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Algérie 22 barrages sont remplis à 100%, 9 à plus de 90%, 6 à plus de 70%

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  • Algérie 22 barrages sont remplis à 100%, 9 à plus de 90%, 6 à plus de 70%

    mardi 20 novembre 2012 18:37 Décidément, la météo se montre plus clémente avec l’Algérie cette année. L’année s’annonce plus prolifique dans l’apport pluviométrique. Le taux de remplissage de l’ensemble des 60 barrages en exploitation en Algérie est à son plus haut niveau depuis trois ans, augurant une bonne saison agricole mais aussi et surtout une amélioration conséquente en matière de réserves pour l’alimentation en eau potable des ménages et des industries.

    On est bien loin de la crise hydrique enregistrée en 2000 et où le gouvernement avait même envisagé l’importation de l’or bleu pour couvrir les besoins de la population. Au fait, la réserve totale de l’ensemble de ces barrages, répartis sur les différentes régions du pays, a atteint les 4 milliards de mètres cubes, soit presque le double de ce qu’elle était il y a à peine quelques mois.

    Important apport à l’agriculture
    Un apport de 240 millions de m3 a été enregistré en l’espace de 15 jours. Sur l’ensemble de ces barrages, 22 sont remplis à 100%, 9 à plus de 90%, 6 à plus de 70% et 9 ont un taux supérieur à 50%. Le taux de remplissage le plus important a été enregistré dans la région de l’Ouest de l’Algérie (13 barrages) avec 80,47 % (contre 45,74 % à la même période 2008). La région de l’Ouest, qui souffre habituellement d’un déficit structurel en pluies, a vu ses apports presque doubler cette année. Cette évolution positive a pu être obtenue à la faveur d’une activité pluvieuse se traduisant par une reconstitution « non négligeable » des réserves des barrages dans la région Ouest de l’Algérie. Le Centre, qui compte 12 barrages, vient en seconde position avec 79,86% (contre 75,93%), suivi par l’Est du pays (20 barrages) avec 69,55% (contre 63,98%) et Cheliff (15 barrages) avec 55,38% (contre 24,1%), précise le ministère. Ces apports pluviométriques ont été également bénéfiques pour les nappes souterraines, a-t-on affirmé de même source. Suites aux fortes pluies abattues ces derniers jours sur le srégions du pays, le taux de remplissage des barrages a considérablement augmenté pour avoisiner 100% dans certains ouvrages hydrauliques notamment à l’Est du pays, et se situant au de-là de 90% aux barrages du Centre et de l’ouest. Ainsi, Les capacités de stockage des eaux de pluie sont renforcées d’une manière satisfaisante selon des responsables du même secteur qui mettent en relief l’apport que porte cette importante pluviométrie à l’agriculture de même que pour satisfaire les besoins de la population. Par conséquent, les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de m3, dont 12 milliards de ressources superficielles et 2 milliards de ressources souterraines dans le Nord et 5,2 milliards de m3 dans le Sud (superficielles et souterraines). Chlef Un apport d’eau de plus de deux millions de mètres cubes Cette quantité a été enregistrée dans les barrages d’Oued Fodda et Sidi Yacoub, dans la wilaya de Chlef suite aux dernières chutes de pluies, selon la Direction de l’hydraulique. "Cet apport est appelé à évoluer davantage dans les prochains jours", a observé la même source, qui fait état d’un volume global d’eau emmagasiné actuellement au niveau des deux ouvrages de près de 200 millions de m3, dont 2 millions pour celui de Oued Fodda et 168,7 millions de m3 pour Sidi Yacoub. Ce dernier ouvrage, d’une capacité théorique de 225 millions de m3, est destiné à alimenter en eau potable les localités de la partie nord-ouest de la wilaya et irriguer une partie de la plaine du Chélif, tandis que celui d’Oued Fodda est consacré principalement à l’irrigation. Le taux de remplissage des 65 barrages en exploitation à travers le territoire national a atteint 65%. Ce taux représente une quantité d'eau de 4,41 milliards de m3 emmagasinée. C'est la région Est avec 23 barrages, qui a connu le taux de remplissage le plus élevé du pays avec une moyenne de 85% dont 14 barrages remplis à 100%. Il s'agit, entre autres, de ceux de Zit El Anba et de Beni-Zid (Skikda) et de Babar (Khenchela). Le plus grand barrage en Algérie de Beni Haroun à Mila est rempli à 95%. La région Centre (12 barrages) a enregistré un taux de remplissage de 57%, dont quatre remplis à 100%. Il s'agit de Tichy Haf, et par ricochet, les capacités de stockage ne cessent d’accroître dans diverses wilayas.

    Extension des ressources en eau grâce à 96 barrages prévus en 2016
    Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de m3, dont 12 milliards de ressources superficielles et 2 milliards de ressources souterraines dans le Nord et 5,2 milliards de m3 dans le Sud (superficielles et souterraines).Les perspectives de l’eau en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi que le lien entre dessalement et énergies renouvelables ont fait l’objet d’un atelier de réflexion qui a eu lieu, hier, à l’hôtel Sheraton. Organisé, conjointement par la Banque mondiale et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du gouvernement algérien, cette rencontre a pour objectif de partager les résultats de l’étude régionale des pays du MENA sur le dessalement et les énergies renouvelables avec les partenaires concernés, à savoir les institutions publiques et privées, y compris le monde universitaire et les groupes de réflexion de recherche ayant un intérêt pour les secteurs de l’eau et de l’énergie en Algérie. Il s’agit pour les différents intervenants d’identifier les secteurs de collaboration pour des études continues de cas en Algérie. « L’étude de cas se concentrera sur les sujets similaires de dessalement et énergies renouvelables, mais pour une ville spécifique », a notamment indiqué le Dr Bekele Debele Narew, représentant de la Banque mondiale. Il n’a pas manqué de citer les pays du MENA qui font face à des choix stratégiques critiques dans le secteur de l’eau. La situation actuelle en la matière n’a pas été omise. Les intervenants ont souligné que l’essentiel des besoins en eau est couvert par des aquifères fossiles qui s’épuisent vite, et par des sources impliquant le recyclage d’eaux usées et de dessalement.

    L’envasement menace certains ouvrages hydriques
    En dépit des entraves soulevées dans la gestion des ouvrages hydriques, un cadre du même secteur indique que « certains projets sont déjà lancés, et ont atteint un taux de réalisation très avancé ». Les capacités d’emmagasinage des eaux de pluie restent, toutefois, compromises par bien de nombreuses contraintes de différente nature. L’envasement des versants de barrages figure parmi ces entraves qui préoccupent aussi bien les responsables que les agriculteurs, du fait, s’explique-t-on, que la capacité de stockage diminue considérablement au niveau des anciens ouvrages réalisés depuis des décennies d’années. Les experts de l’hydraulique soulignent, à cet égard, que les boues cumulées au fil du temps obstruent les conduites et portent, par-là, préjudice au reste des équipements. Des ingénieurs activant au niveau des barrages du Centre, notamment de celui de Kaddara, dans la wilaya de Boumerdés, tiennent à préciser que le désenvasement opéré avant 1998 a prouvé ses limité, à cause de moyens et techniques traditionnelles utilisées jusqu"ici.La modernisation des outils d’intervention au domaine de l’hydraulique s’impose, plus que jamais, vu les nombreux défis à relever, spécialement le défi naturel » C’est pourquoi, on insiste désormais sur l’augmentation de la capacité de stockage des barrages en exploitation pour les cinq prochaines années, ce qui permettra, non seulement de renforcer la sécurisation de la disponibilité en eau potable, mais aussi de régler les insuffisances constatées, et qui empêchent d’étendre la superficie des périmètres irrigués. Selon un cadre du ministère des Ressources en eau, ces capacités d’emmagasinage s’accroîtront plus en plus, si bien que l’Algérie disposera d’ici à 2016 de 96 barrages d’une capacité globale de 9 milliards de mètres cubes Il a par ailleurs insisté sur l’augmentation de la capacité de stockage des barrages en exploitation pour les cinq prochaines années, ce qui permettra non seulement de renforcer la sécurisation de la disponibilité en eau potable mais aussi d’étendre la superficie des périmètres irrigués. Le même responsable a, en outre, rappelé que les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de mètres cubes, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (nord) et 5,2 milliards de mètres cubes dans le Sud (superficielles et souterraines. Grâce à tout cela, l’Algérie a largement dépassé les critères de la Banque mondiale en matière d’accès à l’eau potable, avec un taux national de raccordement de plus de 93%.
    Hamid Meghiche

  • #2
    Oui il ya aussi des barrages PLEIN DE SABLE ET DE VASES à 99% POUR FERGOUG W DE MASCARA , et a 50% pour ceux de la region de Temecen
    et tous les autres barrages construit avant 10 ans sont remplis a 10% de vases et terre par année.

    LA CAUSE EST UNE VISION DE L ENTRETIEN DES BARRAGES PLUS QUE DEPASSEE.

    ET IL FAUDRAIT INSTALLER AU NIVEAU DE CHAQUE BARRAGE UNE INTALLATION AVEC PENICHES ET DRAGUEURS TOUT LE LONG DE L ANNEE ET JAMAIS SEULEMENT PONCTUELLEMENT IDEE COMPLETEMENT ABSURDE ET RAINGARDE.
    Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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