Depuis le début de l'année, 13 projets ferroviaires ont été relancés pour 3,6 milliards d'euros, avec comme objectif d'atteindre plus de 6000 kilomètres de chemins de fer dans deux ans. Le même objectif que celui annoncé il y a quatre ans...
Depuis quelques mois, Amar Tou multiplie les mises en chantier de chantiers de réalisation de nouvelles lignes ferroviaires. Fin novembre, le ministre algérien des Transports a assisté au lancement des travaux de construction de la ligne ferroviaire Djelfa-Laghouat, d'une longueur de 108 kilomètres. Confiée de gré à gré au groupe public de BTP Cosider pour 100 milliards de dinars (près d’un milliard d’euros) et un délai de réalisation de 41 mois, cette ligne permettra des liaisons sur des trains roulant à 220 km/h. Une autre ligne de 290 kilomètres, reliant Laghouat à Djelfa, a été confiée à six entreprises publiques pour près de 1,7 milliards d’euros. Ces projets font partie de la boucle Sud-est de chemin de fer, prenant son départ de Boumedefaâ (Ain-Defla) vers Biskra, via Médéa, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Hassi-Messaoud et Touggourt, sur une distance de 880 kilomètres.
Entreprises publiques.
Depuis le début de l’année, 13 projets ferroviaires ont ainsi été lancés pour 3,6 milliards d’euros. Ce programme, confié de gré à gré à des entreprises publiques, comprend la réalisation de 643 kilomètres de nouvelles lignes ferroviaires dans les hauts plateaux et la modernisation de 225 kilomètres de chemins de fer. Selon Amar Tou, l’objectif est d’atteindre plus de 6000 kilomètres de chemins de fer dans deux ans contre 1769 kilomètres en 2008 et 3919 kilomètres en 2011.
Les projets lancés cette année datent du milieu des années 2000, mais ils ont été retardés par les annulations successives des appels d’offres et des attributions de marchés. En 2011, l’Agence nationale d’étude et de suivi des investissements ferroviaires (Anesrif) a annulé de nombreux contrats attribués à des groupes chinois, suite à des soupçons de corruption. Les groupes CRG Ltd et CCECC ont perdu ainsi des contrats de plusieurs milliards de dollars, après les avis défavorables de la Commission nationale des marchés publics.
« Amar Tou a vu que beaucoup de contrats ont été annulés à cause des procédures administratives et des accusations de corruption. Il a décidé de confier de gré à gré une grande partie à des entreprises publiques pour les lancer », explique une source proche du dossier. Secouée par des scandales de corruption, l’Anesrif ne s’est pas montré capable de gérer les investissements ferroviaires alors que les chemins de fer algériens demeurent archaïques et vétustes. L’Algérie a pourtant réservé plus de 110 milliards de dollars depuis 2005 pour moderniser ses infrastructures ferroviaires, mais aucun grand projet n’a été concrétisé pour le moment
JEUNE AFRIQUE
Depuis quelques mois, Amar Tou multiplie les mises en chantier de chantiers de réalisation de nouvelles lignes ferroviaires. Fin novembre, le ministre algérien des Transports a assisté au lancement des travaux de construction de la ligne ferroviaire Djelfa-Laghouat, d'une longueur de 108 kilomètres. Confiée de gré à gré au groupe public de BTP Cosider pour 100 milliards de dinars (près d’un milliard d’euros) et un délai de réalisation de 41 mois, cette ligne permettra des liaisons sur des trains roulant à 220 km/h. Une autre ligne de 290 kilomètres, reliant Laghouat à Djelfa, a été confiée à six entreprises publiques pour près de 1,7 milliards d’euros. Ces projets font partie de la boucle Sud-est de chemin de fer, prenant son départ de Boumedefaâ (Ain-Defla) vers Biskra, via Médéa, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Hassi-Messaoud et Touggourt, sur une distance de 880 kilomètres.
Entreprises publiques.
Depuis le début de l’année, 13 projets ferroviaires ont ainsi été lancés pour 3,6 milliards d’euros. Ce programme, confié de gré à gré à des entreprises publiques, comprend la réalisation de 643 kilomètres de nouvelles lignes ferroviaires dans les hauts plateaux et la modernisation de 225 kilomètres de chemins de fer. Selon Amar Tou, l’objectif est d’atteindre plus de 6000 kilomètres de chemins de fer dans deux ans contre 1769 kilomètres en 2008 et 3919 kilomètres en 2011.
Les projets lancés cette année datent du milieu des années 2000, mais ils ont été retardés par les annulations successives des appels d’offres et des attributions de marchés. En 2011, l’Agence nationale d’étude et de suivi des investissements ferroviaires (Anesrif) a annulé de nombreux contrats attribués à des groupes chinois, suite à des soupçons de corruption. Les groupes CRG Ltd et CCECC ont perdu ainsi des contrats de plusieurs milliards de dollars, après les avis défavorables de la Commission nationale des marchés publics.
« Amar Tou a vu que beaucoup de contrats ont été annulés à cause des procédures administratives et des accusations de corruption. Il a décidé de confier de gré à gré une grande partie à des entreprises publiques pour les lancer », explique une source proche du dossier. Secouée par des scandales de corruption, l’Anesrif ne s’est pas montré capable de gérer les investissements ferroviaires alors que les chemins de fer algériens demeurent archaïques et vétustes. L’Algérie a pourtant réservé plus de 110 milliards de dollars depuis 2005 pour moderniser ses infrastructures ferroviaires, mais aucun grand projet n’a été concrétisé pour le moment
JEUNE AFRIQUE
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