Le Maroc se doit d’accroître la part du gaz dans son mix énergétique
Par Moulay Abdallah Alaoui
Notre Fédération se félicite du choix du gaz naturel par les pouvoirs publics pour servir de levier de développement économique du pays tout en diversifiant son panier énergétique. Nous sommes également favorables à une mise en œuvre rapide du projet de gaz naturel liquéfié pour faire bénéficier notre pays de ses nombreux avantages dans les meilleurs délais.
Le Maroc se doit, aujourd’hui, d’accroître la part du gaz dans son mix énergétique et cette part n’est actuellement que de 5%, alors qu’en Europe elle est de 25% et que ce pourcentage tend à s’accroître au détriment des énergies plus salissantes (CO2 mais aussi pollution atmosphérique) que sont le pétrole et le charbon.
Dans le récent livre de l’AIE «Golden Rules for a Golden Age for Gas», il est envisagé que d’ici 2035 la part du gaz dépasse celle du charbon dans le mix énergétique mondial et c’est l’énergie fossile dont le taux de croissance annuel de la demande augmente le plus vite (2,0% par an de 2010 à 2020 puis 1,7% de 2020 à 2035, contre respectivement 0,7% et 0,2% pour le pétrole, selon l’AIE).
Le Plan gazier marocain n’a connu sa maturité qu’en 2011, les études et les prévisions n’ayant pas permis au cours de la dernière décennie de cibler le marché ni de compter sur une offre garantissant, dans la durée, la sécurité d’approvisionnement du pays.
Aujourd’hui, les ressources en gaz sont abondantes et mieux réparties géographiquement sur la surface de la Planète, notamment du fait de l’arrivée des gaz de schiste et autres gaz non conventionnels. Les prix du gaz devraient donc connaître des évolutions raisonnables et moins volatiles que ceux du pétrole.
Les prix du gaz sont actuellement fortement contrastés entre trois zones géographiques de marché qui semblent devoir subsister durablement : l’Asie avec environ 11 $/M Btu en 2010, l’Europe avec 7,5 $/M Btu et l’Amérique du Nord avec 4,4 $/M Btu.
Si le Maroc disposait d’un terminal méthanier, il lui serait possible d’arbitrer entre ces différentes origines.
Vu le stade de développement dans lequel se trouve le marché du gaz naturel au Maroc et compte tenu des investissements très conséquents à mobiliser (infrastructures en amont et en aval), nous recommandons que le Code gazier garantisse les facteurs clefs de succès suivants:
- Structuration intégrée du projet autour d’un champion national et opérateur unique au départ, à l’instar des démarrages réussis de tous les marchés gaziers dans le monde.
- Soutien de l’Etat au secteur gazier à travers une fiscalité favorable tenant compte des énergies concurrentes.
leconomiste
Par Moulay Abdallah Alaoui
Notre Fédération se félicite du choix du gaz naturel par les pouvoirs publics pour servir de levier de développement économique du pays tout en diversifiant son panier énergétique. Nous sommes également favorables à une mise en œuvre rapide du projet de gaz naturel liquéfié pour faire bénéficier notre pays de ses nombreux avantages dans les meilleurs délais.
Le Maroc se doit, aujourd’hui, d’accroître la part du gaz dans son mix énergétique et cette part n’est actuellement que de 5%, alors qu’en Europe elle est de 25% et que ce pourcentage tend à s’accroître au détriment des énergies plus salissantes (CO2 mais aussi pollution atmosphérique) que sont le pétrole et le charbon.
Dans le récent livre de l’AIE «Golden Rules for a Golden Age for Gas», il est envisagé que d’ici 2035 la part du gaz dépasse celle du charbon dans le mix énergétique mondial et c’est l’énergie fossile dont le taux de croissance annuel de la demande augmente le plus vite (2,0% par an de 2010 à 2020 puis 1,7% de 2020 à 2035, contre respectivement 0,7% et 0,2% pour le pétrole, selon l’AIE).
Le Plan gazier marocain n’a connu sa maturité
qu’en 2011, les études et les prévisions n’ayant
pas permis au cours de la dernière décennie
de cibler le marché ni de compter sur une offre
garantissant, dans la durée, la sécurité
d’approvisionnement du pays
qu’en 2011, les études et les prévisions n’ayant
pas permis au cours de la dernière décennie
de cibler le marché ni de compter sur une offre
garantissant, dans la durée, la sécurité
d’approvisionnement du pays
Le Plan gazier marocain n’a connu sa maturité qu’en 2011, les études et les prévisions n’ayant pas permis au cours de la dernière décennie de cibler le marché ni de compter sur une offre garantissant, dans la durée, la sécurité d’approvisionnement du pays.
Aujourd’hui, les ressources en gaz sont abondantes et mieux réparties géographiquement sur la surface de la Planète, notamment du fait de l’arrivée des gaz de schiste et autres gaz non conventionnels. Les prix du gaz devraient donc connaître des évolutions raisonnables et moins volatiles que ceux du pétrole.
Les prix du gaz sont actuellement fortement contrastés entre trois zones géographiques de marché qui semblent devoir subsister durablement : l’Asie avec environ 11 $/M Btu en 2010, l’Europe avec 7,5 $/M Btu et l’Amérique du Nord avec 4,4 $/M Btu.
Si le Maroc disposait d’un terminal méthanier, il lui serait possible d’arbitrer entre ces différentes origines.
Vu le stade de développement dans lequel se trouve le marché du gaz naturel au Maroc et compte tenu des investissements très conséquents à mobiliser (infrastructures en amont et en aval), nous recommandons que le Code gazier garantisse les facteurs clefs de succès suivants:
- Structuration intégrée du projet autour d’un champion national et opérateur unique au départ, à l’instar des démarrages réussis de tous les marchés gaziers dans le monde.
- Soutien de l’Etat au secteur gazier à travers une fiscalité favorable tenant compte des énergies concurrentes.
leconomiste