Le Maroc enregistre le plus fort taux d'accidents de la circulation dans le monde arabe. Une série de nouvelles mesures vise à changer ce triste record.
Les accidents de la circulation font chaque année quatre mille victimes. Pour réduire ce chiffre, la police devra afficher une intransigeance absolue envers les infractions commises, même par des personnes haut placées, selon le Premier ministre Abdelilah Benkirane.
"Si moi-même je commets une infraction, l’agent devra faire son travail. Les policiers ne doivent pas avoir peur. Je suis prêt à recevoir les témoignages concernant une quelconque mesure prise contre un agent qui aura fait son travail convenablement", a relevé le chef du gouvernement le 7 novembre devant la Chambre des conseillers.
Benkirane a souligné l'importance du facteur humain dans ce type d'accidents. En effet, selon les chiffres officiels, l’élément humain est la cause principale de 94 pour cent des accidents.
Le Maroc est en tête du classement des accidents de la circulation dans le monde arabe et le sixième à l’échelle internationale. Ces derniers mois, les accidents d'autocars à eux seuls ont coûté la vie à des dizaines de personnes et en ont blessé gravement de nombreuses autres. En juillet, un seul accident d’autocar a causé la mort de quarante-deux personnes.
Les responsabilités doivent être clairement définies, selon le conseiller Taoufik Kamil. Ce bain de sang routier a coûte la vie à des milliers de personnes chaque année, dont un tiers en milieu urbain. Il a demandé une refonte du Code de la route mis en œuvre en 2010.
Le parlementaire Mehdi Zerkou estime pour sa part que le problème réside dans l'application de la loi.
Le conseiller Hassan Aglim a tenu à souligner la nécessité d’axer les efforts sur la gouvernance et la lutte contre l’économie de rente incarnée par l’octroi des agréments. Les chauffeurs de taxis, à titre d’exemple, se trouvent dans l’obligation de payer le droit d’entrée et un loyer mensuel au propriétaire de l'agrément. Faute de moyens, ils ne prennent pas soin du véhicule et enchaînent les heures de travail, ce qui peut favoriser les accidents. Les parlementaires ont appelé à octroyer l’autorisation directement aux professionnels. Quant à lui, Abdelilah Benkirane a signalé que le système des agréments sera annulé.
En 2013, le gouvernement mettra en place de nouvelles règles. Ceux qui ont déjà les agréments continueront à en bénéficier, mais ils n'auront plus la capacité d'en émettre de nouveaux.
En outre, le ministre de l'Equipement et des Transports Aziz Rabbah a indiqué qu'une enveloppe de 2 milliards de dirhams (180 millions d'euros) avait été affectée à l'investissement dans la sécurité routière sur la période 2012-2013. Un appel d'offres sera lancé pour utiliser les nouvelles technologies et généraliser les radars fixes et mobiles.
Source: Magharebia
Les accidents de la circulation font chaque année quatre mille victimes. Pour réduire ce chiffre, la police devra afficher une intransigeance absolue envers les infractions commises, même par des personnes haut placées, selon le Premier ministre Abdelilah Benkirane.
"Si moi-même je commets une infraction, l’agent devra faire son travail. Les policiers ne doivent pas avoir peur. Je suis prêt à recevoir les témoignages concernant une quelconque mesure prise contre un agent qui aura fait son travail convenablement", a relevé le chef du gouvernement le 7 novembre devant la Chambre des conseillers.
Benkirane a souligné l'importance du facteur humain dans ce type d'accidents. En effet, selon les chiffres officiels, l’élément humain est la cause principale de 94 pour cent des accidents.
Le Maroc est en tête du classement des accidents de la circulation dans le monde arabe et le sixième à l’échelle internationale. Ces derniers mois, les accidents d'autocars à eux seuls ont coûté la vie à des dizaines de personnes et en ont blessé gravement de nombreuses autres. En juillet, un seul accident d’autocar a causé la mort de quarante-deux personnes.
Les responsabilités doivent être clairement définies, selon le conseiller Taoufik Kamil. Ce bain de sang routier a coûte la vie à des milliers de personnes chaque année, dont un tiers en milieu urbain. Il a demandé une refonte du Code de la route mis en œuvre en 2010.
Le parlementaire Mehdi Zerkou estime pour sa part que le problème réside dans l'application de la loi.
Le conseiller Hassan Aglim a tenu à souligner la nécessité d’axer les efforts sur la gouvernance et la lutte contre l’économie de rente incarnée par l’octroi des agréments. Les chauffeurs de taxis, à titre d’exemple, se trouvent dans l’obligation de payer le droit d’entrée et un loyer mensuel au propriétaire de l'agrément. Faute de moyens, ils ne prennent pas soin du véhicule et enchaînent les heures de travail, ce qui peut favoriser les accidents. Les parlementaires ont appelé à octroyer l’autorisation directement aux professionnels. Quant à lui, Abdelilah Benkirane a signalé que le système des agréments sera annulé.
En 2013, le gouvernement mettra en place de nouvelles règles. Ceux qui ont déjà les agréments continueront à en bénéficier, mais ils n'auront plus la capacité d'en émettre de nouveaux.
En outre, le ministre de l'Equipement et des Transports Aziz Rabbah a indiqué qu'une enveloppe de 2 milliards de dirhams (180 millions d'euros) avait été affectée à l'investissement dans la sécurité routière sur la période 2012-2013. Un appel d'offres sera lancé pour utiliser les nouvelles technologies et généraliser les radars fixes et mobiles.
Source: Magharebia
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