L'émir accorde une subvention de 690 dollars à tous les citoyens mais sa générosité royale ne concerne que ses concitoyens et exclue les deux millions d' étrangers résidants au Koweït .
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Bienheureux citoyens koweïtiens auxquels l'émir Cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah vient de décider d'attribuer une subvention étatique de 200 dinars, soit l'équivalent de 690 dollars... La mesure, qui n'est pas nouvelle (170 dollars ont déjà été attribués de la même manière en 2004) aura un coût de 690 millions de dollars puisqu'elle ne bénéficie qu'au million de citoyens koweïtiens, les 2 millions d'étrangers qui vivent dans l'émirat n'étant pas concernés.
État providence.
Cette générosité princière s'inscrit en droite ligne dans la tradition d'État providence que les pays du Golfe ont cultivée depuis les années 70, les Koweïtiens disposant d'une assurance sociale à vie et n'étant pas soumis à l'impôt sur le revenu. Mais cette décision illustre à merveille l'aisance financière retrouvée de l'émirat en raison de la hausse des cours du brut. Pour l'année fiscale 2006-2007, le Koweït, qui possède 10 % des réserves pétrolières, prévoit d'enregistrer 26,8 milliards de dollars de recettes. Une prévision conservatrice bâtie sur l'hypothèse d'un baril de pétrole à 36 dollars alors que le brut koweïtien s'écoule actuellement pour un prix moyen de 65 dollars le baril. On retrouve cette prudence dans les projections budgétaires puisque, après sept années d'excédent, le gouvernement a annoncé récemment qu'il prévoyait un déficit de 8,1 milliards de dollars pour 2006-2007. Une prévision qui va sûrement être démentie, comme elle le fut pour l'exercice précédent lorsque le gouvernement avait tablé sur 9 milliards de dollars de déficit pour, au final, engranger un excédent de 23 milliards de dollars.
Cette année encore, le Koweït ne devrait donc pas avoir de soucis pour faire face à ses dépenses, dont 7 milliards de dollars pour son fonds de retraite et près de 3 milliards de dollars pour le Fonds des futures générations (KFFG), une structure d'investissement qui prépare " l'après-pétrole " et dont l'encours atteint les 100 milliards de dollars.
Par La Tribune
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Bienheureux citoyens koweïtiens auxquels l'émir Cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah vient de décider d'attribuer une subvention étatique de 200 dinars, soit l'équivalent de 690 dollars... La mesure, qui n'est pas nouvelle (170 dollars ont déjà été attribués de la même manière en 2004) aura un coût de 690 millions de dollars puisqu'elle ne bénéficie qu'au million de citoyens koweïtiens, les 2 millions d'étrangers qui vivent dans l'émirat n'étant pas concernés.
État providence.
Cette générosité princière s'inscrit en droite ligne dans la tradition d'État providence que les pays du Golfe ont cultivée depuis les années 70, les Koweïtiens disposant d'une assurance sociale à vie et n'étant pas soumis à l'impôt sur le revenu. Mais cette décision illustre à merveille l'aisance financière retrouvée de l'émirat en raison de la hausse des cours du brut. Pour l'année fiscale 2006-2007, le Koweït, qui possède 10 % des réserves pétrolières, prévoit d'enregistrer 26,8 milliards de dollars de recettes. Une prévision conservatrice bâtie sur l'hypothèse d'un baril de pétrole à 36 dollars alors que le brut koweïtien s'écoule actuellement pour un prix moyen de 65 dollars le baril. On retrouve cette prudence dans les projections budgétaires puisque, après sept années d'excédent, le gouvernement a annoncé récemment qu'il prévoyait un déficit de 8,1 milliards de dollars pour 2006-2007. Une prévision qui va sûrement être démentie, comme elle le fut pour l'exercice précédent lorsque le gouvernement avait tablé sur 9 milliards de dollars de déficit pour, au final, engranger un excédent de 23 milliards de dollars.
Cette année encore, le Koweït ne devrait donc pas avoir de soucis pour faire face à ses dépenses, dont 7 milliards de dollars pour son fonds de retraite et près de 3 milliards de dollars pour le Fonds des futures générations (KFFG), une structure d'investissement qui prépare " l'après-pétrole " et dont l'encours atteint les 100 milliards de dollars.
Par La Tribune
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