme dans tout processus éducatif, il est important que les parents accompagnent souvent ces jeunes filles dans la recherche d’une identité (enfant-adulte ? fille-femme ? masculin-féminin ?) en assurant un cadre rassurant dans lequel les limites sont celles qui protègent l’enfant et qui l’aident à cheminer de sa place d’enfant (qu’elles ont généralement du mal à accepter) vers la construction d’une personnalité dans laquelle la préoccupation par son apparence et par le côté physique ne sont qu’une partie et non un tout.
    Quand les garçons se mettent à la mode

    Si les filles apprennent à prendre soin de leur apparence dès leur petite enfance, les garçons quant à eux, ne commencent à s’occuper de leur physique qu’à partir de l’adolescence, en général. En effet, les ados garçons, aujourd’hui, sont très minutieux dans le choix de leurs vêtements, de leurs coupes de cheveux… Ils font également très attention à leur peau et surtout au visage. Impossible de s’afficher en public s’il y a un détail qui manque. «Mon fils de 15 ans n’a jamais été obsédé par son image comme il l’est actuellement. Cette année, c’est sa première année au lycée et je ne le reconnais plus.
    Il est devenu très exigeant dans le choix de ses vêtements, il a adopté une coiffure bizarre… il lui arrive même d’utiliser mon écran solaire pour protéger sa peau», raconte Hanâa.

    LE MATIN ma

  • #2
    Je ne gronderai plus ma fille quand elle se bat avec son frère pour avoir flash mc queen sur le circuit cars...

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    • #3
      On s'en fout complètement !!!

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