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Le Maroc, une place financière prometteuse

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  • Le Maroc, une place financière prometteuse

    Le Maroc est appelé à définir la place financière islamique qu’ il souhaite devenir.
    Le marché domestique compte énormément.
    Ada Di Marzo, associée au sein de Bain & Company, explique.
    - Finances News Hebdo : A votre avis, pourquoi les produits relevant de la finance islamique résistent mieux à la crise que ceux de la finance conventionnelle ?
    - Ada Di Marzo : On peut dire que la finance islamique a des caractéristiques intrinsèques qui lui permettent une relative résilience. En effet, les opérations reposent sur des actifs sous-jacents, et la répartition des pertes et profits entre les parties prenantes est préétablie. En revanche, les opérations financières conventionnelles peuvent impliquer des produits dérivés ou des effets de leviers introduisant une incertitude dans leurs résultats et ont, de ce fait, été plus touchées par la crise.

    - F. N. H. : Aujourd’hui, on parle de la Malaisie comme étant le pays où la finance islamique est très développée. Le Maroc étant à ses débuts, quels types d’enseignements peut-il en tirer et quelles sont les erreurs à éviter ?
    - A. D. M. : Le Maroc semble bien positionné sur plusieurs facteurs clés de succès pour le développement de la finance islamique, tels que l’engagement des autorités publiques, l’environnement des affaires ou le marché domestique attractif. Là où le Maroc pourrait s’inspirer de la Malaisie serait de bien définir quelle place financière islamique il souhaite devenir à terme, et d’identifier les conséquences de ce qui aura été mis en place.
    Le Maroc, dont je crois en la capacité de devenir une place financière importante pour l’Afrique, doit bien réfléchir à la manière d’aborder le marché domestique afin d’établir sa crédibilité, mais également voir comment attirer les investisseurs étrangers et leur permettre de baser leurs opérations au Maroc pour financer les opérations qui sont sur tout le territoire africain. Ce sont là des questions que le Maroc devrait se poser avant de définir comment le processus pourrait se mettre en place.
    - F. N. H. : Est-ce que le développement de l’assurance islamique (Takaful) passe nécessairement par l’existence des Sukuks ?
    - A. D. M. : En fait, les sukuks sont un élément important dans la mesure où les compagnies d’assurance ont besoin d’investir les primes qu’elles récoltent et, du coup, avoir un marché des sukuks liquide, suffisamment développé et profond et qui aide à développer le Takaful.

    - F. N. H. : D’après les responsables, on va commencer, dans le cadre du Takaful, par les assurances des personne, l’assurance vie… . Est-ce que, d’après-vous cela est possible parce que si l’on se réfère aux expériences internationales, il est plus souhaitable de commencer par les assurances dommages, automobile… ?
    - A. D. M. : Souvent, on a commencé par l’IARD moins que par la vie parce qu’on se focalise sur des besoins primaires comme la protection des dommages et que l’assurance vie, pour se développer, dépend davantage de l’existence d’un marché de sukuks bien profond. Ce besoin est ressenti surtout si les acteurs sont locaux et ont besoin de réinvestir dans des supports locaux. Cela n’empêche pas que l’on pourrait tout faire en même temps, mais cela reste extrêmement difficile.
    Dossier réalisé par S. E. & I. B. in finances news

  • #2
    Heureusement qu'il n'y a que du positif du coté Maroc .

    On aurait dit une guerre psychologique tes titres concernant l'économie et les projets en Algérie.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

    Commentaire

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