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Sonatrach renoncerait au GALSI

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  • Sonatrach renoncerait au GALSI


    Sonatrach renoncerait au GALSI :

    Menace sur le gazoduc Algérie-Italie


    par Salem Ferdi - le Quotidien d'ORAN


    Engagée dans deux grands projets de gazoduc,South Stream et le Trans Adriatic Pipelines (TAP), l'Italie donne-t-elle suffisamment d'assurance pour justifier l'investissement de l'Algérie dans le gazoduc Galsi ?
    A l'évidence, la réponse est «non». Sonatrach qui était déjà circonspecte serait sur le point d'y renoncer. Et pour de bonnes raisons.

    L'Algérie aurait menacé de se retirer purement et simplement du projet de gazoduc Galsi reliant l'Algérie à l'Italie. La cause ? La participation de l'Italie à deux projets concurrents, le gazoduc européen reliant la Russie à l'Europe Occidentale et le Trans Adriatic Pipelines (TAP).

    Selon des sources italiennes citées par l'agence Reuters, le président du conseil italien, Mario Monti, en a été informé, lors de sa récente visite en Algérie le 14 novembre dernier. «L'Algérie dit qu'elle ne considérera pas les conditions d'investissements comme appropriées si l'Italie soutient South Stream et TAP» a indiqué l'agence en citant deux sources. L'agence cite cependant une «source industrielle» que le projet a été retardé en raison de la crise économique alors que le coup d'envoi devait être donné «à la mi-novembre». En réalité, si l'on tient compte de déclarations publiques faites en juillet dernier par le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine,il n'était pas question de donner un quelconque coup d'envoi en novembre.

    Les informations sur un retrait de l'Algérie paraissent beaucoup plus fondées en revanche. Si jusque-là, les propos des autorités algériennes se faisaient plutôt rassurants, on a eu successivement des messages moins enthousiastes.

    Le premier est venu de manière assez laconique, en novembre 2011, de Nordine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, qui a affirmé que le gazoduc Galsi devant relier l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne, «ne dort pas. Il sortira quand il sera économiquement viable ».Ce que les observateurs ont retenu est cette mention «économiquement viable».

    Mise en veilleuse et avertissement

    Pour un projet en discussion depuis des années, la question de la viabilité ne pouvait qu'être liée aux débouchés attendus pour le gaz algérien. Cet aspect est devenu plus explicite en juillet dernier. Abdelhamid Zerguine,PDG de Sonatrach avait en quelque sorte infirmé Bouterfa: le Galsi dort bel et bien.

    Le patron de Sonatrach a tout simplement expliqué que le Galsi a été «mis en veilleuse» en raison de l'incapacité des deux parties à s'entendre sur des contrats fermes de fournitures de gaz. Il avait indiqué que la décision d'investir-ou non -a été reportée au mois de novembre.«Nous ne pouvons pas nous engager dans des investissements lourds, sans qu'il y ait garanties sur les prix de gaz à long terme, c'est à dire des contrats fermes qui nous permettent de recouvrer nos investissements à long terme». Cela avait valeur d'avertissement qui semble réitéré avec cette menace de renoncer au projet. Nous sommes en novembre et à l'évidence, Sonatrach est tentée de passer de la mise en veilleuse du projet à un renoncement pur et simple. De fait, en étant raccordé à plusieurs gazoducs, l'Italie s'assure d'une disponibilité en gaz qui ne la contraint pas à s'engager sur des contrats d'achat à long terme. «La décision algérienne parait logique» explique un analyste « si les italiens se branchent sur tous les gazoducs, l'Algérie perd l'assurance de vendre une quantité suffisante pour justifier l'investissement ».Pour rappel, l'investissement prévu est de 3 milliards d'euros.

    Le gazoduc doit relier Hassi R'mel à El Kala et de là, en «off-shore» il reliera Cagliari, en Sardaigne, sur une distance de 310 km. Pour reprendre la formule du PDG de Sonelgaz : le Galsi n'est pas devenu «économiquement viable».

  • #2
    Comme çà, notre gaz restera dans nos sous-sols.

    Et c'est tant mieux !

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    • #3
      sincérement , je n'y vis ni une bonne ni une mauvaise nouvelle , Business is Business ......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Comme çà, notre gaz restera dans nos sous-sols.

        Et c'est tant mieux !
        T'es content en plus

        C'est une très mauvaise nouvelle si elle venait à se confirmer. L'Algérie a déjà assez déboursé dans ce projet et sa réception était prévue pour cette fin d'année. L'Algérie doit-elle baisser les bras face au gaz Russe et qatari qui menacent le nôtre ? Le seul moyen de concurrencer ces pays était de mener à terme le projet Galsi qui réduit d'une manière conséquente le coût de revient de notre gaz. Sans ce gazoduc, l'Algérie devrait réviser à la baisse le prix de son gaz répondant ainsi aux pressions françaises dans ce sens. Le revirement des Italiens est notamment dû à la solidarité Européenne.

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        • #5
          Désolé zen.man !

          Mais cet investissement n'est pas perdu pour autant. Les gazoduc sont toujours là, à ce que je sache.

          On dépend beaucoup trop de nos hydrocarbures !

          Réduire les apports en devises provenant des hydrocarbures, nous obligera, nous les algériens, à se retrousse les manches zen.man !

          Dans le cours terme, les prix vont irrémédiablement se réduire, et nos marges avec, et ceci avec tous les projets en cours de part le monde.

          Autant ne pas continuer avec cette stratgie suicidaire de vente à perte, et garder ce gaz pour les générations futurs, et travaillons tout de suite, maintenant notre indépendance alimentaire !

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