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Paris tiraillé entre les frères ennemis du Maghreb

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  • Paris tiraillé entre les frères ennemis du Maghreb

    Pour avoir dérogé à la règle tacite, et jusqu'ici respectée, qui veut qu'un président français fraîchement élu se rende au Maroc avant d'aller en Algérie, Paris a dû prendre des précautions. Attendu à Alger en visite d'Etat les 19 et 20 décembre à la tête d'une importante délégation, François Hollande a envoyé en éclaireur à Rabat, les 12 et 13 décembre, son premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à la tête d'une non moins imposante délégation ministérielle. La rivalité aiguë entre ces deux pays du Maghreb, qui se manifeste aussi dans les relations avec l'ancienne puissance coloniale, nécessite du doigté. Et cette liaison impossible à trois est la source de bien des tracas diplomatiques.

    "Hollande l'Algérien" ? Dès l'élection du candidat socialiste, au soir du 6 mai, le Maroc, nettement favori durant le mandat de Nicolas Sarkozy, s'inquiète. On scrute les signes. On épluche la liste des amis du Maroc dans l'entourage du nouveau président. Pourquoi la socialiste Elisabeth Guigou, née à Marrakech et considérée comme une amie, n'est-elle pas au gouvernement ? On se rassure avec la présence de la porte-parole d'origine marocaine, Najat Vallaud-Belkacem, membre du puissant Conseil de la communauté marocaine à l'étranger jusqu'en décembre 2011. Mais Rabat détecte aussi à l'Elysée un "lobby proalgérien", avec Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, Kader Arif, secrétaire d'Etat aux anciens combattants, ou Faouzi Lamdaoui, un fidèle de l'équipe Hollande au PS, nommé conseiller à la diversité. Tous trois faisaient partie des deux voyages que l'ex-premier secrétaire du PS a effectués en Algérie en 2006 et en 2010. Il n'en fallait pas plus pour que la formule "Hollande l'Algérien" coure dans les salons marocains.
    Cette inquiétude se manifestera d'une façon tangible. Le 24 mai, moins de dix jours après l'investiture de François Hollande, Mohammed VI, en visite privée en France, sera le premier chef d'Etat étranger reçu à l'Elysée. Peu de chose filtre de cet entretien, mais l'important est ailleurs, dans cette poignée de main initiale. Avantage, Maroc.

    Les Algériens ne sont pourtant pas en reste. La réaction de la presse algérienne, qui avait salué l'élection de François Hollande en précisant qu'il disposait d'un "atout", car, "contrairement à ses prédécesseurs de droite, il entretient une relation distante avec le Maroc", est féroce pour le roi. La veille, le 23 mai, François Hollande et le chef de l'Etat algérien se sont en effet entretenus par téléphone et, dans un communiqué, l'Elysée soulignait la "volonté de développer (...) et de renforcer le partenariat entre les deux pays dans tous les domaines". Les deux présidents, ajoutait le texte, "sont convenus de se rencontrer dans les meilleurs délais". Dont acte. Pour la première fois, un chef d'Etat français se rendra d'abord à Alger. Avantage, Algérie.

    Comment la France tente-t-elle de ménager les deux pays ? S'exprimant le 29 novembre devant un parterre de chefs d'entreprise réunis à la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc, l'ambassadeur de France, Charles Fries, a rassuré du mieux qu'il a pu ses interlocuteurs : "Le souhait des nouvelles autorités françaises d'améliorer notre relation avec l'Algérie (...) a pu en inquiéter certains au Maroc. Il faut toutefois bien comprendre que ce renforcement des liens voulu par Paris avec l'Algérie ne se traduira en aucun cas par un rééquilibrage au détriment du Maroc." Pour appuyer ses dires, un communiqué de l'Elysée publié la veille, à l'issue d'un entretien téléphonique entre François Hollande et Mohammed VI, annonçait la venue du chef de l'Etat français au royaume chérifien "au début de l'année 2013". Il soulignait aussi "la convergence de leurs vues", notamment sur le Sahel, et rappelait que le séminaire gouvernemental prévu avec Jean-Marc Ayrault mi-décembre "illustre le caractère exceptionnel de nos relations et la densité du dialogue politique bilatéral".
    Cette relation privilégiée agace Alger, qui réclame ouvertement, désormais, un "rééquilibrage", selon l'expression utilisée avec insistance par un proche du président Bouteflika. Un appel entendu par François Hollande, désireux de se démarquer de son prédécesseur et de ménager les deux frères ennemis. En déplacement à Malte début octobre pour une réunion des chefs d'Etat de la rive nord de la Méditerranée et du Maghreb, le président français a pris soin de s'entretenir avec le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, comme avec le chef du gouvernement marocain, Abdelillah Benkirane. Ce dernier aurait alors lancé cette boutade rapportée au Monde par un témoin : "Entre nous, ça va tellement bien qu'on n'a rien à se dire !"
    La France entretient avec le Maroc, il est vrai, des relations sans équivalent dans le reste du Maghreb. L'indépendance du Maroc, acquise en 1956, a été bien moins douloureuse qu'avec l'Algérie. Les relations économiques, culturelles (le réseau scolaire français au Maroc est le premier du monde), sans parler du tourisme, y sont plus développées. De droite comme de gauche, les responsables politiques français ne vont-ils pas y passer leurs vacances ? Sitôt après sa défaite à l'élection présidentielle, c'est au Maroc que Nicolas Sarkozy ira se ressourcer en compagnie de son épouse, Carla Bruni, dans un palais prêté par le roi.
    "Le génie marocain de l'accueil, ça, on ne sait pas faire !", s'exclamait récemment un diplomate algérien. L'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih, s'y emploie cependant. Fin novembre, il a ainsi convié dans sa résidence de Neuilly Elisabeth Guigou et son époux Jean-Louis, invités d'honneur d'un dîner et décidément très courtisés. Mais, surtout, Paris appuie sans condition la position de Rabat en faveur d'un plan d'autonomie du Sahara occidental sous domination marocaine, pomme de discorde avec l'Algérie qui soutient pour sa part l'idée d'un référendum d'autodétermination et apporte son aide au Polisario

    à suivre ...
    Dernière modification par arazigh, 07 décembre 2012, 15h13.

  • #2
    Une rivalité durable entre Alger et Rabat ? La tentative de rapprochement ébauchée entre l'Algérie et le Maroc à travers la visite, en janvier, du ministre des affaires étrangères marocain, Saad Eddine El Othmani - la première d'un chef de la diplomatie marocaine depuis 2003 -, a vite tourné court. "Les relations algéro-marocaines au plus bas", titrait le 12 novembre le site Internet d'information algérien Maghreb Emergent, en notant la brusque détérioration des relations après le discours prononcé le 6 novembre par Mohammed VI à l'occasion du 37e anniversaire de la "marche verte" de 1975 (au moment où le Maroc a annexé les territoires du Sahara). Le roi avait alors fustigé l'absence de "volonté sincère chez les autres parties, qui persistent dans leurs manigances et leurs stratagèmes obstructionnistes". Ce fut, en retour, une volée de bois vert, l'Algérie accusant le Maroc de favoriser une "infiltration massive" de la drogue sur son territoire et de vouloir privilégier, sur le Sahara, le statu quo.
    Depuis plus de trente-cinq ans, l'ancienne colonie espagnole continue de nourrir les antagonismes entre les deux pays. Un mur a même été érigé. "Le nationalisme d'Etat l'a emporté sur la solidarité des peuples qui était très forte. Maintenant, ils ne se connaissent même plus", constate l'historien Benjamin Stora. "Rien, historiquement, ne laissait prévoir une telle opposition", précise-t-il dans son livre Voyages en postcolonies (Stock, 2012), en citant notamment la conférence de Tanger de 1958 qui avait réuni l'Istiqlal marocain et le FLN algérien, les deux partis historiques nationaux. Mais très tôt après l'indépendance du Maroc, les incidents ont éclaté à propos du tracé des frontières coloniales. Ils aboutiront, en 1963, à la "guerre des sables" entre les deux pays. Vingt ans plus tard, en 1994, la frontière terrestre algéro-marocaine se ferme, après un attentat à Marrakech et la décision des autorités marocaines d'imposer un visa aux ressortissants d'Algérie, alors plongée en pleine guerre civile. Une frontière aujourd'hui toujours close et qui empêche l'Union du Maghreb arabe, futur marché commun régional, de se concrétiser.

    LeMonde

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    • #3
      Qui est le chou et qui est la chèvre?
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        C'est la france qui gagne a tous les coups

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        • #5
          "Le nationalisme d'Etat l'a emporté sur la solidarité des peuples qui était très forte. Maintenant, ils ne se connaissent même plus", constate l'historien Benjamin Stora.
          Et c'est le plus grave.
          Et pourtant avec un simple claquement de doigt la France peut régler les différends (allusion à faire de même que les braves suédois).
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Paris n'es ni tiraillé ni quoi que ce soit, paris va vers celui qui a les caisses pleines et en ce moment c'est l'algérie.
            Pour ce qui est des relations diplomatiques, il faut avouer que les Marocains sont loin devant, pas seulement en France, mais aux Etats unis et en chine aussi.
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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            • #7
              citation
              Pour ce qui est des relations diplomatiques, il faut avouer que les Marocains sont loin devant, pas seulement en France, mais aux Etats unis et en chine aussi.
              __________________

              En France et au US peut être mais en Chine s'est moins sur ,mais là n'est pas le problème ,se que pense les US la France ou la Chine sur l'Algèrie on s"en tape comme de l'an 40 .

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              • #8
                Et c'est le plus grave.
                Et pourtant avec un simple claquement de doigt la France peut régler les différends
                je t'ai dis avant que tu connais rien du Maroc. tu crois que si la france deviens pro polisario ca va changer quelqueshose ?? c'est la france et ces businessmen qui vont le regreter. pour les marocains ca change rien dutous.

                wach tu vois a l'ami que les syriens s'entretue et person ne bouge le petit doit et tu veus qu'ils un grand pays comme le maroc qui est juste a quelque km des base europeans et avec plus de 3 million de marocain resident dans ces pays??? tu nous prend pour la libye ??

                pour les occidentaux ils sont neutre juste parceque leur groupes profitent du petrole algerien. Une fois il y aura plus de petrole que vont faire vos generaux.

                la vie des peuple se compte en decenie et pas en annes.

                s'il y a pas de changement de politique en algerie dans les 20 a venir il y aura plus d'algerie qu'on connait d'ici 50 ans. c'est une certitude.

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                • #9
                  se que pense les US la France ou la Chine sur l'Algèrie on s"en tape comme de l'an 40 .
                  Non monsieur, surtout pas, c'est une grave erreur...

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                  • #10
                    pour les occidentaux ils sont neutre juste parceque leur groupes profitent du petrole algerien.
                    Au moins ils ont quelque chose à gagner avec l'Algérie.
                    ll faut se demander pourquoi ils sont aussi insistants sur le Maroc !
                    Peut-être que ce dernier est un outil entre leur mains pour essayer de manipuler l'Algérie.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      La France n'a pas à être privilégiée économiquement, plus dans le monde actuel, il faut une gestion économique rigoureuse du pays, les entreprises françaises doivent etres choisies, seulement et seulement si elles font du transfert de technologie et que le peuple algérien en sort avec une marque d'estime suplémentaire, plus question de laisser la france faire ce qu'elle veut en algérie et en même temps appuyer politiquement et militairement le Maroc imperial de mhimoud sedassi ! les vieux de la vieille qui brossaient les chaussures de la francafrique pour trois kopec, cela doit cesser !

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                      • #12
                        Le problème du Sahara est excellent pour la france crée la division pour régner , le maroc est devenu un pays satellite de la france , chaque nouvel dirigeants occidental crée la peur marocaine ....que va t' il faire avec le maroc.

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                        • #13
                          La France n'a pas à être privilégiée économiquement, plus dans le monde actuel, il faut une gestion économique rigoureuse du pays, les entreprises françaises doivent etres choisies, seulement et seulement si elles font du transfert de technologie et que le peuple algérien en sort avec une marque d'estime suplémentaire, plus question de laisser la france faire ce qu'elle veut en algérie et en même temps appuyer politiquement et militairement le Maroc imperial de mhimoud sedassi ! les vieux de la vieille qui brossaient les chaussures de la francafrique pour trois kopec, cela doit cesser !
                          dans le dossier du TGV le maroc voit grand tres grand. J'ai lu une analyze sur la politique marocaine c'est d'importer un grand % de l'industrie d"Alstom et travailler ensemble pour devenir plus competitif dans les 10 prochaine ans pour concurencer la chine et l'almagne sur les marches mondiaux.

                          c'est du win win, le premier investissement d'alstom sera d'un milliard d'euro avec une creation de 15 000 nouveau emploie et sa sera que le debut come renaut.......

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                          • #14
                            Auscara ça peut devenir un projet de coopération maghrebine, le transfert de la technologie du TGV c'est pas mal pour l'afrique du nord, on peut même envisager des lignes internationales, un Rabat-Alger-Tunis-Tripoli-Le Caire à long terme...

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                            • #15
                              malheureusement l'Algerie ne veut pas devenir la locomotive du maghreb alors qu'elle est au milieu.

                              l'algerie pouvais devenir un pays industruel qui controle le marche energetic au maghreb. chaque maghrebain devait avoire une connection du gaz algerie. l'algerie gagne beaucoup plus et securise des consomateur a long terme et en meme temp l'algerie pouvais devenir le hub de notre region avec une logistic des plus performante dans le monde qui connecte tous les pays de la region.

                              mais bon les generaux ne pense qu'au jour le jour alos que le model asian et sud americain nous a montrer que l'union et l'economie a grande echellel qui fait la difference.

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