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Sa peine ne sera pas réduite : L'ex-patron de la CIA à Alger débouté

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  • Sa peine ne sera pas réduite : L'ex-patron de la CIA à Alger débouté

    Sa peine ne sera pas réduite : L'ex-patron de la CIA à Alger débouté

    L'ancien chef de la CIA en Algérie, Andrew Warren, n'a pas réussi à convaincre la cour d'appel fédérale qui a rejeté sa demande de réduction de peine de 65 mois de prison à laquelle il avait été condamné en septembre 2011, après avoir été reconnu coupable d'avoir drogué puis agressé sexuellement une femme dans l'enceinte de l'ambassade des Etats-Unis à Alger.

    La Cour d'appel américaine à Washington a rejeté, vendredi dernier, l'argument de Andrew Warren que la sanction était déraisonnable parce qu'il souffre de Troubles de Stress Post-Traumatique (TSPT) et de toxicomanie. " Même si un diagnostic de TSPT peut atténuer un comportement criminel qui se produit spontanément ou de façon inattendue, sa condamnation résulte d'un comportement, surtout de droguer sa victime, qui a été planifié et délibéré ", écrit le juge Karen LeCraft Henderson dans son avis. " Andrew Warren a été accusé d'avoir drogué puis agressé sexuellement une femme musulmane mariée, tout en occupant le poste de haut fonctionnaire de l'ambassade américaine en Algérie, en 2008. Il a ciblé la femme parce qu'il croyait que sa religion et les coutumes locales l'empêcheraient de signaler l'agression ", a conclu le juge.

    Selon le jugement, les enquêteurs américains avaient découvert des images pornographiques impliquant des enfants, des quantités de Valium et de Xanax, ainsi qu'un manuel sur les enquêtes sur les agressions sexuelles, au cours d'une perquisition au domicile de l'agresseur, en Algérie.

    L'affaire avait éclaté le 28 janvier 2009. Warren a plaidé coupable d'avoir agressé sexuellement une femme, le 17 février 2008 " après l'avoir rendue inconsciente " en la droguant, alors qu'il se trouvait dans sa résidence à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, a précisé le département américain de la Justice dans un communiqué. Pour rappel, l'ancien chef de la station CIA à Alger a également plaidé coupable d'avoir, le 26 avril 2010, consommé de la cocaïne tout en tenant entre ses mains un pistolet semi-automatique calibre 9 de la marque Glock.

    ABC News avait fait état des témoignages de deux femmes affirmant avoir été droguées puis violées par Andrew Warren. " La découverte de plus de douze cassettes vidéo montrant l'agent en plein acte sexuel avec d'autres femmes a encouragé le ministère de la Justice à élargir son enquête pour y inclure au moins un autre pays arabe, l'Egypte, où l'agent a été en poste plus tôt dans sa carrière ", avait ajouté la chaîne. Arrivé en Algérie en septembre 2007 en provenance du Caire, Warren a été renvoyé vers Washington en octobre 2008 peu de temps après le dépôt de plaintes des deux femmes avant d'être officiellement inculpé le 18 juin 2009 par un Grand Jury du District of Columbia (Washington) de viol et de tentative de viol. " Après avoir été confronté par la police, Warren a physiquement résisté à son arrestation et a dû être maîtrisé avec un Taser ", selon le jugement.



    par R. N.
    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Chapeau aux femmes qui ont osé porter plainte et arrêter (ou du moins interrompre) ce type de commettre l'horreur.

    Commentaire

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