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M6 : Regne, gouverne et fait du business

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  • M6 : Regne, gouverne et fait du business

    Il y a quelque chose qui tourne pas rond au royaume. Le roi M6 peut-il regner, diriger et faire du business.
    ----------------------------------
    La proximité avec les hautes sphères du Pouvoir a de tout temps été payante. Les intérêts peuvent toutefois changer.
    Si un changement d'hommes ne conduit pas inéluctablement à un changement de système, le style ne peut rester invariable. Pour la gestion de la fortune royale, la différence de ton est plus que palpable. Sous le règne de Hassan II, c'est Abdelfattah Frej, un homme secret et connu pour son légendaire mutisme, qui personnalisait le Souverain au sein du conseil d'administration de l'ONA. Un personnage qui a su garder ses distances avec le monde des affaires. Il n'interférait que peu dans la gestion effective du holding, laissée entre les mains d'un membre de la famille : Fouad Filali. Une répartition des tâches à l'avantage du Souverain qui savait sauvegarder les semblants de contre-pouvoirs qui l'arrangeaient.
    Avec l'arrivée de Mohammed VI, l'ombre du Palais dans le groupe ONA a été rapidement remplacé par un personnage aux ambitions nouvelles : Mohamed Mounir Majidi, le secrétaire particulier du Monarque. Sa nomination a vite été interprétée par les initiés du landernau financier comme le signe prémonitoire d'un changement d'attitude de la monarchie vis-à-vis de son implication dans les affaires. Déjà, Majidi était connu comme le patron de la société d'affichage FC Com qui aurait profité de grandes largesses en tirant bénéfice de la proximité avec Mohammed VI, alors prince héritier. Dans sa gestion des affaires royales, Majidi est le seul maître à bord. Les nominations des patrons du holding et des principales filiales passent par lui et il lui revient de contester les décisions les plus élémentaires de la gestion quotidienne. Mieux encore, c'est le secrétaire particulier du Roi qui mène les négociations pour les opérations de croissance externe réalisées par le groupe. Une implication qui expliquerait la facilité relative des tractations autour d'opérations d'envergure comme l'acquisition de Wafabank, alors que d'autres projets se dessinaient pour cette banque. L'influence des proches de Mohammed VI ne se fait pas sentir qu'au niveau des affaires privées du Roi mais s'étale parfois à l'utilisation des fonds publics ou encore à certaines affaires privées. L'affaire Talsint, qui a vu un cousin du Roi prendre une part importante du capital de cette exploitation pétrolière chimérique, est encore dans les mémoires. Le dossier Atlas TV, où Fouad Ali El Himma va ordonner à N. Omary, PDG de la BCP, de débloquer les fonds pour cette télévision mort-née en dépit de toute logique commerciale n'est pas à oublier non plus.

    népotisme
    Mais sur le registre de l'utilisation de fonds publics, il est vrai que l'entourage de Hassan II détient jusque-là tous les records. En effet, les plus grosses affaires qui ont mené à la quasi-faillite du CIH ont toutes été menées par des entrepreneurs très introduits dans les arcanes de l'ancien régime. Le projet pharaonique d'Ahmed Snoussi, pourtant fonctionnaire en poste à l'étranger, donc censé être loin des affaires, celui de Farouk Bennis, associé à l'un des businessmen saoudiens les plus connectés aux politiques ou encore de la famille Karrakchou, en affaire avec Ahmed Osman, étaient connus du cercle des conseillers les plus proches de Hassan II. Souvent, des instructions on ne peut plus claires ont été données pour trouver une issue à la débâcle que connaissaient les projets de ces « promoteurs ».

  • #2
    Cela ne m'étonne pas du tout autrement pourquoi on l'appelerai Roi et lui donner un numéro de série...

    Commandeur des croyants qu'ils disent certains, en fait c'est le commandeur des business-charlatans...

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    • #3
      premierement, la famille royal sont des actionaire et meme pas majoritaire dans l'ONA et pas le ROI tous seul, 2 eme chose wafabank c'etais une bank prive avant qu'elle merge avec la bank de l'ONA. et tous le monde sait tres bien ce qui c'est passe dans le domaine des assurances. l'ONA n'a pas pue faire competition avec le groupe de benjaloune BMCE.
      alors Business is Business, personelement je trouve pas ou est le probleme si le Roi ou ces cousins... ont des affaires.

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      • #4
        Pour apporter un peu du concrêt a cette histoire d'argent et de pouvoir je peut citer qlq cas particulier qui donnent un éclaircissement sur les nouvelles donnes loins des clichés et des préjugés.

        1. Lesieur et SAVOLA
        Lesieur est une huilerie (huile de table) qui avait du temps de HII le quasi monopole de la production de cette matière stratégique. Depuis prés de dix il y a eu libéralisation ce qui a conduit à : 1. Creation d'une usine concurrente à Meknes hors du giron de l'ONA, 2. Ouverture aux importations et installation d'un opérateur solide à capitaux arabes SAVOLA.
        La concurrence est rude et les prix ont même diminué.
        Lesieur est actuellement dans une situation difficile mais le management renouvellé et rajeuni s'efforce de réagir (huiles oméga3, huile fortifié aux vitamines, huile spéciale friture, sponsoring de manifestations féminines...) ce que n'aurait pas fait les anciens bras cassées du temps de HII qui se serait cententés de faire valoir les leviers ocultes du pouvoir pour bloquer les concurrents

        2. Centrale laitière et COPAG
        la centrale laitière est une entreprise qui dominait le ùmarché du lait au maroc depuis de décennies. Les quelque sociétes ou coopératives qui se sont aventurés sur ce crénaux ont été soit saboté de l'intérieur soit concurrencé de manière déloyale localement pour les empécher de se développer.
        Depuis une disaine d'année s'est crée une coopérative dans un coin perdu du sud du maroc (village à l'est de Taroudant dans le souss) qui a pour vocation l'empballage des agrumes. Les producteurs d'agrumes avait aussi des élévage de vaches laitières, alors cette coopérative s'est mise à la collecte et la distribution du lait. Grace à la bonne gestion, cette coopérative est developpé ces crénaux et s'est même mise à produir du lait UHT et de la poudre du lait en passant par les derivé laitiers les plus divers.
        Le point fort a été la qualité irréprochable de ces produits. La chaine marjane (ONA) a un moment essayé de bannir ces produit de ces rayon mais elle s'est rendu compte que c'est un produit d'appel extraordinaire. ce qui l'a decidé de revenir rapidement sur sa decision.
        Actuellement COPAG est un concurrent de taille pour la centrale laitière qui a été de la sorte obligé de s'aligner sur les standard de qualité fixé par la coopérative COPAG.
        A aucun moment le pouvoir n'est intervenu pour favoriser la Centrale au contraire la COPAG est cité en exemple pour tous le pays et a été visité par le ROI lors de ces visite dans la région.

        3. COSUMAR et la nouvelle raffinerie du sucre du groupe chaabi à Tanger
        Le groupe Chaabi va réaliser une sraffinerie de sucre à TANGER mettant fin au quasi monopole de leusieur sur ce crénaux.

        voila ce sont ici quqlques exemples

        et je pense qu'il y a un réel changement de façon de gerer au niveau du patrimoine royale.
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          personelement je trouve pas ou est le probleme si le Roi ou ces cousins... ont des affaires.

          Peut etre qu'il nous faut un Roi qui vit du service social, habite le HLM et prend le bus le matin

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          • #6
            le bus non un grand Taxi et s'asoie seul pres du chauffeur c'est un Roi comme meme

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            • #7
              et qui recoit les dignitaires étrangers dans le café du coin devant un kahwa blahlib et lharché besmen et regardant al jazira





              just for fun
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                c'est koi deja la source de cet article?

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                • #9
                  j'ai oublié laqualle mais je me rappele que bouteflika est actionaire dans une grande societé au maroc.

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                  • #10
                    Dans un article du monde diplomatique on lit au sujet de M6 et de ses affaires :

                    "Excellent connaisseur du pays et peu suspect d’être un adversaire irréductible, le professeur Rémy Leveau posait déjà la question à la fin de l’année 2000 : « Moi, je dis les choses tout bêtement : est-ce que Mohammed VI va continuer à faire des affaires ? Dans un système en voie de transition démocratique, le roi ne peut pas être entrepreneur. Il ne peut faire concurrence aux entrepreneurs. Dans cette situation, il faut qu’il renforce sa position d’arbitrage.

                    Premier entrepreneur, premier exploitant agricole, principale fortune du pays, le roi, qui détient tous les pouvoirs constitutionnels, est à la fois juge et partie. Et l’hégémonie de la monarchie dans le monde des affaires n’a jamais été aussi forte depuis cinq ans. Le « roi des pauvres » serait-il devenu celui des riches ? Le souverain s’en défend. A ceux qui dénoncent l’« affairisme » d’une partie de son entourage, le palais répond qu’il faut stimuler la libre entreprise, et en donne l’exemple avec la consolidation d’un puissant groupe industriel et financier privé : l’Omnium nord-africain (ONA). Mais les conditions peu transparentes dans lesquelles s’est construit ce groupe font que l’argumentaire des avocats du palais ne convainc pas les économistes, marocains ou étrangers".

                    http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/DALLE/11472
                    Dernière modification par dzcomment, 28 juillet 2006, 16h42.

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                    • #11
                      nous reconnaissant les erreurs de nos dirigents , nous les dénonçons ; mais nous ne comprenons pas pourquoi vous critiquez sans cesse les autres en revanche vous niez , et vous acceptez avec un aveuglement total toutes celles de vos rois ,princes........

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                      • #12
                        Chérir le roi est presque une religion au maroc. On ne baise pas la main d'un autre humain pour gouter à le chair humaine tout de même.

                        Rabi y zidou ala kouli hal mais qu'il l'appauvrisse s'il apauvri ses sujets...

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                        • #13
                          toujour les prejugés sous le prisme de stereotypes malsains et des insultes distilée dans des paroles mielleuses.

                          wa allah yahdi makhla9 ou safi

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                          • #14
                            Pratiquer le baise main ce n'est pas déplaisant , mais pour une femme . Se prosterner , uniquement devant le tout puissant .
                            En france ils avaient aussi un roi et ils l'ont décapité pour ne plus faire de courbette .

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                            • #15
                              Ce n'est pas malsain et encore moins stérotypé d'en parler. On ne peut pas etre juge et arbitre. Les affaires eclatent les unes après les autres. Des jugements sont etonnemment rendus en faveur de l'entourage du Roi et qui gere ses affaires.

                              De plus petit rappel sur la manière dont a été acquise la fameuse ONA, par qui tous les scandales arrivent.

                              En 1924, un Français, Jean Epinat, fixé au Maroc colonisé, fonde l’Omnium Nord Africain (ONA) et se sert du Glaoui pour étendre son empire minier sur les régions non " pacifiées " du pays.
                              De son côté, Moulay Hassan, futur Hassan II, deviendra administrateur de la SMAG, filiale de l’ONA. - En 1956, le Maroc accède à l’indépendance mais les terres des colons et celles du Glaoui, au lieu d’être rétrocédées au peuple marocain, vont revenir à Hassan II, personnellement ! Le " moteur de la modernisation ", l’ONA, subira la même spoliation. Depuis lors, le " roi " est propriétaire effectif des terres minières et agricoles les plus rentables en devises, de même qu’il monopolise le réseau touristique marocain. " Pas touche au Maroc " dit-il. Lui et ses familiers se sont emparés de tout ce qui peut faire fructifier leurs biens privés. Ainsi, est-il devenu l’une des 10 fortunes mondiales. Cela sans que le Maroc ne recèle pétrole, gaz, or ou diamant ! Mais il y a aussi la drogue et la guerre depuis quinze ans ; il y a les (més)alliances (rétribuées) avec le capital étranger - et notamment français - les allégeances (payantes) aux politiques des Etats " amis ", etc. En tous domaines, il s’avère que la souveraineté du Maroc est dangereusement aliénée, par son dirigeant suprême... Le peuple du Maroc, paupérisé, bidonvillisé, résiste. La maxime hassanienne " Enrichir les pauvres sans appauvrir les riches " (sic) est un leurre. Le peuple en sait quelque chose lui qui a subi les plans d’ajustement structurel après les fausses " privatisations " et " marocanisation "

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