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Après Chirac à Oran, puis Sarkozy à Constantine Tlemcen, le choix étonnant de François Hollande

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  • Après Chirac à Oran, puis Sarkozy à Constantine Tlemcen, le choix étonnant de François Hollande

    Pour les présidents français, l’Algérie ne compte que trois endroits : Alger – la capitale –, Constantine et l’Oranie. En mars 2003, Jacques Chirac, qui effectuait une visite d’État en Algérie, a pris son bain de foule à Oran. En décembre 2007, son successeur Nicolas Sarkozy a choisi Constantine, capitale de l’Est, pour s’adresser aux jeunes et évoquer sa vision de l’histoire commune entre les deux pays. Pour le socialiste François Hollande, attendu les 19 et 20 décembre en Algérie, ce sera l'université de Tlemcen, à seulement 100 kilomètres d’Oran.

    Pourquoi un tel choix ? Officiellement, parce que Tlemcen a été capitale de la culture islamique en 2011. C’est aussi la région natale du président Abdelaziz Bouteflika. On peut difficilement ne pas voir un lien direct avec ce dernier point. Le président français cherche visiblement à faire plaisir à son homologue algérien en se rendant dans sa région natale.

    Mais, au‑delà de la politesse diplomatique, ce choix pose au moins deux problèmes. Le premier concerne l’équilibre de traitement entre les différentes régions du pays. L’Algérie ne se limite pas à Constantine et à l’Oranie. Symboliquement, en cette période de crise au Sahel, François Hollande aurait par exemple pu se rendre dans une ville du Sud du pays et y prononcer un discours. Il aurait pu également être invité en Kabylie ou dans les Aurès. Tout comme il aurait pu se rendre à Sétif, ville symbole des évènements de mai 1945. Au pire, il aurait même pu se rendre à Boumerdès, ville universitaire, donc de jeunes, d’autant qu’il s’est présenté comme le président de la jeunesse.

    Le choix de Tlemcen ne semble pas dicté uniquement par des raisons affectives, en raison des origines du président Bouteflika. Tlemcen est aujourd’hui l’une des rares, voire l’unique ville « présentable » en Algérie. L’année dernière, la ville avait accueilli l’année de la culture islamique. Elle a bénéficié d’importants crédits qui ont permis de la rendre propre et vivable. C’est aussi une ville où les risques de contestation à l’occasion de cette visite sont faibles.

    Mais à Tlemcen, François Hollande verra une Algérie qui ne correspond pas tout à fait à la réalité. Celle des villes délabrées, avec des immeubles en ruines, des bidonvilles et des routes en mauvais état. Une Algérie difficile à montrer à un invité étranger.


    TSA
    Samir Allam

  • #2
    sacre scribouillard
    Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
    alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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    • #3
      Faire une marche arriere .

      Khaddafi n'a-t-il pas signé un traité d'union avec Hassan II dans la ville d'oujda .

      Alors que le Maroc et l'Algérie était presque à la rupture diplomatique .

      Hollande verra oujda de loin .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        C’est aussi la région natale du président Abdelaziz Bouteflika. On peut difficilement ne pas voir un lien direct avec ce dernier point.
        Tu m'étonnes!!!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          il n'y a pas de bidonvilles en algerie arretes de mentir

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          • #6
            Mais, au‑delà de la politesse diplomatique, ce choix pose au moins deux problèmes. Le premier concerne l’équilibre de traitement entre les différentes régions du pays. L’Algérie ne se limite pas à Constantine et à l’Oranie.
            Eh, président français, ce n'est pas gentil de ta part de ne pas bénir de ta baraka toutes les villes algérienne
            François Hollande aurait par exemple pu se rendre dans une ville du Sud du pays et y prononcer un discours.
            Décidément, ce journaliste a trop abusé de la zatla

            Je pense tout simplement qu'il fait partie de ces esclaves d'esprit qui croit toujours que l'Algérie est un département d'outre mer. J'espère que son maître Hollande pensera à rendre visite à sa ville. Ca nous évitera de lire des torchons.

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            • #7
              Savez-vous que l'expression bidonville venait du Maroc, en effet c'est à Casa que se sont observé les premiers quartier fait avec des bidons de plastique comme l'indique son nom.
              Mes frères marocains ne le prennaient pas mal (l'herbe est aussi verte chez le voisin )
              "L'intelligent connaît les hommes par la vérité, et non la vérité par les hommes" L'émir Abd el-Kader.

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              • #8
                Le premier concerne l’équilibre de traitement entre les différentes régions du pays.
                C'est grave ce que vient d'ecrire ce journaliste !
                Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

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                • #9
                  il est né à oujda et non pas dans la région de tlemcen
                  إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                  • #10
                    1. Tlemcen n'est pas la ville natale de Bouteflika.
                    2. Tlemcen a toujours été propre et présentable, ce n'est pas le fait de recevoir la capitale de la culture islamique en 2011 qui l'a rendue présentable.
                    3. Hollande n'a rien à faire à Tlemcen, il doit être reçu dans la capitale à Alger, ce n'est pas à lui de choisir.

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                    • #11
                      Faire une marche arriere .
                      Khaddafi n'a-t-il pas signé un traité d'union avec Hassan II dans la ville d'oujda .

                      Alors que le Maroc et l'Algérie était presque à la rupture diplomatique .

                      Hollande verra oujda de loin .

                      Iska
                      Décidément ce Maroc te traumatise..

                      On pourrait discuter de la lune que tu le sortirais

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                      • #12
                        Savez-vous que l'expression bidonville venait du Maroc, en effet c'est à Casa que se sont observé les premiers quartier fait avec des bidons de plastique comme l'indique son nom
                        Quel mensonge,tu n'as qu'a demandé a ceux qui ont vecu en france ,ils vont t'en parler ..jusqu'a l'année 83 j'etais surpris de trouver des bidonvilles autour de Nanterre .ça prouve que vous dites n'importe quoi
                        Coucher du soleil à Agadir

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                        • #13
                          La desssus t'as raison , Keazy

                          dire que ''bidonvilles'' est une expression liée au seul Maroc et venant du Maroc est un vrai delire

                          C'est quand on lit des trucs comme ça qu'on se dit que les gagsters dans la Politique à travers le monde auront toujours le dessus, tant il est facile de faire gober des trucs aux gens sans memoire, sans capacité , volonté de mettre ne perspective les choses

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                          • #14
                            nabiloudz
                            Savez-vous que l'expression bidonville venait du Maroc,
                            Avec la tôle des bidons métalliques est c'est....................
                            dans Larrousse Encyclopédie

                            L'origine du mot

                            Le terme « bidonville » fut d'abord utilisé à Casablanca à partir de la fin des années 1930, pour nommer les quartiers de baraques construites par des ruraux dans la périphérie de la ville à l'aide de matériaux de récupération, notamment de vieux bidons découpés. Peu à peu, il a désigné tous les habitats précaires et spontanés de ce type. Selon les pays, le terme a des équivalents variés : slums en Inde (terme retenu par les Anglo-Saxons), favelas au Brésil, colonias populares (« colonies populaires ») au Mexique, villas miserias (« villes misères ») en Argentine, barriadas (« quartiers des faubourgs ») puis pueblos jóvenes (« villages jeunes ») et finalement asentamientos humanos (« établissements humains ») au Pérou, poblaciones callampas (« peuplements [qui poussent comme des] champignons ») au Chili, umjondolo en Afrique du Sud, shammasa au Soudan, iskwaters aux Philippines…

                            L'histoire du terme anglo-saxon slum rend compte de l'image sociale des habitations très pauvres : apparu vers 1824 à Londres pour désigner une pièce dans une maison délabrée, le mot désignait aussi à la même époque le racket, puis il en vint à désigner vers 1850 les lieux où se pratiquaient la prostitution, avant d'entrer, à la fin du XIXe s., dans l'expression to go slumming, qui indiquait que l'on pratiquait une activité charitable. Le bidonville serait ainsi un lieu infâme dans lequel se répandent toutes sortes de maux sociaux, du vol à la prostitution, et seule la charité pourrait en venir à bout.
                            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                            • #15
                              C’est aussi la région natale du président Abdelaziz
                              Natale?ça se saurait,d'adoption peut-être...mais nous sommes dans la construction d'un mythe sans doute.

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