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Il a animé hier son dernier meeting de campagne à Alger

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    Il a animé hier son dernier meeting de campagne à Alger


    Mohcine Belabbas : “Bouteflika représente un monde fini”


    Par : Arab Chih

    Pour le président du RCD, l’actuel chef de l’État est “l’homme d’un système qui a conduit le pays à une régression morale et politique jamais égalée” et “le monde fini qu’il représente est celui des Ben Ali, Kadhafi, Moubarak, Saleh et autres Assad”.

    C’est par des “Djazaïr hourra democratia” (Algérie libre et démocratique) que Mohcine Belabbas, président du RCD, a été accueilli par les nombreux citoyens d’Alger, jeunes pour la plupart, venus assister à son meeting animé hier après-midi à la salle Sierra-Maestra de Sidi M’hamed, à Alger. Direct et plein d’enthousiasme, le président du RCD a abordé l’essentiel des thématiques (corruption, harga, logement…) qui meublent le débat public pour essayer de convaincre les Algérois d’aller voter. D’emblée, il a tenu à tordre le cou à un cliché qui a la peau dure : les Algériens ne s’intéressent plus à la politique. “Pendant cette campagne électorale, j’étais dans plusieurs wilayas du pays (Batna, Béjaïa, Chlef, Illizi, Tizi Ouzou, etc.) et partout où je me suis rendu, les citoyens, notamment les jeunes, ont montré leur intérêt pour la chose politique et ils veulent s’impliquer car la politique, ce n’est pas la corruption, la hogra ou l’indignité. La politique, c’est l’art de trouver des solutions aux problèmes des citoyens”, a-t-il martelé. “Les gens de l’intérieur du pays m’ont dit que le problème est à Alger. Levez-vous, citoyens d’Alger, pour défendre vos droits et remettre sur les rails le pays. Rien ne peut se faire sans la pression directe et permanente du citoyen”, a-t-il ajouté. Contexte électoral oblige, Mohcine Belabbas a invité les citoyens à accorder leur confiance aux candidats du RCD, “le seul parti qui oblige ses élus à rendre des comptes de leur gestion, chaque année, à la population et à écouter ses doléances”, assure-t-il.
    Selon lui, les citoyens doivent s’impliquer fortement dans les locales du 29 novembre. “Cette élection compte parce qu’il s’agit d’élire ceux qui vont gérer notre quotidien immédiat et redonner espoir aux Algériens à travers une gestion transparente et performante. Mais aussi, élire ceux avec qui nous allons nous mobiliser pour arracher plus de prérogatives pour nos maires et plus de moyens pour nos communes parce qu’il faut plus de moyens aux élus et plus de financement pour les communes”, a-t-il argumenté.
    M. Belabbas n’a pas manqué de rappeler que les élections de cette année interviennent dans “une conjoncture particulière”, le 50e anniversaire de l’Indépendance qui coïncide avec une impasse historique. “50 ans après le recouvrement de l’Indépendance nationale, le régime algérien continue de reconduire l’échec et bloquer le développement national. Les signes de désordres institutionnels que vous avez remarqués, comme nous, sont autant de menaces pour l’avenir immédiat de la nation”, a-t-il affirmé. “Mais c’est une erreur que de mettre ce monumental désastre sur le compte du seul chef de l’État actuel, même s’il a plus de responsabilité que d’autres car s’il avait assumé et respecté sa fonction, il aurait mieux utilisé les moyens exceptionnels dont dispose la nation.” “Le chef de l’État incarne un monde finissant. Il est l’homme d’un système qui a conduit le pays à une régression morale et politique jamais égalée. Il est l’homme d’un ordre mondial à l’agonie. Le monde fini qu’il représente est celui des Ben Ali, Kadhafi, des Moubarak, des Saleh et autres Assad.” “Comme eux, il a fait de la corruption une stratégie pour la gouvernance. Comme eux, il a usé et abusé du népotisme et des fraudes électorales pour se maintenir au pouvoir. Comme eux, il a travaillé à diviser le corps social et étouffer toutes les catégories extérieures au clan. Comme eux, il fait du régionalisme une politique officielle. Comme eux, il fait des médias audiovisuels des instruments de propagande du régime où l’opposition est exclue. Comme eux, il s’appuie sur les services spéciaux pour asseoir son hégémonie et combattre toute opposition politique”, a-t-il ajouté. Malgré l’état de délabrement dans lequel se trouve le pays, M. Belabbas estime qu’il faut garder espoir. “Il y a des raisons d’espérer. Des citoyens issus de toutes les régions d’Algérie adhèrent au combat démocratique et assument le programme du RCD. Ils ont su résister à des pressions indignes d’une administration d’État qui les pressaient de quitter le Rassemblement, déclaré ‘parti antinational’’. “Ces Algériens représentent la fierté et l’espoir de l’Algérie”, a-t-il expliqué. Et de poursuivre : “Au RCD, nous savons que notre pays regorge d’énergie, de compétences, de savoir-faire et de dévouement. Ils sont dans la jeunesse, dans le monde du travail, chez la femme, dans notre émigration”. Mohcine Belabbas remet sur la table les propositions de son parti sur la prochaine révision constitutionnelle, notamment la limitation des mandats présidentiels à deux mandats de quatre ans chacun et non pas sept ans comme le souhaitent les tenants du pouvoir.

    Liberté

    A. C.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Frasques de campagne: DES PROXÉNÈTES ET DES IVROGNES, TÊTES DE LISTES

    ............................
    Dernière modification par khaly, 27 novembre 2012, 11h16.
    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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    • #3
      BEJAIA: Batailles rangées entre militants

      Les partisans des partis en lice, chauffés à blanc, en sont arrivés aux mains dans plusieurs localités.

      La clôture de la campagne électorale intervenue dimanche soir à minuit a été émaillée d'incidents regrettables dans plusieurs communes de la wilaya de Béjaïa. Au-delà des discours développés, qui n'étaient pas vraiment à la hauteur, les partisans des partis en lice, chauffés à blanc, en sont arrivés aux mains.

      Après 21 jours, durée de la campagne officielle, marquée par des discours creux ponctués d'insultes, de messages haineux et autres critiques mal à-propos, la violence verbale a vite cédé la place à la brutalité physique qui n'a de valeur que d'illustrer la déchéance d'une classe politique dirigée par des acteurs peu soucieux de la mesure et de la pédagogie nécessaire pour faire évoluer les mentalités dans la société.

      Même l'institution universitaire n'a pas été épargnée. Dans la nuit de samedi à dimanche, la chambre d'un étudiant, qui s'est fait auteur d'une dénonciation, a été incendiée à la résidence universitaire des 1000 lits. Cet étudiant avait stigmatisé, lors d'une table ronde organisée par le comité avec quelques têtes de listes APW, les malversations dans la gestion des oeuvres universitaires. Une représaille violente qui n'est pas loin du climat politique délétère de la campagne électorale qui vient de s'achever.

      Les acteurs politiques ont tellement versé dans le verbe facile, abordant des questions touchant parfois à l'honneur des gens, qu'ils ont fini par provoquer l'irréparable dans certaines municipalités. Des voisins d'un même village ou quartier et parfois d'une même famille se sont affrontés pour le compte des protagonistes qui aspirent aux commandes locales.

      Qu'en sera-t-il des lendemains? La nuit de dimanche à lundi a été marquée à Tinebdar par une bataille rangée entre les partisans de deux listes.
      La provocation verbale de vigueur depuis le début de la campagne, s'est soldée par une situation qui n'aurait jamais pu avoir lieu si les acteurs avaient en tête le souci de donner l'exemple dans la parole et le geste.

      A El Kseur, la ville a été coupée en deux. Deux partis politiques en ont fait leurs chasses gardées où la parole de l'adversaire 'n'a pas le droit de cité.
      Durant la même nuit, les afficheurs des deux partis politiques se sont affrontés violemment au chef-lieu de wilaya.

      Aucune partie ne s'est contentée de son espace d'affichage dans cet ultime recours. Des exemples similaires sont légion dans les quatre coins de la wilaya où la bataille des mots s'est transformée au finish en un affrontements dont les inconséquences ne seront mesurées qu'après le scrutin. La Kabylie, qui fut longtemps un havre de paix où l'action politique était des plus pacifiques, est devenue ces dernières années une arène où tous les coups sont permis.

      L'ouverture démocratique amorcée au lendemain des événements d'octobre 1988 a donné lieu à la création d'une multitude de formations politiques.
      Les partis politiques, qui étaient censés produire une élite à même de conduire les affaires des collectivités et du pays, ont failli incontestablement à leur mission première. La preuve en est dans cette désertion qui frappe de plein fouet leurs rangs ces dernières années.

      Par Arezki SLIMANI
      l'Expression
      Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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