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A l’heure où les pays de l’Afrique de l’Ouest préparent une opération militaire au Mali afin d’y déloger les antennes régionales d’Al Qaida qui contrôle la grande partie de ce pays, le Maroc annonce l’arrestation d’une cellule dédiée à l’embrigadement de volontaires marocains destinés à renforcer les rangs des groupes terroristes.
Après l’Irak, le Mali est la nouvelle destination des recruteurs de jihadistes. Le Maroc offre un potentiel de combattants et de bombes humaines que cherchent les groupes terroristes. Un engouement qui n’échappe pas à la vigilance des services de sécurité. Ils viennent, d’ailleurs, de démanteler une nouvelle cellule spécialisée dans « l’embrigadement et l’enrôlement de jeunes marocains imprégnés des idées d’"Al Qaïda", dans le dessein de les envoyer dans la région du Sahel », indique un communiqué du ministère de l’Intérieur rendu public ce samedi. Le groupe en question est « composé de plusieurs membres opérant dans les villes de Nador, Casablanca, Guercif, Laâyoune et Kalâat des Sraghna », souligne le texte du département de Mohand Laenser. Son chef présumé, un ressortissant malien, est tombé, également, lors de ce coup de filet des services de la sûreté.
20 apprentis terroristes envoyés au Mali
Les chefs de cette cellule ont pu envoyer « plus de vingt volontaires-dont les identités ont été déterminées- pour le jihad dans les rangs d’ Al Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI) et son allié le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) dans le nord du Mali, où ils suivaient des entrainements militaires en vue de les associer à des opérations terroristes dans la région », précise le même communiqué.
Les investigations menées conjointement entre les services de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont établi « qu’au début de ses activités terroristes, le réseau a envoyé quelques-uns de ses éléments en Libye en tant que première étape sur le chemin de l’intégration desdites organisations terroristes, avant de se lancer dans le recrutement de volontaires depuis le Maroc et de les acheminer clandestinement vers le Sahel à travers les frontières maroco-algériennes, en collaboration avec les dirigeants de l’organisation Al Qaïda qui facilitaient leur entrée dans le Nord du Mali et leur versaient des sommes d’argent ».
L’annonce du démantèlement d’une cellule terroriste en relation avec le Mali est le deuxième du genre après celui du 5 novembre.
ya biladi
Après l’Irak, le Mali est la nouvelle destination des recruteurs de jihadistes. Le Maroc offre un potentiel de combattants et de bombes humaines que cherchent les groupes terroristes. Un engouement qui n’échappe pas à la vigilance des services de sécurité. Ils viennent, d’ailleurs, de démanteler une nouvelle cellule spécialisée dans « l’embrigadement et l’enrôlement de jeunes marocains imprégnés des idées d’"Al Qaïda", dans le dessein de les envoyer dans la région du Sahel », indique un communiqué du ministère de l’Intérieur rendu public ce samedi. Le groupe en question est « composé de plusieurs membres opérant dans les villes de Nador, Casablanca, Guercif, Laâyoune et Kalâat des Sraghna », souligne le texte du département de Mohand Laenser. Son chef présumé, un ressortissant malien, est tombé, également, lors de ce coup de filet des services de la sûreté.
20 apprentis terroristes envoyés au Mali
Les chefs de cette cellule ont pu envoyer « plus de vingt volontaires-dont les identités ont été déterminées- pour le jihad dans les rangs d’ Al Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI) et son allié le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) dans le nord du Mali, où ils suivaient des entrainements militaires en vue de les associer à des opérations terroristes dans la région », précise le même communiqué.
Les investigations menées conjointement entre les services de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont établi « qu’au début de ses activités terroristes, le réseau a envoyé quelques-uns de ses éléments en Libye en tant que première étape sur le chemin de l’intégration desdites organisations terroristes, avant de se lancer dans le recrutement de volontaires depuis le Maroc et de les acheminer clandestinement vers le Sahel à travers les frontières maroco-algériennes, en collaboration avec les dirigeants de l’organisation Al Qaïda qui facilitaient leur entrée dans le Nord du Mali et leur versaient des sommes d’argent ».
L’annonce du démantèlement d’une cellule terroriste en relation avec le Mali est le deuxième du genre après celui du 5 novembre.
ya biladi