Qu'est-ce qu'un maire, une municipalité ? dès que des hommes ont été obligés de se regrouper pour vivre en voisins, sont apparus les problèmes de promiscuité et de déchets; c'est la mission première du maire ( en dehors de la sécurité physique des citoyens ) de veiller à la sécurité et à l'hygiène sanitaires de la Cité, le recueil, le ramassage, l'éloignement des immondices et rejets liquides et solides en dehors de la Cité. A cette mission se greffe celle de la distribution de l'eau potable, même concédée.
La 2 ème mission porte sur la tenue scrupuleuse de l'état-civil, un acquis exceptionnel des algériens par rapport aux peuples qui leur ressemblent, acquis à préserver comme la prunelle de nos yeux, que certaines forces ont eu à coeur d'obérer...
Ensuite, le Maire, compétent, qualifié, disponible, intègre, veille aux préoccupations de ses citoyens : santé publique, école publique, disponibilité des denrées de base, facilité de circulation...
Enfin il a un rôle fondamental et essentiel en direction des plus démunis, des pauvres nécessiteux, des sans-abris; en Algérie il ne devrait pas y avoir un seul sans abri !
Ainsi le Maire émerge parmi ses concitoyens uniquement pour LES SERVIR ! la poilitique locale et la morale sont confondues, contrairement à ce que nous sussurrent habilement de soit-disants politologues avisés.
Le Maire jouit du respect, de la considération, de l"admiration ( lorsqu'il parvient à accomplir ses missions) de tous; il est assisté des services de l'Etat.
Est ce ainsi la réalité de ce pays ?
Le jour où les meilleurs d'entre nous entreront en compétition pour la fonction de Maire ou de membre de la municipalité, ce sera le signe d'un avancement considérable de notre société, un Maire qu'on élit librement et qui rend compte en fin de mandat; il rend compte aussi tous les jours à la Loi, aux règles de l'art.
La réalité est autre : humilié, insulté ( comme d'ailleurs dit-on tous les "collaborateurs" des décideurs uniques que sont les walis...), convoqué, il n'a de cesse, naturellement de se protéger, de toutes les façons possibles, de participer aux formes d'accapparemment qui existent naturellement dans une société non démocratique, de cooptation...ainsi il se met rapidement en situation de dépendance, il est "tenu"...
La commune est, après la famille, la cellule de base de la société, si les choses s'y passent de manière incorrecte, toute la société en souffre.
En 1967, l'Etat algérien avait bien vu ! l'institution débutante de la commune, élue, même avec des élus qui étaient illettrés, au sein du parti unique, avait donné un souffle au pays ( ne parlons pas de l'étage wilaya et de son rôle !...).
Ainsi, si on observe les choses de façon objective, on peut dire que les temps en sont encore au biologique, au physique, au concret immédiat matériel, dans nos pays; il est inconçevable d'imaginer que l'intelligence prenne sa place dans la société, le temps est au biologique, à la force, point.
Si l'intelligence était présente, on la verrait à ce niveau de l'organisation sociale, en espace et en temps, en choix des citoyens motivés pour ces tâches collectives...l'humiliation, le non respect, le désordre, la certitude que le travail ordonné n'est pas encore de mise tout cela conduit à la seule motivation de faire sa place, de l'aggrandir si possible, d'assurer une meilleure sécurité pour les siens, C'EST LEGITIME, mais égoiste !...
En fait le pays est tenu par 49 personnes, personnalités, le Président et les 48 walis seuls responsables à bord, qui se démènent en animateurs incessants de tout ce qui touche à leur circonsription, ils ont la tâche difficile, impossible peut-être...la ressource humaine, financière, matérielle, le temps ne sont donc pas utilisés correctement...et les problèmes s'engorgent, population X 5 en 50 ans, les choses deviennent, restent quantitatives, ne peuvent devenir qualitatives sans le recours intelligent aux ressources...
Cette impasse, cela n'a pas été toujours le cas, ceux qui ont travaillé dans les années 60, 70, 80, s'en souviennent : respect d'abord entre tous et tous ! responsabilité ciblée sur les épaules de gens quaifiés et motivés.
Peut-être que l'évolution est globale, ce que nous perçevons de ce qui se passe chez les "avancés" ( n'en déplaise aux admirateurs impénitents du dominant occidental ) ce sont des éléments régressifs, décadents, qui semblent conduire ces sociétés dites "avancées" vers des situations d'inefficacité du "modèle" de la nôtre...!
Eh bien tout est bien qui finit bien ! si ça ne va pas partout il n'y aura pas de jaloux !...on aurait souhaité quand même profité dans notre beau pays de ces reculs-hésitations des sociétés qui se définissent comme civilisées ( sous-entendu : nous ne le sommes pas !...).
La 2 ème mission porte sur la tenue scrupuleuse de l'état-civil, un acquis exceptionnel des algériens par rapport aux peuples qui leur ressemblent, acquis à préserver comme la prunelle de nos yeux, que certaines forces ont eu à coeur d'obérer...
Ensuite, le Maire, compétent, qualifié, disponible, intègre, veille aux préoccupations de ses citoyens : santé publique, école publique, disponibilité des denrées de base, facilité de circulation...
Enfin il a un rôle fondamental et essentiel en direction des plus démunis, des pauvres nécessiteux, des sans-abris; en Algérie il ne devrait pas y avoir un seul sans abri !
Ainsi le Maire émerge parmi ses concitoyens uniquement pour LES SERVIR ! la poilitique locale et la morale sont confondues, contrairement à ce que nous sussurrent habilement de soit-disants politologues avisés.
Le Maire jouit du respect, de la considération, de l"admiration ( lorsqu'il parvient à accomplir ses missions) de tous; il est assisté des services de l'Etat.
Est ce ainsi la réalité de ce pays ?
Le jour où les meilleurs d'entre nous entreront en compétition pour la fonction de Maire ou de membre de la municipalité, ce sera le signe d'un avancement considérable de notre société, un Maire qu'on élit librement et qui rend compte en fin de mandat; il rend compte aussi tous les jours à la Loi, aux règles de l'art.
La réalité est autre : humilié, insulté ( comme d'ailleurs dit-on tous les "collaborateurs" des décideurs uniques que sont les walis...), convoqué, il n'a de cesse, naturellement de se protéger, de toutes les façons possibles, de participer aux formes d'accapparemment qui existent naturellement dans une société non démocratique, de cooptation...ainsi il se met rapidement en situation de dépendance, il est "tenu"...
La commune est, après la famille, la cellule de base de la société, si les choses s'y passent de manière incorrecte, toute la société en souffre.
En 1967, l'Etat algérien avait bien vu ! l'institution débutante de la commune, élue, même avec des élus qui étaient illettrés, au sein du parti unique, avait donné un souffle au pays ( ne parlons pas de l'étage wilaya et de son rôle !...).
Ainsi, si on observe les choses de façon objective, on peut dire que les temps en sont encore au biologique, au physique, au concret immédiat matériel, dans nos pays; il est inconçevable d'imaginer que l'intelligence prenne sa place dans la société, le temps est au biologique, à la force, point.
Si l'intelligence était présente, on la verrait à ce niveau de l'organisation sociale, en espace et en temps, en choix des citoyens motivés pour ces tâches collectives...l'humiliation, le non respect, le désordre, la certitude que le travail ordonné n'est pas encore de mise tout cela conduit à la seule motivation de faire sa place, de l'aggrandir si possible, d'assurer une meilleure sécurité pour les siens, C'EST LEGITIME, mais égoiste !...
En fait le pays est tenu par 49 personnes, personnalités, le Président et les 48 walis seuls responsables à bord, qui se démènent en animateurs incessants de tout ce qui touche à leur circonsription, ils ont la tâche difficile, impossible peut-être...la ressource humaine, financière, matérielle, le temps ne sont donc pas utilisés correctement...et les problèmes s'engorgent, population X 5 en 50 ans, les choses deviennent, restent quantitatives, ne peuvent devenir qualitatives sans le recours intelligent aux ressources...
Cette impasse, cela n'a pas été toujours le cas, ceux qui ont travaillé dans les années 60, 70, 80, s'en souviennent : respect d'abord entre tous et tous ! responsabilité ciblée sur les épaules de gens quaifiés et motivés.
Peut-être que l'évolution est globale, ce que nous perçevons de ce qui se passe chez les "avancés" ( n'en déplaise aux admirateurs impénitents du dominant occidental ) ce sont des éléments régressifs, décadents, qui semblent conduire ces sociétés dites "avancées" vers des situations d'inefficacité du "modèle" de la nôtre...!
Eh bien tout est bien qui finit bien ! si ça ne va pas partout il n'y aura pas de jaloux !...on aurait souhaité quand même profité dans notre beau pays de ces reculs-hésitations des sociétés qui se définissent comme civilisées ( sous-entendu : nous ne le sommes pas !...).
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