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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO | Elections présidentielle et législatives
Le scrutin de tous les espoirs
Les citoyens de la République démocratique du Congo (RDC) sont appelés aux urnes dimanche. Ce scrutin doit ancrer le géant africain sur la voie de la stabilité.
Trente-trois candidats s'affronteront au premier tour de la présidentielle et 9707 se disputeront 500 sièges aux législatives. Plus de 25 millions d'électeurs seront appelés à se prononcer dans les 50 000 bureaux de vote répartis à travers un pays grand comme l'Europe occidentale.
Ces élections, qui seront suivies de scrutins provinciaux et locaux, doivent mettre un terme à une fragile transition politique initiée en 2003 après une guerre régionale de près de 5 ans.
Ces premiers scrutins libres et pluralistes représentent un enjeu de taille pour l'ex-Zaïre qui, depuis son indépendance en 1960, a connu 32 ans de dictature du maréchal Mobutu et quelques tentatives d'ouverture politique qui ont été plombées par des coups de force, des crises ou le déclenchement de conflits.
Le bon déroulement de ces élections ouvrirait la voie à la relance de l'économie d'un pays potentiellement moteur de l'Afrique centrale, mais miné par la corruption et la mauvaise gestion du secteur minier. Un dérapage du processus pourrait entraîner de nouveaux conflits.
Le grand favori de la présidentielle est le président sortant Joseph Kabila. Il devra affronter les ennemis d'hier, dont les ex- chefs rebelles et actuels vice-présidents Jean-Pierre Bemba et Azarias Ruberwa, des mobutistes, ainsi que quelques opposants et outsiders, qui n'ayant jamais gouverné, se présentent comme les tenants du changement.
Ces élections sont boycottées par le principal parti d'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi, qui juge ce processus «opaque». Si Kabila et Bemba tiennent meeting sur meeting dans le pays, les autres ont peiné à entrer dans la campagne, faute de moyens et de préparation, et déplorent des «entraves» des ex-belligérants au pouvoir. Certains candidats dénoncent une «fraude massive en préparation», incriminant directement la Commission électorale indépendante (CEI), notamment accusée d'avoir imprimé 5 millions de bulletins excédentaires. L'église catholique a même menacé de ne pas reconnaître la validité des scrutins si ces «irrégularités» n'étaient pas corrigées.
Ces bulletins constituent une «réserve stratégique», a répondu la CEI qui garde le plein soutien de la communauté internationale, bailleur quasi-exclusif des 450 millions de dollars du processus. (ats
Journal du jura
Le scrutin de tous les espoirs
Les citoyens de la République démocratique du Congo (RDC) sont appelés aux urnes dimanche. Ce scrutin doit ancrer le géant africain sur la voie de la stabilité.
Trente-trois candidats s'affronteront au premier tour de la présidentielle et 9707 se disputeront 500 sièges aux législatives. Plus de 25 millions d'électeurs seront appelés à se prononcer dans les 50 000 bureaux de vote répartis à travers un pays grand comme l'Europe occidentale.
Ces élections, qui seront suivies de scrutins provinciaux et locaux, doivent mettre un terme à une fragile transition politique initiée en 2003 après une guerre régionale de près de 5 ans.
Ces premiers scrutins libres et pluralistes représentent un enjeu de taille pour l'ex-Zaïre qui, depuis son indépendance en 1960, a connu 32 ans de dictature du maréchal Mobutu et quelques tentatives d'ouverture politique qui ont été plombées par des coups de force, des crises ou le déclenchement de conflits.
Le bon déroulement de ces élections ouvrirait la voie à la relance de l'économie d'un pays potentiellement moteur de l'Afrique centrale, mais miné par la corruption et la mauvaise gestion du secteur minier. Un dérapage du processus pourrait entraîner de nouveaux conflits.
Le grand favori de la présidentielle est le président sortant Joseph Kabila. Il devra affronter les ennemis d'hier, dont les ex- chefs rebelles et actuels vice-présidents Jean-Pierre Bemba et Azarias Ruberwa, des mobutistes, ainsi que quelques opposants et outsiders, qui n'ayant jamais gouverné, se présentent comme les tenants du changement.
Ces élections sont boycottées par le principal parti d'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi, qui juge ce processus «opaque». Si Kabila et Bemba tiennent meeting sur meeting dans le pays, les autres ont peiné à entrer dans la campagne, faute de moyens et de préparation, et déplorent des «entraves» des ex-belligérants au pouvoir. Certains candidats dénoncent une «fraude massive en préparation», incriminant directement la Commission électorale indépendante (CEI), notamment accusée d'avoir imprimé 5 millions de bulletins excédentaires. L'église catholique a même menacé de ne pas reconnaître la validité des scrutins si ces «irrégularités» n'étaient pas corrigées.
Ces bulletins constituent une «réserve stratégique», a répondu la CEI qui garde le plein soutien de la communauté internationale, bailleur quasi-exclusif des 450 millions de dollars du processus. (ats
Journal du jura
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