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Glencore-Xstrata, naissance d'un géant

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    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...08311&langid=2

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    Citation 1 :

    Les actionnaires approuvent la fusion Glencore/Xstrata

    Créé le 20-11-2012 à 17h01 - Mis à jour à 18h45
    par Clara Ferreira-Marques et Emma Farge

    LONDRES/ZOUG (SUISSE) - Les actionnaires de Glencore et de Xstrata ont massivement approuvé mardi le rachat du groupe minier par le géant du négoce pour 31 milliards de dollars (23,4 milliards d'euros), ouvrant la voie à la création d'un nouveau géant des matières premières.

    Après neuf mois de rebondissements, de bras de fer entre le conseil d'administration de Xstrata et ses grands actionnaires, sans parler des années de discussions en coulisse, le projet de fusion touche au but et vient couronner le succès de son chef d'orchestre, le directeur général de Glencore Ivan Glasenberg.

    Quelques heures après un vote à 99,4% des actionnaires de Glencore, 78,88% des actionnaires de Xstrata ont approuvé la fusion, tout en rejetant, comme prévu, une clause controversée concernant la rémunération des dirigeants du groupe minier.

    Ce rejet, à 78,4%, de la clause sur le maintien et la rémunération des dirigeants, porte un coup au directeur général du groupe minier, Mick Davis, et à son président, John Bond.

    Ce dernier a d'ailleurs annoncé dans la foulée son intention d'abandonner son poste dès qu'un remplaçant lui aura été trouvé.

    "Au vu de la décision des actionnaire de ne pas soutenir la recommandation du conseil d'administration, j'ai informé le conseil de Xstrata et le président en exercice de Glencore qu'une fois la fusion bouclée, j'avais l'intention de demander au conseil d'entamer un processus de nomination d'un nouveau président indépendant de Glencore Xstrata plc", a-t-il déclaré.

    RÉMUNÉRATIONS "MONUMENTALES"

    "Une fois que le processus aura abouti de façon satisfaisante, sous le contrôle du comité des nominations du conseil de Glencore Xstrata plc, je me retirerai", a-t-il ajouté dans un communiqué à l'issue du vote qui a eu lieu en Suisse.

    Reste à la Commission européenne d'annoncer, d'ici jeudi, si elle donne son feu vert à l'opération ou si elle ouvre une enquête approfondie qui pourrait prendre plusieurs mois.

    La Commission a notamment souligné que la part de marché de cette nouvelle entité dans le secteur du zinc pourrait atteindre 50% et Glencore a d'ores et déjà accepté d'apporter des concessions portant sur le poids du futur ensemble sur ce marché. et

    Il restera enfin un dernier obstacle à lever, celui du feu vert des autorités chinoises de la concurrence. Ces dernières ne se fixent aucune date-butoir et cela risque de reporter la finalisation de l'accord.

    Selon des analystes, la décision de Pékin, premier consommateur mondial de matières premières, est difficle à prévoir. Elle pourrait réclamer des assurances sur le comportement de l'entité issue de la fusion plutôt qu'exiger des cessions pures et simples.

    Cette opération est toutefois une victoire pour les actionnaires activistes, qui ont poussé à modifier, tant les termes de l'offre, grâce au Qatar, que la clause sur les rémunérations, initialement posée comme étant une condition de l'opération.

    De fait, en septembre, sous la pression du fonds souverain du Qatar, Glencore avait relevé son offre pour la porter à 3,05 actions nouvelles par titre Xstrata, contre 2,8 auparavant.

    Qatar Holdings détient un peu plus de 12% de Xstrata
    , mais la structure complexe du projet de rapprochement permettait à des investisseurs détenant seulement 16,5% du capital d'y faire obstacle.

    Quant au fonds Knight Vinke, également l'un des actionnaires principaux de Xstrata, il a jugé que les rémunérations prévues pour ses dirigeants était "monumentales" et s'est dit sceptique quant à la capacité du conseil à représenter ses intérêts.

    A Londres, le titre Glencore a pris 1,58% à 330,8197 pence et Xstrata a gagné 3,11% à 984 pence, alors que l'indice des valeurs minières européennes a progressé de 0,42%.

    Juliette Rouillon pour le service français, édité par Catherine Monin

    Reuters



    Citation 2 :

    La CE approuve sous conditions la fusion Xstrata/Glencore

    jeudi 22 novembre 2012
    15h08

    BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a comme prévu validé jeudi le rachat du groupe minier Xstrata par le géant du négoce Glencore, après l'engagement pris par celui-ci de ramener sous 40% sa part du marché européen du zinc.

    Cet accord, que des sources proches du dossier avaient laissé prévoir mercredi, est l'un des plus importants jamais conclus dans le secteur minier, mais prévoit des concessions moins importantes que prévu par les spécialistes du secteur.

    Glencore devra ainsi renoncer à son accord commercial exclusif avec Nyrstar, premier producteur mondial de zinc, et vendre sa participation de 7,8% dans cette société, a dit la CE dans un communiqué.

    La fin des relations entre Glencore et Nyrstar libère 350.000 tonnes de zinc sur le marché européen, soit 16% du marché, et ramène la part du duo Glencore-Xstrata à moins de 40% - seuil à partir duquel les instances de régulation s'inquiètent du poids d'un acteur sur un marché - au lieu de 50%.

    "Cette proposition de concession garantit que la concurrence sur le marché européen du zinc est préservée, afin que les clients européens, comme les fabricants d'acier galvanisé ou les constructeurs automobiles, puissent continuer à produire des biens de consommation de qualité à des prix bas", a déclaré le commissaire européen à la Concurrence Joaquin Almunia.

    Parallèlement, Glencore a pris l'engagement de ne pas acheter de zinc à Nyrstar pendant une durée de dix ans, directement ou indirectement, et de ne pas l'empêcher de lui faire concurrence.

    Avec ces garanties, le groupe britannique n'aura pas à céder la fonderie allemande de Xstrata située à Nordenham, comme il l'avait proposé la semaine dernière à la CE, qui jugeait alors la concession sur Nyrstar insuffisante, ont précisé des sources.

    "Nous ne sommes pas du tout surpris par le fait que la transaction ait finalement reçu l'approbation de Bruxelles, mais nous sommes en revanche quelque peu surpris par l'indulgence de la CE", commentent dans une note les analyste de Jefferies.

    "Avec ce feu vert de l'UE reçu aujourd'hui, le projet de fusion fait un pas de plus vers sa réalisation", ajoutent-t-ils.
    Les actionnaires de Glencore et de Xstrata avaient massivement approuvé mardi le projet de rapprochement, une opération de 31 milliards de dollars environ.

    Il restera enfin un dernier obstacle à lever, celui du feu vert des autorités chinoises de la concurrence. Ces dernières ne se fixent aucune date-butoir et cela risque de reporter la finalisation de l'accord.

    Selon des analystes, la décision de Pékin, premier consommateur mondial de matières premières, est difficile à prévoir. Elle pourrait réclamer des assurances sur le comportement de l'entité issue de la fusion plutôt qu'exiger des cessions pures et simples.

    L'action Glencore gagnait 2,68% vers 14h00 GMT et celle de Xstrata prenait 2,71%.

    Foo Yun Chee, Véronique Tison et Catherine Monin pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten

    Reuters



    Dernière modification par Adama, 27 novembre 2012, 15h04.
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