Et finalement, l’Office des Changes a réagi pour bloquer l’hémorragie de devises prévisible suite à la décision de l’Espagne de conférer un titre de séjour aux étrangers qui achèteraient sur son sol un bien immobilier d’une valeur excédant 160.000 euros, soit environ deux millions de DH.
L’Office a donc fait savoir l’interdiction d’acheter tout bien immeuble à l’étranger sans son autorisation expresse, précisant que toute opération d’acquisition qui serait effectuée en dehors de cette procédure serait considérée comme de l’exportation illégale de devises, et tomberait ainsi sous le coup de la législation en vigueur.
Selon des sources bien informées, cette réaction de l’Office des Changes est intervenue suite au sentiment des dirigeants de cet organisme que les Marocains répondront en nombre à cette nouvelle politique espagnole et iraient acheter des biens chez le voisin du nord, à une période où les réserves de change au Maroc se réduisent très fortement et au moment où l’Etat a décidé de baisser significativement ses achats à l’extérieur pour préserver un seuil minimum de ces réserves.
L’Espagne a en effet décidé, dans le cadre de la lutte entreprise contre la crise économique et financière et dans l’objectif de mettre un terme au marasme que connaît le secteur de l’immobilier, d’offrir une carte de résident à tout étranger qui achèterait un bien immeuble de plus de 160.000 euros. Selon le secrétaire d’Etat au commerce, Jaime García-Legaz Ponce, l’objectif de cette initiative à l’étude au niveau du gouvernement espagnol est de réduire le trop-plein d’appartements invendus qui sont devenus propriétés des banques, sachant que les principaux marchés visés sont ceux de Chine et de Russie. Pour le responsable espagnol, dans les semaines à venir, l’Espagne annoncera une nouvelle politique de l’immigration prévoyant d’accorder le droit de résidence sur son sol aux étrangers qui y effectuent un investissement immobilier, indiquant au passage que cette politique est déjà en vigueur en Irlande et au Portugal et que d’autres pays européens sont en voie d’y adhérer aussi. Cette politique avait déjà été annoncée le 14 novembre dernier par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, dans une déclaration au parlement.
Quant au Maroc, et au cours des neuf premiers mois de 2012, il a vu ses réserves de change fondre de 4,5 milliards de DH en devises, passant de 21,5 milliards de DH en septembre 2011 à 17 milliards un an après. Ces réserves ont pâti des niveaux d’importations qui ont augmenté de 4,7 % pour se fixer à 248,62 milliards de DH en août. Cette forte augmentation est due essentiellement aux produits énergétiques dont les importations ont explosé de 7,6 %. La balance commerciale a reculé de 6,1 %, avec un déficit passé de 121,27 milliards de DH en août 2011 à 128,65 milliards en août dernier. Quant au taux de couverture des importations par les exportations, il a connu aussi une baisse de 48,9 % à 48,3% au cours de la même période.
panoramaroc
L’Office a donc fait savoir l’interdiction d’acheter tout bien immeuble à l’étranger sans son autorisation expresse, précisant que toute opération d’acquisition qui serait effectuée en dehors de cette procédure serait considérée comme de l’exportation illégale de devises, et tomberait ainsi sous le coup de la législation en vigueur.
Selon des sources bien informées, cette réaction de l’Office des Changes est intervenue suite au sentiment des dirigeants de cet organisme que les Marocains répondront en nombre à cette nouvelle politique espagnole et iraient acheter des biens chez le voisin du nord, à une période où les réserves de change au Maroc se réduisent très fortement et au moment où l’Etat a décidé de baisser significativement ses achats à l’extérieur pour préserver un seuil minimum de ces réserves.
L’Espagne a en effet décidé, dans le cadre de la lutte entreprise contre la crise économique et financière et dans l’objectif de mettre un terme au marasme que connaît le secteur de l’immobilier, d’offrir une carte de résident à tout étranger qui achèterait un bien immeuble de plus de 160.000 euros. Selon le secrétaire d’Etat au commerce, Jaime García-Legaz Ponce, l’objectif de cette initiative à l’étude au niveau du gouvernement espagnol est de réduire le trop-plein d’appartements invendus qui sont devenus propriétés des banques, sachant que les principaux marchés visés sont ceux de Chine et de Russie. Pour le responsable espagnol, dans les semaines à venir, l’Espagne annoncera une nouvelle politique de l’immigration prévoyant d’accorder le droit de résidence sur son sol aux étrangers qui y effectuent un investissement immobilier, indiquant au passage que cette politique est déjà en vigueur en Irlande et au Portugal et que d’autres pays européens sont en voie d’y adhérer aussi. Cette politique avait déjà été annoncée le 14 novembre dernier par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, dans une déclaration au parlement.
Quant au Maroc, et au cours des neuf premiers mois de 2012, il a vu ses réserves de change fondre de 4,5 milliards de DH en devises, passant de 21,5 milliards de DH en septembre 2011 à 17 milliards un an après. Ces réserves ont pâti des niveaux d’importations qui ont augmenté de 4,7 % pour se fixer à 248,62 milliards de DH en août. Cette forte augmentation est due essentiellement aux produits énergétiques dont les importations ont explosé de 7,6 %. La balance commerciale a reculé de 6,1 %, avec un déficit passé de 121,27 milliards de DH en août 2011 à 128,65 milliards en août dernier. Quant au taux de couverture des importations par les exportations, il a connu aussi une baisse de 48,9 % à 48,3% au cours de la même période.
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