C'était dans les tuyaux depuis longtemps déjà. L'installation d'une usine Renault dans l'Oranie, à l'ouest de l'Algérie, se dessine au fil des visites des responsables français, qui se succèdent à Alger à quelques semaines du premier déplacement officiel du président Hollande dans ce pays. Après le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, début novembre, c'est maintenant Jean-Pierre Raffarin, émissaire spécial du président pour «renforcer les liens économiques» avec Alger, qui le confirme.
Jean-Pierre Raffarin à la manoeuvre
Les négociations en cours pour l'installation d'usines Renault et Total en Algérie «avancent de manière significative», a déclaré, depuis la capitale algérienne où il se trouve depuis samedi, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. «Sur Renault, les choses avancent bien. Sur Total, les choses avancent très bien», a assuré le sénateur UMP, tout en précisant que ces dossiers phares de la coopération économique algéro-française «ne sont pas encore finalisés».
Jean-Pierre Raffarin avait été chargé de renforcer ces liens avec l'Algérie par l'ex-président Nicolas Sarkozy. Il a été reconduit dans sa mission pour un an par le président socialiste, François Hollande. Raffarin, qui a effectué plusieurs voyages à Alger dans ce cadre, a eu un entretien ce week-end avec le ministre algérien de l'Industrie, des PME et de la promotion des investissements, Cherif Rahmani. S'agissant de Renault, un accord-cadre pour la réalisation d'une usine en Algérie a été signé le 25 mai, après 15 mois de négociations. Reste à mettre sur pieds une joint-venture entre le constructeur français et son partenaire algérien pour la production, dans un premier temps, de 75 000 voitures par an sur un site proche d'Oran, deuxième ville du pays.
Total, Sanofi et Alstom dans le coup aussi
Toujours dans la même région, le géant Total négocie une usine de vapocraquage d'éthane à Arzew, près d'Oran, (430 km à l'ouest d'Alger) avec le groupe public des hydrocarbures algérien Sonatrach. «Nous avons beaucoup progressé sur les grands dossiers économiques, même si parfois nous ne communiquons pas les détails. Nous laissons le soin aux autorités suprêmes du pays d'annoncer les accords auxquels nous allons parvenir», a indiqué de son côté le ministre algérien de l'Industrie.
Toutefois, on sait d'ores et déjà que de nombreuses concertations ont eu lieu également pour la réalisation de projets importants comme la création par Alstom d’une usine d’assemblage et de maintenance de tramways à Annaba, dans l'est du pays, le lancement d’une seconde unité de production pharmaceutique avec Sanofi, ou l’achèvement de la première ligne du métro d’Alger.
La Chine, autre partenaire privilégié de l'Algérie
L'Algérie est l'un des partenaires privilégiés de la France en Méditerranée, mais les relations entre Paris et son ancienne colonie traversent régulièrement des périodes de tension. Ce qui a conduit la Chine, ces dernières années, à se hisser comme le partenaire important de l'Algérie. Des relations au «niveau du partenariat stratégique», dit-on à Alger.
LeParisien.fr
Jean-Pierre Raffarin à la manoeuvre
Les négociations en cours pour l'installation d'usines Renault et Total en Algérie «avancent de manière significative», a déclaré, depuis la capitale algérienne où il se trouve depuis samedi, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. «Sur Renault, les choses avancent bien. Sur Total, les choses avancent très bien», a assuré le sénateur UMP, tout en précisant que ces dossiers phares de la coopération économique algéro-française «ne sont pas encore finalisés».
Jean-Pierre Raffarin avait été chargé de renforcer ces liens avec l'Algérie par l'ex-président Nicolas Sarkozy. Il a été reconduit dans sa mission pour un an par le président socialiste, François Hollande. Raffarin, qui a effectué plusieurs voyages à Alger dans ce cadre, a eu un entretien ce week-end avec le ministre algérien de l'Industrie, des PME et de la promotion des investissements, Cherif Rahmani. S'agissant de Renault, un accord-cadre pour la réalisation d'une usine en Algérie a été signé le 25 mai, après 15 mois de négociations. Reste à mettre sur pieds une joint-venture entre le constructeur français et son partenaire algérien pour la production, dans un premier temps, de 75 000 voitures par an sur un site proche d'Oran, deuxième ville du pays.
Total, Sanofi et Alstom dans le coup aussi
Toujours dans la même région, le géant Total négocie une usine de vapocraquage d'éthane à Arzew, près d'Oran, (430 km à l'ouest d'Alger) avec le groupe public des hydrocarbures algérien Sonatrach. «Nous avons beaucoup progressé sur les grands dossiers économiques, même si parfois nous ne communiquons pas les détails. Nous laissons le soin aux autorités suprêmes du pays d'annoncer les accords auxquels nous allons parvenir», a indiqué de son côté le ministre algérien de l'Industrie.
Toutefois, on sait d'ores et déjà que de nombreuses concertations ont eu lieu également pour la réalisation de projets importants comme la création par Alstom d’une usine d’assemblage et de maintenance de tramways à Annaba, dans l'est du pays, le lancement d’une seconde unité de production pharmaceutique avec Sanofi, ou l’achèvement de la première ligne du métro d’Alger.
La Chine, autre partenaire privilégié de l'Algérie
L'Algérie est l'un des partenaires privilégiés de la France en Méditerranée, mais les relations entre Paris et son ancienne colonie traversent régulièrement des périodes de tension. Ce qui a conduit la Chine, ces dernières années, à se hisser comme le partenaire important de l'Algérie. Des relations au «niveau du partenariat stratégique», dit-on à Alger.
LeParisien.fr
Commentaire