Des Algériens adoptent de nouveaux noms de famille. Des dizaines de personnes ont été autorisées à changer de patronyme en vertu d’un décret présidentiel publié ce jeudi 29 novembre au Journal officiel no 64 et d'un autre décret présidentiel publié mercredi au Journal officiel no 63. « Est autorisé le changement de nom conformément au décret no 71‑157 du 3 juin 1971 complété, relatif au changement de nom, aux personnes ci‑après désignées : Zebli Ammar, né en 1966 à Slim (wilaya de M’Sila) par jugement daté du 30 avril 1969 acte de naissance […) et son enfant mineur », est‑il indiqué dans le document officiel.
Ainsi, les Aghioul, Zebidour, Boukelba, Boudab, Boual, Zebalah ou encore Bezazel s’appellent désormais respectivement Abdennour, Ben Abdallah, Zidour, Ben Abdallah, Abdenour, Belhadj et Talhi
Un héritage français
Les patronymes algériens font partie de l’héritage du colonialisme français en Algérie, selon Nacer Djabi, sociologue. « Avant le colonialisme, il n’y avait pas de noms mais on se présentait via l’affiliation tribale d’où les Mohamed Ben (fils de) jusqu’à ce qu’on arrive à la tribu », explique‑t‑il. « On ne restait pas dix jours pour donner un nom à quelqu’un. Cela a été fait rapidement et d’une manière un peu arbitraire. On donnait des noms par rapport à la fonction par exemple ou par rapport à sa physionomie. C’est comme ça qu’on retrouve aujourd’hui le nom de Boudmagh par exemple », ajoute‑t‑il.
TSA
Hadjer Guenanfa
Ainsi, les Aghioul, Zebidour, Boukelba, Boudab, Boual, Zebalah ou encore Bezazel s’appellent désormais respectivement Abdennour, Ben Abdallah, Zidour, Ben Abdallah, Abdenour, Belhadj et Talhi
Un héritage français
Les patronymes algériens font partie de l’héritage du colonialisme français en Algérie, selon Nacer Djabi, sociologue. « Avant le colonialisme, il n’y avait pas de noms mais on se présentait via l’affiliation tribale d’où les Mohamed Ben (fils de) jusqu’à ce qu’on arrive à la tribu », explique‑t‑il. « On ne restait pas dix jours pour donner un nom à quelqu’un. Cela a été fait rapidement et d’une manière un peu arbitraire. On donnait des noms par rapport à la fonction par exemple ou par rapport à sa physionomie. C’est comme ça qu’on retrouve aujourd’hui le nom de Boudmagh par exemple », ajoute‑t‑il.
TSA
Hadjer Guenanfa
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