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Pourquoi les chefs d'Etat cachent leurs maladies

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  • Pourquoi les chefs d'Etat cachent leurs maladies

    Dans les systèmes autocratiques, un traitement médical ne peut être entrepris qu’au risque de perdre le pouvoir.

    Personne n’aime aller chez le docteur. Mais pour un dirigeant politique, la seule nouvelle d’une visite chez le médecin parait sonner le glas de sa carrière politique. Il n’est donc pas étonnant que l’état de santé du chef de l’Etat soit, dans de nombreux pays, le secret le mieux gardé. Les exemples abondent. Ces dernières semaines, les médias du monde entier s’interrogeaient sur la disparition de Xi Jinping, pressenti comme le futur président chinois. Xi a disparu de la circulation pendant plusieurs semaines afin de poursuivre un traitement médical de douleurs lombaires ou de problèmes cardiaques, selon les rapports que vous trouvez les plus crédibles.
    Au Venezuela, les électeurs vont devoir se rendre aux urnes le 7 octobre pour réélire, ou non, le président Hugo Chavez, qui s’est montré particulièrement mystérieux sur son cancer diagnostiqué, évoquant à plusieurs reprises des -remissions miraculeuses- tout en se rendant régulièrement à Cuba pour y être soigné. Au mois d’avril de cette année, la rumeur de la mort du président zimbabwéen Robert Mugabe a couru, mais ses concitoyens n’ont pas été particulièrement rassurés par la poigne de fer maintenue par le gouvernement sur les médias à ce sujet .


    Cette année, nous avons également vu quatre présidents africains mourir dans leurs fonctions – en Ethiopie, au Ghana, en Guinée-Bissau et au Malawi – chacun d’entre eux ayant subi un traitement à l’étranger et ayant fait tout leur possible pour que leur état de santé demeure totalement secret avant leur mort. Si ces chefs d’Etat récemment décédés avaient des âges variés, de 57 ans à 78 ans, des études approfondies démontrent que les chefs d’Etat, et particulièrement dans les régimes non-démocratiques, dépassent de très loin l’espérance de vie médiane de leurs concitoyens.
    L’espérance de vie de ces pays est d’ailleurs bien souvent très basse en raison, précisément, de la manière abominable dont ces chefs d’Etat les dirigent. On peut supposer que tous ces dirigeants avaient accès aux meilleurs soins médicaux, mais bénéficier d’un tel traitement de faveur peut également provoquer une mort politique.
    Pas de pouvoir sans la santé

    Pour les dirigeants, il existe également une difficulté particulière, entre le maintien d’une bonne santé et la révélation aux proches -ou au bas peuple- que tout ne va pas forcément bien. Cette difficulté, particulièrement dans les systèmes autocratiques, est qu’un traitement médical ne peut être entrepris qu’au risque de perdre le pouvoir –un risque qui n’est valable qu’in-extremis. Après tout, même les soutiens les plus loyaux du régime –y compris les membres de la famille– ne demeurent loyaux qu’à la condition que le chef puisse continuer de leur attribuer certains pouvoirs et des subsides conséquents.
    Quand la dure réalité se fait jour, les cercles rapprochés commencent lentement mais sûrement à se détourner et à chercher à s’attirer les bonnes grâces d’un éventuel successeur. Il ne faut donc pas s’étonner de voir, lorsque des soins intensifs sont nécessaires, des chefs d’Etat comme Mugabe ou feu Meles Zenawi d’Ethiopie se rendre dans les hôpitaux à l’étranger, généralement dans un pays respectant scrupuleusement les droits et privilèges de leurs patients.
    Au pays, les médecins sont des gens dangereux –ils peuvent parler à leurs proches et répandre ainsi la nouvelle que le chef est très malade, précipitant ainsi la déchéance politique, sinon physique, du patient. Tout chef digne de ce nom doit maintenir une maladie fatale aussi secrète que possible. Une maladie en stade terminal ou un trop grand âge -sans doute la plus terminale des maladies, quand on y pense- sont des indices clairs que l’on ne pourra plus longtemps compter sur le grand timonier bien aimé. La conséquence: salut le vieux, bonjour le remplaçant!
    La politique, particulièrement dans les régimes autoritaires, implique une grande symbiose entre le chef et ses soutiens. En échange du pouvoir, des avantages, des bénéfices et des privilèges qu’il leur accorde, les partisans du chef le soutiennent face à ses rivaux et, si nécessaire, répriment le peuple, s’en prennent violemment aux opposants réels ou supposés et mènent une vie impossible à tous sauf aux heureux élus (non élus). Ces missions peuvent être très déplaisantes, ce qui explique qu’un chef rétribue largement ses partisans, et que la corruption et les magouilles sont monnaie courante dans les régimes autoritaires

  • #2
    ( Suite)
    Quand le chef ne peut plus prendre soin de ses fidèles

    Mais cette symbiose cesse dès qu’une des deux parties n’est plus en mesure de soutenir l’autre. Si le grand chef cesse de prendre soin de ses fidèles, il peut craindre qu’ils n’envisagent un coup d’Etat pour le renverser. Si les partisans du régime ne répriment plus le peuple au nom du chef, les manifestations et la révolution risquent de menacer le régime tout entier. Les partisans du dirigeant savent bien que malgré toute sa générosité et toute l’affection (désintéressée) qu’ils lui portent, il ne leur sera plus d’aucun secours dans la tombe.
    Dès que ses privilèges et avantages sont menacés, la garde rapprochée commence à chercher une nouvelle gamelle. Si cette symbiose essentielle est rompue, particulièrement par la découverte d’une maladie grave chez le bien aimé leader, des bouleversements sont à prévoir qui, dans certaines circonstances, peuvent avoir des effets positifs pour toute la société. Après tout, mêmes des élites particulièrement corrompues peuvent se montrer réticentes à braquer leurs fusils sur le peuple si le nouveau pouvoir révolutionnaire peut être issu de ce même peuple.
    Il est donc généralement plus raisonnable de tenter de sauver sa propre mise, comme l’ont fait les militaires en Egypte lors de la révolution de l’an dernier. Apprenant que le président Hosni Moubarak, déjà bien âgé, souffrait probablement d’une maladie grave et se trouvait également moins à même de redistribuer le flot d’aide américaine, l’armée égyptienne à commencé à lui chercher un successeur qu’elle pourrait tenir à sa main.
    Au vu des récents évènements, il n’est pas encore tout à fait certain que cette stratégie va s’avérer payante au final pour les généraux égyptiens, mais malgré cela, il est manifeste qu’ils se sont concertés pour lui trouver un remplaçant et le porter au pouvoir plutôt que de continuer à soutenir Moubarak comme ils l’avaient fait des années durant.
    A l'origine de nombreuses révolutions

    Contrairement à une idée reçue populaire, les révolutions sont bien souvent davantage le fait du choix des élites que de celui du peuple. Dans les sociétés autocratiques, le sort du peuple est souvent très misérable et le désir de révolution est toujours présent. C’est donc généralement d’une opportunité qu’il manque.
    Tant que la coalition qui réunit le chef d’Etat, les chefs de l’armée et de l’administration et des forces de sécurité demeure unie, toute tentative d’opposition est noyée dans le sang et seuls les plus courageux ou les plus inconscients osent protester. La révolution est donc une affaire d’opportunité et la fenêtre de tir s’entrouvre plus franchement lorsque le peuple sait que le chef d’Etat est aux portes de la mort, que ses proches en ont également conscience, et qu’il peut donc tenter sa chance.
    Les manifestations et les révolutions populaires réussissent quand ceux qui peuvent empêcher de tels bouleversements décident de ne pas le faire. L’horizon temporel forcément raccourci par la maladie d’un chef d’Etat augmente la probabilité que les soutiens du régime vont rester passifs face aux manifestations. Et une chance accrue de succès est précisément ce que le peuple attend pour prendre le risque de descendre dans la rue.
    Les chefs d’Etats autoritaires prennent donc grand soin de leur santé, car ils savent que sa dégradation peut engendrer des révolutions ou des coups d’Etat. Au vu de cette situation, les peuples qui sont enclins à se rebeller guettent avec beaucoup d’acuité tout signe de santé déclinante du chef de l’Etat, ayant sans doute compris -on peut raisonnablement le penser- que même ses plus fidèles soutiens risquent fort de le lâcher, à moins qu’ils n’estiment pas n’avoir aucun futur sans lui.
    Moubarak, Ben Ali, Saleh...

    Le Printemps arabe a parfaitement démontré tout cela, en ne se limitant pas à l’éjection du vieux Moubarak (84 ans). Si la mort de Mohammed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu le 4 janvier 2011, a servi de point de ralliement pour le peuple tunisien mécontent, il est rétrospectivement peu probable que la révolution aurait tardé. Des rumeurs courraient déjà sur l’état de santé très dégradé du président Zine el-Abidine Ben Ali (et des rumeurs persistantes ont fait état de sa chute dans le coma suite à une attaque cardiaque en Arabie saoudite quelques semaines après avoir été chassé du pouvoir).
    L’économie tunisienne était au plus mal, ce qui augmentait encore la vulnérabilité du président. Une mauvaise santé combinée à un mécontentement populaire est un mélange dangereux pour un dirigeant autocrate. Il est tentant, en de telles circonstances, de descendre dans la rue.
    Ailleurs dans le monde arabe, la blessure infligée en juin 2011 au président Ali Abdallah Saleh du Yémen par des rebelles antigouvernementaux et son évacuation sanitaire en Arabie saoudite a joué un rôle déterminant dans sa chute. D’une manière générale, des chefs en bonne santé rassurent leurs fidèles qui, à leur tour, le soutiennent; les chefs malades n’offrent plus une telle garantie.
    Mouammar Kadhafi semble avoir été une exception. Kadhafi n’était apparemment pas malade et bon nombre de ses soutiens (fort bien rémunérés) demeurèrent loyaux jusqu’à la fin. Sa chute est donc l’exception qui confirme la règle. Les fidèles continuant de le soutenir, l’Otan a dû lancer des attaques aériennes pour l’empêcher d’écraser la rébellion.
    L’importance de la santé d’un chef d’Etat dans une révolution n’a rien de neuf. En 1997, les forces rebelles de Laurent désiré Kabila ont conquis tout le Zaïre, actuelle république démocratique du Congo, quand il est devenu évident que Mobutu Sese Seko était gravement malade. Mobutu avait fait la bêtise de se faire soigner publiquement en Europe et de convier le peuple à célébrer son retour de soins – alors que la qualité des soins médicaux laissait pour le moins à désirer au Zaïre.

    (.....)

    Bruce Bueno de Mesquita et Alastair Smith

    Traduit par Antoine Bourguilleau
    Dernière modification par Serpico, 04 décembre 2012, 14h53.

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    • #3
      Mais pour un dirigeant politique, la seule nouvelle d’une visite chez le médecin parait sonner le glas de sa carrière politique.
      Faux , c'est pour un dictateur que ca s'applique ........ de Sataline , jusqu'au Roi Fahd , en Passant par Mao , Jim Jong Il , Hassan 2 , et un autre dont je tairai le Nom pour ne pas offenser nos hotes .......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Nous savons que Boutef à un cancer .

        Par contre interdiction absolue de dire de quoi souffre sidek .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          Je n'ai pas fais attention à ce passage

          et un autre dont je tairai le Nom pour ne pas offenser nos hotes .......
          J'ai repondu plus haut , mais je me repete .

          Boutef à un cancer .

          Sidkoum , interdiction absolue de dire de quoi il souffre, sinon c'est la 'h'raoua .

          En france tous savent qu'il vient pour un cancer .

          Son visage et celui de boutef ne peuvent tromper, ils sont bouffis .

          Excés de corticoïde .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Boutef à un cancer .
            Iska
            Qui a parlé du pantin de siadeks les généraux ?

            Le sujet est général mais comme dit l'adage pour les petits lieutenants toujours prêts à faire du zélé
            .
            "Qui se sent morveux se mouche.."

            Commentaire


            • #7
              etre malade est naturel mr boutreflika est malade c'est l'age mais de la a dire qu'il a telle ou telle maladie personne ne sait sauf ses proches

              Commentaire


              • #8
                Qui a parlé du pantin de siadeks les généraux ?

                Le sujet est général mais comme dit l'adage pour les petits lieutenants toujours prêts à faire du zélé
                .
                "Qui se sent morveux se mouche.."
                le morveux ce sont les zombies , qui ne connaissent même pas la maladie de leur prêtre .

                Dés le départ nous savions que boutef avait un cancer .

                Pour les zombies c'est l'ignorance totale de la maladie de leur prêtre .

                Il y en a même un forumeur, qui au sujet du port de la canne , a osé avancer , que c'est un accident de voiture , avec une jambe cassée , qui le fait souffrir .

                Un forumeur algérien lui a repondu: " les joues biens jouflues, il a du en reveoir des baffes "

                Le même zombie , a repondu / " son pére ( H2) etait trés sévére et le frappait réguliérement" .

                Voila les zombies et morveux .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                Commentaire


                • #9
                  etre malade est naturel mr boutreflika est malade c'est l'age mais de la a dire qu'il a telle ou telle maladie personne ne sait sauf ses proches ..... SAP
                  Peut-être que toi tu ne le sais pas , mais tous les algériens savent qu'il a été soigné, en France, pour un cancer de l'estomac .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                  Commentaire


                  • #10
                    Dés le départ nous savions que boutef avait un cancer .Iska
                    Comme bon formaté tu ne saisis jamais ce que les gens te disent

                    Le probleme n'est pas tant la maladie mais le fait d’être incapable de bouger et de travailler ce qui n'est pas le cas du roi qui n’arrête pas de circuler .

                    Le probleme c'est d'avoir un grabataire visiblement malade qui n'arrive meme pas à se tenir debout , ni à parler avec toujours ce regard absent quant il dit au revoir à ses hôtes sur le perron du palais présidentiel.

                    Celui là tu peux l'appeler Zombie car ça s'applique réellement à lui.

                    Pour les zombies c'est l'ignorance totale de la maladie de leur prêtre .
                    Je m'en tape de la maladie du roi ( qui pourrait être le fils de Boutef )tant qu'il se déplace et assume correctement ses fonctions.

                    Il y en a même un forumeur, qui au sujet du port de la canne , a osé avancer , que c'est un accident de voiture , avec une jambe cassée , qui le fait souffrir .

                    Un forumeur algérien lui a repondu: " les joues biens jouflues, il a du en reveoir des baffes "
                    Iska
                    Quant à ces enfantillages ( j'avais raison de parler de morveux), je te laisse les partager avec tes copains du quartier
                    .
                    Tu as assez pollué le topic car le sujet est général
                    Dernière modification par Serpico, 04 décembre 2012, 15h17.

                    Commentaire


                    • #11
                      iskra
                      le fait qui fait mal et inhumain c'est d'annoncer sa maladie et d'en être fière c'est tout

                      Commentaire


                      • #12
                        Pourquoi les chefs d'Etat cachent leurs maladies
                        Les vautours sont dans les parages, un petit signe de faiblisse et c'est l'attaque des charognards.

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                        • #13
                          Mitterant aussi avait un cancer et des son premier septennat et il l'a cacher ce dictateur
                          Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                          alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

                          Commentaire


                          • #14
                            Mitterant aussi avait un cancer et des son premier septennat et il l'a cacher ce dictateur

                            Oui, mais les règles ont été modifiés par la suite pour éviter que la même "erreur" peut se reproduire (Jacques Chirac n'a pas pu cacher son ACV).

                            Commentaire


                            • #15
                              Tu as assez pollué le topic car le sujet est général


                              Le sujet n'est pas du tout général, te connaissant trés bien , d'ailleurs ton compatriote Cell ne s'y est pas trompé , car il a dit ceci :




                              Faux , c'est pour un dictateur que ca s'applique ........ de Sataline , jusqu'au Roi Fahd , en Passant par Mao , Jim Jong Il , Hassan 2 , et un autre dont je tairai le Nom pour ne pas offenser nos hotes .......
                              Donc il est bien destiné aux " hotes" .

                              MAis malheureusement pour vous, vous devez vous la fermer concernant

                              la santé de sidkoum
                              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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