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Des anciens colons recuperent leurs biens"nationalises"en 1963

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  • Des anciens colons recuperent leurs biens"nationalises"en 1963

    Dans l’ombre des bureaux des administrations locales, les anciens pieds-noirs récupèrent leurs biens, même si certains sont classés bien vacants par un décret sorti en 1963. L’affaire aurait pu rester dans les couloirs de l’administration locale. Mais un article du quotidien Echourouk de ce matin a relancé le débat sur les biens de ces colons français qui avaient quitté l’Algérie dans des conditions controversées.

    Le journal parle du cas d’un fils d’un ancien sénateur français, Saïeh Mneouar, apparemment d’origines musulmanes, à qui l’ancien wali de Chlef, Hocine Ouadah, actuellement en poste à Relizane, avait restitué des terres agricoles, pourtant nationalisées en 1963. Le quotidien parle d’une énorme superficie dépassant les 197 hectares.

    Le litige n’est pourtant pas à ce niveau. Avec des références de documents à l’appui, le journaliste écrit que la Justice avait pourtant débouté le fils de l’ancien sénateur décédé à Nice en 1982. Cela n’a pas empêché le wali et le Directeur des Affaires agricoles de rendre une décision, datée de 2000, restituant les biens au fils du sénateur.

    Des cas de ce genre sont légions. A la fin des années 1990, la wilaya de Béjaïa était obligée de payer des milliards de centimes à l’ancien Bachagha, Ben Ali Chérif, en contrepartie de l’utilisation de terrains qu’il réclamait dans la commune d’Akbou et Ichelladhen. En plus de ces sommes astronomiques, payées en remboursement des installations publiques construites sur ces terrains, l’ancien supplétif de l’administration coloniale a récupéré des dizaines d’hectares de terres agricoles et d’oliviers. Des dizaines d’anciens « propriétaires » ont ainsi été dépossédés. Ces derniers sont redevenus salariés après avoir été des exploitants. Sauf que, contrairement aux enfants de l’ancien Bachagha qui disposent des actes de propriété, les habitants de la région –qui ont eu la chance de garder les habitations- n’avaient aucun document justifiant la possession de ces terrains. C’était cette faille que la famille Ben-Ali Cherif avait exploité.

    D’autres cas sont signalés un peu partout dans le pays. A qui la faute ? Certainement pas aux petits exploitants. Aucun responsable de l’Etat n’a encore parlé de ce sujet alors que les autorités françaises deviennent de plus en plus insistantes sur un problème pourtant réglé lors des accords d’Evian.

    Essaïd Wakli
    ALGERIE FOCUS
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    Des anciens colons recuperent leurs biens"nationalises"en 1963
    Il y a un petit problème sémantique, les Algériens qui collaboraient avec l'administration française n'étaient pas des "colons".
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #3
      Il y a un petit problème sémantique, les Algériens qui collaboraient avec l'administration française n'étaient pas des "colons"
      ---------------------------------------------
      Oui ,mais ça commence a se dessiner ,les indemnites des anciens colons seront a l'ordre du jour a la visite de HOLLANDE
      Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

      Gödel

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      • #4
        Sachant qu'il faut avoir la nationalité algérienne pour acheter un bien en Algérie, comment des colons français pourraient le faire ?

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        • #5
          Comment ces bachaghas ont-ils pu accumuler toutes ces terres ?

          - Vieilles propriétés, successions revenant de droit et ceux datant d'avant 1830. Ils sont dans leur droit de récupérer leur biens.

          - Terres et propriétés obtenues dans le cadre de leur traitrise et collaboration avec l'ennemi.
          Niet catégorique et même poursuites en vue, un cas de ''faut circuler'', ils font de l'embouteillage.

          - Cas de pieds-noirs, on attend de nous rendre nos richesses dérobées et de retourner les emprunts et les dettes.
          Depuis quand un colon occupant et squatteur récupère des biens du pays victime ?
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Louny : avec un accord franco-Algérien ou dérogation ou bien pt-être un dédommagement financier

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            • #7
              Louny : avec un accord franco-Algérien ou dérogation ou bien pt-être un dédommagement financier
              Bah non. L'autre fois, j'ai vu une émission sur les pieds-noirs restés en Algérie. Il y avait une femme qui ne pouvait même pas acheté sa propre maison parce qu'elle n'avait pas la nationalité algérienne.

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              • #8
                c'est la contrepartie de ce que Hollande a "cédé" aux algériens.
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                • #9
                  @louny,
                  c'est faux , un étranger peut acheter une propriété, du moment que cela reste du privatif et non du commercial.

                  pour revenir au sujet,

                  selon la loi actuelle en algérie, c'est l'acte de propriété qui fait foi, si aucun acte n'a été délivré apres l'indépendance aux nouveau occupant, c'est l'ancien qui fait foi.
                  Une faille des accords d'évian.
                  l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                  • #10
                    c'est faux , un étranger peut acheter une propriété, du moment que cela reste du privatif et non du commercial.
                    Attend, alors pourquoi la femme dont je parlais qui vit en Algérie ne peut pas acheter sa propriété ? Elle l'a dit texto, je n'ai pas la nationalité donc je ne peux pas acheter ma maison.

                    A contrario, tu avais un autre pied-noir, qui, lui, avait la nationalité et a pu acheter sa propriété qui servait de restaurant.

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                    • #11
                      A la fin des années 1990, la wilaya de Béjaïa était obligée de payer des milliards de centimes à l’ancien Bachagha, Ben Ali Chérif, en contrepartie de l’utilisation de terrains qu’il réclamait dans la commune d’Akbou et Ichelladhen.

                      en ce qui concerne les communes d'Ouzellaguen, Akbou, et Chellata, les terres qui ont fait l’objet d’une nationalisation en 1963, ont été restituées aux héritiers Benaly cherif par arrêté du wali en date du 20 juin 1998 (ça veut tout dire).

                      Cheikh El Mokrani a dû se retourné 1000 fois dans sa tombe, car la totalité de ces terres ont été séquestrées à la population qui a pris part à l'Insurection de 1871.
                      Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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