Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Statut de la Palestine à l'ONU

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Statut de la Palestine à l'ONU

    Berlin dit non, Londres pose ses conditions

    L'Allemagne votera non à la résolution prévoyant l'octroi à la Palestine d'un statut d'État observateur non-membre à l'ONU. Le Royaume-Uni s'abstiendra, à moins, entre autres conditions, que les Palestiniens reviennent à la table des négociations.

    Après la France, la Russie, le Danemark, l’Espagne, l’Autriche, la Norvège, la Turquie et la Suisse ont annoncé mercredi qu'ils voteraient en faveur de l'octroi à la Palestine d'un statut d'État non membre observateur aux Nations Unies. L'Allemagne a annoncé en revanche qu'elle ne voterait pas en faveur d'un statut d'État non membre observateur aux Nations Unies pour la Palestine, tandis que la Grande-Bretagne posait ses conditions à un vote favorable.

    Londres hésite

    Londres s'abstiendra à moins que certaines conditions soient remplies. Le chef de la diplomatie britannique a annoncé souhaiter le retour immédiat des Palestiniens à la table des négociations."Nous sommes ouverts à l'idée de voter en faveur de la résolution si nous voyons que les Palestiniens fournissent publiquement des garanties" sur plusieurs points, notamment leur retour immédiat et sans conditions à la table des négociations, a dit William Hague devant les députés britanniques. "En l'absence de ces assurances, le Royaume-Uni s'abstiendra lors du vote", a-t-il ajouté.

    Berlin s’oppose

    Tout comme Israël et les États-Unis , l’Allemagne compte faire entendre son opposition. "Il n'y aura pas d'approbation de l'Allemagne à une telle résolution", a déclaré le porte-parole Steffen Seibert, lors d'un point de presse régulier à Berlin. L'Allemagne ne votera pas oui à une résolution pour que la Palestine obtienne un nouveau statut rehaussé d'"État observateur non-membre" à l'ONU, a déclaré mercredi un porte-parole du gouvernement allemand.

    Le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Andreas Peschke, a indiqué, lors de ce même point presse, que son ministre Guido Westerwelle avait téléphoné avec nombre de ses collègues mardi "s'efforçant de parvenir à une coopération étroite avec ses partenaires européens".

    "Le but est d'empêcher des conséquences négatives sur le processus de paix qui est déjà difficile", a-t-il ajouté. Il a reconnu qu'une position commune dans l'UE sur ce sujet était "difficile". Les Européens paraissent en effet désunis. La Lituanie a annoncé mercredi qu'elle s'abstiendrait lors du vote, faute d'une position commune de l'Union européenne

    FRANCE 24
Chargement...
X