Les autorités algériennes n’ont pas tardé à démentir l’information rapportée hier par certains quotidiens nationaux, en disant que notre consul à Tombouctou (Mali) a été légèrement blessé lors d'incidents armés. Tout en soulignant que les services de l’ambassade d’Algérie à Bamako et de son consulat à Gao n’ont enregistré, jusqu’à présent, aucune plainte ou doléance de la part des membres de la communauté nationale établis au Mali.
«Le ministère, qui suit de très près les développements que connaît la situation au Mali, est en contact permanent avec notre ambassade à Bamako et notre consulat à Gao pour s’enquérir des conditions de séjour des membres de notre communauté établies dans ce pays frère», a assuré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à la presse.
«Notre représentation diplomatique et consulaire est à l’écoute des membres de notre communauté, estimée à 200 personnes, afin de lui apporter, en cas de besoin, toute l’aide nécessaire à sa sécurité et son bien-être », a-t-il ajouté. Face à cette situation d’insécurité et d’instabilité, notamment dans le Nord du Mali, depuis le coup d’Etat militaires le 22 mars dernier contre le président Amadou Toumani Touré, des centaines d’Algériens se sont enfuis vers le Sud de ce pays, selon des sources sécuritaires, alors que d’autres ont préféré rentrer en Algérie à travers les passages frontaliers.
Afin de rétablir l’ordre et de rendre le pouvoir au civil dans le pays, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décidé, de la mise en place immédiate de sa force militaire «d’attente» dans ce pays.
«Nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d’attente de la Cédéao, en demandant au comité des chefs d’état-major de se réunir dès cette semaine à Abidjan pour voir les modalités d’activation de cette force», a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l’organisation, à l’issue de son sommet organisé avant-hier à Dakar sur la situation au Mali où la Cédéao avait décidé d’imposer un «embargo total», diplomatique, économique financier et autres, aux autorités militaires au pouvoir au Mali. «La situation au Mali est très grave, c’est un coup contre la démocratie et une atteinte à l’intégrité territoriale de ce pays», a affirmé Ouattara, ajoutant que ce ce se passe actuellement dans dans le pays n’est pas acceptable . « Le retour à l’ordre constitutionnel et à l’intégrité territoriale doivent se faire dans les plus brefs délais».
Par ailleurs, la Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a exprimé hier sa préoccupation concernant le risque que font peser les combats entre armée et rebelles touarègues autour du site du patrimoine mondial de Tombouctou, au nord du Mali. Elle a rappelé l'obligation internationalement reconnue des pays à sauvegarder leur patrimoine en temps de guerre. «J'appelle les autorités maliennes et les factions belligérantes à respecter le patrimoine et les engagements du pays en tant que signataire de la convention de 1972 sur le patrimoine mondial», a-t-elle déclaré. La Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses protocoles, les armées doivent éviter d'utiliser ou de causer des dommages aux biens du patrimoine culturel en temps de guerre.
"l’actualité quotidien national"
«Le ministère, qui suit de très près les développements que connaît la situation au Mali, est en contact permanent avec notre ambassade à Bamako et notre consulat à Gao pour s’enquérir des conditions de séjour des membres de notre communauté établies dans ce pays frère», a assuré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à la presse.
«Notre représentation diplomatique et consulaire est à l’écoute des membres de notre communauté, estimée à 200 personnes, afin de lui apporter, en cas de besoin, toute l’aide nécessaire à sa sécurité et son bien-être », a-t-il ajouté. Face à cette situation d’insécurité et d’instabilité, notamment dans le Nord du Mali, depuis le coup d’Etat militaires le 22 mars dernier contre le président Amadou Toumani Touré, des centaines d’Algériens se sont enfuis vers le Sud de ce pays, selon des sources sécuritaires, alors que d’autres ont préféré rentrer en Algérie à travers les passages frontaliers.
Afin de rétablir l’ordre et de rendre le pouvoir au civil dans le pays, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décidé, de la mise en place immédiate de sa force militaire «d’attente» dans ce pays.
«Nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d’attente de la Cédéao, en demandant au comité des chefs d’état-major de se réunir dès cette semaine à Abidjan pour voir les modalités d’activation de cette force», a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l’organisation, à l’issue de son sommet organisé avant-hier à Dakar sur la situation au Mali où la Cédéao avait décidé d’imposer un «embargo total», diplomatique, économique financier et autres, aux autorités militaires au pouvoir au Mali. «La situation au Mali est très grave, c’est un coup contre la démocratie et une atteinte à l’intégrité territoriale de ce pays», a affirmé Ouattara, ajoutant que ce ce se passe actuellement dans dans le pays n’est pas acceptable . « Le retour à l’ordre constitutionnel et à l’intégrité territoriale doivent se faire dans les plus brefs délais».
Par ailleurs, la Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a exprimé hier sa préoccupation concernant le risque que font peser les combats entre armée et rebelles touarègues autour du site du patrimoine mondial de Tombouctou, au nord du Mali. Elle a rappelé l'obligation internationalement reconnue des pays à sauvegarder leur patrimoine en temps de guerre. «J'appelle les autorités maliennes et les factions belligérantes à respecter le patrimoine et les engagements du pays en tant que signataire de la convention de 1972 sur le patrimoine mondial», a-t-elle déclaré. La Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses protocoles, les armées doivent éviter d'utiliser ou de causer des dommages aux biens du patrimoine culturel en temps de guerre.
"l’actualité quotidien national"
Commentaire