Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Tunisiens redoutent une vague djihadiste en Tunisie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Tunisiens redoutent une vague djihadiste en Tunisie

    Un an après l'apparition des premières violences extrémistes en Tunisie, de nombreux citoyens sont convaincus que le salafisme djihadiste représente une menace pour l'avenir de leur pays.

    De la rue aux plus hautes sphères du gouvernement, les Tunisiens expliquent que l'influence croissante des djihadistes met en péril la transition démocratique du pays.

    "Mettre un terme aux agissements des extrémistes, quels que soient leurs fondements idéologiques, signifie mettre un terme à la violence destructrice pour les vies des Tunisiens et à l'atteinte faite à l'image de la Tunisie à l'étranger", a déclaré le Président Moncef Marzouki le samedi 17 novembre lors d'une conférence organisée à Carthage.

    Une série d'incidents violents a créé un "climat malsain, qui renforce les peurs des Tunisiens", a expliqué Marzouki lors de cette conférence organisée par le sheikh salafiste Bechir Ben Hassen.

    "Les Tunisiens voient ce phénomène comme une menace à la manière de vivre de la majorité d'entre eux", a-t-il déclaré, mettant en garde contre ces extrémistes qui tentent "d'imposer leur loi par la force dans certaines mosquées et certains quartiers du pays".

    Marzouki a demandé aux médias, aux prédicateurs, aux leaders salafistes, aux familles, aux responsables politiques et au gouvernement de travailler ensemble pour lutter contre la propagation de l'idéologie extrémiste.

    Pour sa part, sheikh Ben Hassen a souhaité qu'on mette un terme à des comportements qui pourraient "conduire à un bain de sang et mettre fin à la révolution tunisienne".

    "Nous sommes tous des Tunisiens", a-t-il déclaré.

    Cette présence salafiste violente est apparue il y a à peu près un an, avec des attaques contre la chaîne de télévision privée Nessma TV. En juin, des émeutes salafistes survenues à propos d'une exposition artistique au Palais Abdellia avaient entraîné des manifestations similaires dans d'autres villes tunisiennes.

    Le mois dernier, une autre émeute devant l'ambassade des Etats-Unis à Tunis avait entraîné la mort de cinq personnes. Deux semaines après cette attaque, des dizaines de salafistes armés de sabres et de couteaux avaient pris d'assaut des postes de police à Douar Hicher . Deux Tunisiens étaient morts lors de ces affrontements.

    Abdelkarim Ben Boubaker, militant politique, a expliqué que de tels actes témoignent de l'intention des salafistes djihadistes de faire appliquer les idées d'al-Qaida.

    "Cela a commencé en diffusant l'idéologie takfiriste au sein de la société tunisienne modérée. L'objectif était de changer le modèle sociétal par un véritable coup d'Etat contre les acquis de l'Etat moderne, débouchant sur la mise en place d'un émirat islamique", a-t-il indiqué à Magharebia.

    Le Premier ministre par intérim Hamadi Jebali a également souligné "un plan élaboré par les salafistes visant à fonder un émirat islamique en Tunisie, similaire à ce qui s'est produit en Irak et en Afghanistan".

    "Les groupes salafistes utilisent des patrouilles de sécurité dans certains quartiers, ce qui indique leur volonté de remplacer l'Etat. Cela fait peser sur le pays la menace d'une possible confrontation entre les forces gouvernementales et les groupes militants, ce qui pourrait entraîner d'énormes sacrifices pour les Tunisiens", a expliqué Jebali sur la chaîne de télévision Al-Arabiya le 8 novembre.

    Les salafistes djihadistes ne cachent pas le fait qu'ils partagent l'idéologie et l'approche d'al-Qaida. Saif Allah bin Hussein (alias Abou Iyadh), leader du groupe salafiste radical Ansar al-Sharia, a publiquement déclaré son soutien à al-Qaida.

    Le nombre de militants en Tunisie est estimé à trois mille, a indiqué le gouvernement le mois dernier. Selon des rapports de police, ce chiffre comprend des éléments directement associés au réseau terroriste d'al-Qaida.

    Selon Sami Brahim, chercheur spécialisé dans les groupes islamiques, le mouvement salafiste djihadiste en Tunisie est un produit du cru. Mais bien qu'il soit apparu durant les mois qui ont suivi le renversement de l'ancien Président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, il répond à un leadership extérieur.

    Et ses adhérents sont partout, selon une récente enquête menée par Allaya Allani. Les salafistes sont en effet présents dans toutes les régions de Tunisie, notamment dans les provinces de Tunis, Bizerte, Sidi Bouzid, Médenine et Kebili, où ils représentent près de quarante pour cent de la population.

    Plus révélateur encore dans cette étude : la présence du groupe est plus importante dans les quartiers souffrant de pauvreté et de marginalisation.

    L'étude d'Allani montre également que les jeunes âgés de 19 à 30 ans représentent près de 80 pour cent du pourcentage global du mouvement salafiste.

    Les salafistes djihadistes sont déterminés à gagner un soutien populaire. C'est ainsi que l'un des projets d'Ansar al-Sharia est d'organiser des caravanes caritatives qui se rendent dans les villages de montagne et dans les petites villes pour distribuer des produits aux plus nécessiteux.

    Source: Magharebia

  • #2
    Les Tunisiens redoutent une vague djihadiste en Tunisie

    La Tunisie est fini s'est juste une question de temps ,avec comme pays la Libye a ses frontière et la poussé des terroriste qui on pris le pouvoirs ,s'est juste une question de temps .
    Leurs seule chance s'est de refaire une révolution...!

    Commentaire


    • #3
      Leurs seule chance s'est de refaire une révolution...!
      .
      Révolution tunisienne confisquée
      * Le Jasmin fané : les islamistes -wahhabites ont fané ses premiers bourgeons
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire


      • #4
        Je trouve que ce billet est très proche de la réalité.

        Le nombre de militants en Tunisie est estimé à trois mille, a indiqué le gouvernement le mois dernier. Selon des rapports de police, ce chiffre comprend des éléments directement associés au réseau terroriste d'al-Qaida.
        Que peuvent faire trois mille personnes devant 10 millions de Tunisiens soit 0.3%, ils n'arrivent pas à percer et ils sont en train de devenir de plus en plus détestables par la majorité du peuple Tunisien.

        Plus révélateur encore dans cette étude : la présence du groupe est plus importante dans les quartiers souffrant de pauvreté et de marginalisation.

        L'étude d'Allani montre également que les jeunes âgés de 19 à 30 ans représentent près de 80 pour cent du pourcentage global du mouvement salafiste.
        Le développement des zones d'ombre constitue une bonne partie de la solution.

        Le plan mis en place pour résoudre ce problème me semble logique :

        1) Fermeté avec les éléments violents (5 Salafistes tués lors de l'attaque de l'ambassade des USA, 2 lors des violence du quartier populaire "Douar Hicher" ...)

        2) Dialogue et tentatives de récupération et confrontation par le message religieux tolérant de la Zitouna.

        3) Développement plus équitable avec discrimination positive des zones les plus pauvres.


        Allah Youster, mais je reste optimiste.

        Commentaire


        • #5
          Que peuvent faire trois mille personnes devant 10 millions de Tunisiens soit 0.3%, ils n'arrivent pas à percer et ils sont en train de devenir de plus en plus détestables par la majorité du peuple Tunisien.
          tout dépend des réserves de devises pour payer les fonctionnaires quand les caisses de l état seront vident les 10 millions de Tunisiens seront islamistes La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a fait le point hier sur les réserves en devises étrangères, elles approchent les 5 milliards de dollars contre 12 sous bénali soit 68 jours d importations inchallah kheir
          Dernière modification par magh91, 24 novembre 2012, 10h43.

          Commentaire


          • #6
            tout dépend des réserves de devises pour payer les fonctionnaires quand les caisses de l état seront vident les 10 millions de Tunisiens seront islamistes La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a fait le point hier sur les réserves en devises étrangères, elles approchent les 5 milliards de dollars contre 12 sous bénali soit 68 jours d importations inchallah kheir
            Je suis d'accord, la crise peut pousser à l’extrémisme...
            Mais je pense qu'on a déjà touché le fond... il y a des signaux de reprise mais ils sont encore faibles.

            Commentaire


            • #7
              Mais je pense qu'on a déjà touché le fond... il y a des signaux de reprise mais ils sont encore faibles.
              Vous voulez pas vous intégrer à l'Algérie?
              Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

              Commentaire


              • #8
                il y a des signaux de reprise mais ils sont encore faibles
                . LE PAYS NE TIENT QU A COUPS D ENDETTEMENT SANS PRECEDENT Et la facture sera très salée lors des échéances et c est le tunisien qui payera une large partie de cette somme qui ,sera déversée de sa poche. Une grande partie de cette dette est due au cout de la révolte La dette extérieure de la Tunisie atteindrait, sur la base des informations disponibles, près de 25 milliards Dollars à fin 2012

                Commentaire


                • #9
                  Une grande partie de cette dette est due au cout de la révolte La dette extérieure de la Tunisie atteindrait, sur la base des informations disponibles, près de 25 milliards Dollars à fin 2012
                  Absolument, mais le taux d'endettement demeure inférieur à 50% (par rapport au PIB).

                  Je me dis toujours la chose suivante (pour garder mon optimisme) :

                  - Si sous l'ancienne dictature, notre situation économique était plus ou moins bonne ( 40% d'endettement / PIB) malgré que Ben Ali et son Clan ont détourné entre 10 et 15 milliard de DT, c'est que on peut très bien redresser la barre avec une bonne gouvernance.

                  Le soulèvement contre Ben Ali est un investissement, certainement coûteux à court terme, mais très avantageux à moyen et long terme.

                  Mais ça reste un chemin très délicat et les risques sont multiples.

                  On espère juste que la prochaine génération bénéficie de cet investissement.

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par Carthage
                    Que peuvent faire trois mille personnes devant 10 millions de Tunisiens soit 0.3%
                    3000 salafistes djihadistes n'est certainement pas un nombre négligeable, c'est un chiffre énorme pour un pays de 10 millions d'habitants. Ces fous de Dieu seraient capables de mettre la Tunisie à genoux en sabotant son secteur touristique et son attractivité économique (effondrement des IDE).

                    Le gouvernement tunisien a donc toutes les raisons du monde de prendre très au sérieux cette menace et s'assurer qu'il n'y ait pas de dérives djihadistes.

                    Commentaire


                    • #11
                      Le gouvernement tunisien a donc toutes les raisons du monde de prendre très au sérieux cette menace et s'assurer qu'il n'y ait pas de dérives djihadistes.
                      J'ai parlé avec une personne bien placée dans les institutions tunisiennes, il ne fait aucun doute pour lui que ces gens sont manipulés et infiltrés par les laïco-benalistes pour causer du tort au pays... Comme l'épisode du franco-tunisien socialiste qui s'est fait passé à tabac vers 21h en été à Bizerte alors qu'à cette heure et à cette période de l'année les rues, et la corniche sont bondés!
                      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                      Commentaire


                      • #12
                        3000 salafistes activistes peuvent faire des degats considérables sur la poursuite du processus démocratique engagé,donc :"pas de liberté pour les ennemis de la liberté".

                        Commentaire


                        • #13
                          Comme bien sont ils au maroc ou en algérie ? Des milliers de jihadistes , j'ai l'impression que certains sous estiment les services tunisiens dans leur lutte contre ces salafistes alors que tout les pays sont touches par ce phénomène importe des pays du golf

                          Commentaire


                          • #14
                            @Haddou

                            ce qui fait la différence entre ces djihadistes des différents pays c'est le contexte respectif,ces gens deviennent activistes "enragés" dans des situations instables :Tunisie et encore plus Mali.
                            Du temps de Benali ces djihadistes existaient mais ne reconnaissant que les rapports de force qui n'était pas en leur faveur, ils s'écrasaient.

                            Commentaire


                            • #15
                              ce qui fait la différence entre ces djihadistes des différents pays c'est le contexte respectif,

                              PAR PRENPALATETE

                              JE SUIS D'ACCORD QUE LE CONTEXTE EST DIFFÉREND ET PROFITE DU LAXISME DU PARTI ANNAHDA ,MAIS SI LEURS AGISSEMENTS COMMENCENT A PORTER PRÉJUDICE AU PAYS ,FUITE DES TOURISTES , BAISSE DES IDE ? FERMETURE DES USINES ,FUITE DES CERVEAUX ET DES CAPITAUX CA M’ÉTONNE QU'ON VA RIEN FAIRE POUR SAUVER LE PAYS A COMMENCER PAR L’ÉQUIPE DE GHANNOUCHI ,CHAQUE CHOSE A SES LIMITES

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X