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TOURNAGE DU LONG MÉTRAGE SUR KRIM BELKACEM
Ahmed Rachedi sur les traces du Lion des djebels
Par : Ghilès O
Le tournage du film sur Krim Belkacem du réalisateur Ahmed Rachedi dont le tour de manivelle a été donné à la mi-septembre dans un studio à Ben Aknoun, continue dans la région natale du Lion des djebels, à Aït Yahia Moussa et à Draâ El-Mizan. En effet, dimanche dernier, l'équipe de tournage a fait son apparition à Draâ El-Mizan après avoir filmé certaines séquences à Tizra Aïssa, aussi bien dans le musée qui porte son nom (maison natale de Krim) que dans tout le village.
Dans l'après-midi, le décor de l'époque coloniale a été replanté avec bien sûr une logistique riche, avec la collaboration de l'ANP qui a mis son matériel à l'actif de l'équipe. Deux rues importantes et symboliques dans cette ville ont été choisies pour ces quatre séquences: il s'agit de la rue de la Paix et du boulevard Amirouche, car elles gardent toujours les maisons coloniales dont l'ancien siège de la gendarmerie. Première séquence: deux jeeps avec des écussons de l'armée française, plus loin un camion était stationné et des figurants portant des tenues de harkis, et l'acteur principal Allam Sami, dans le rôle de Krim Belkacem, qui apparut avant d'être accosté par un homme d'un âge avancé qui sortait d'une échoppe tenant deux paniers et continuèrent ensemble leur chemin avant de se quitter. Cette séquence a pris beaucoup de temps. C'est jusqu'à la troisième tentative de tournage que le réalisateur fut satisfait. Deux autres séquences sont tournées sur le même lieu dont le thème est le truquage des élections de 1947 ; une séquence qui montre le Caïd fouetter des Algériens qui n'allaient pas voter. Dans la quatrième séquence tournée au boulevard Amirouche, celle-ci démontre Krim Belkacem et deux autres de ses compagnons qui prirent cette rue jouxtant la gendarmerie sans être inquiétés par une patrouille militaire qui passait par là. On croit savoir qu'il ne reste pour Ahmed Rachedi et son équipe que trois semaines de tournage pour ce film qu'attendent avec impatience ces centaines de badauds ayant assisté à ces séquences et aussi des millions d'Algériens qui ne connaissent pas encore l'histoire de ce grand héros de la Révolution et l'éminent négociateur des accords d'Évian qui ont abouti au cessez-le feu, puis à l'indépendance. Le réalisateur Ahmed Rachedi confie qu'il a encore d'autres projets dans ce domaine dont un film sur le colonel Lotfi et un autre sur le colonel Si El- Haouès.
Liberté
Ahmed Rachedi sur les traces du Lion des djebels
Par : Ghilès O
Le tournage du film sur Krim Belkacem du réalisateur Ahmed Rachedi dont le tour de manivelle a été donné à la mi-septembre dans un studio à Ben Aknoun, continue dans la région natale du Lion des djebels, à Aït Yahia Moussa et à Draâ El-Mizan. En effet, dimanche dernier, l'équipe de tournage a fait son apparition à Draâ El-Mizan après avoir filmé certaines séquences à Tizra Aïssa, aussi bien dans le musée qui porte son nom (maison natale de Krim) que dans tout le village.
Dans l'après-midi, le décor de l'époque coloniale a été replanté avec bien sûr une logistique riche, avec la collaboration de l'ANP qui a mis son matériel à l'actif de l'équipe. Deux rues importantes et symboliques dans cette ville ont été choisies pour ces quatre séquences: il s'agit de la rue de la Paix et du boulevard Amirouche, car elles gardent toujours les maisons coloniales dont l'ancien siège de la gendarmerie. Première séquence: deux jeeps avec des écussons de l'armée française, plus loin un camion était stationné et des figurants portant des tenues de harkis, et l'acteur principal Allam Sami, dans le rôle de Krim Belkacem, qui apparut avant d'être accosté par un homme d'un âge avancé qui sortait d'une échoppe tenant deux paniers et continuèrent ensemble leur chemin avant de se quitter. Cette séquence a pris beaucoup de temps. C'est jusqu'à la troisième tentative de tournage que le réalisateur fut satisfait. Deux autres séquences sont tournées sur le même lieu dont le thème est le truquage des élections de 1947 ; une séquence qui montre le Caïd fouetter des Algériens qui n'allaient pas voter. Dans la quatrième séquence tournée au boulevard Amirouche, celle-ci démontre Krim Belkacem et deux autres de ses compagnons qui prirent cette rue jouxtant la gendarmerie sans être inquiétés par une patrouille militaire qui passait par là. On croit savoir qu'il ne reste pour Ahmed Rachedi et son équipe que trois semaines de tournage pour ce film qu'attendent avec impatience ces centaines de badauds ayant assisté à ces séquences et aussi des millions d'Algériens qui ne connaissent pas encore l'histoire de ce grand héros de la Révolution et l'éminent négociateur des accords d'Évian qui ont abouti au cessez-le feu, puis à l'indépendance. Le réalisateur Ahmed Rachedi confie qu'il a encore d'autres projets dans ce domaine dont un film sur le colonel Lotfi et un autre sur le colonel Si El- Haouès.
Liberté
O. G
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