Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Maroc mène une bataille contre l'algérie pour créer une situation d’instabilité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Maroc mène une bataille contre l'algérie pour créer une situation d’instabilité

    Dans leur intérieur profond, les responsables marocains craignent la possibilité d’une amélioration des relations franco-algériennes. De ce fait, ils se sont fixés comme objectif immédiat et urgent saboter la visite du président français François Hollande en Algérie prévue pour le 19 Décembre.

    Le moyen idéal, selon Rabat, c’est de s’en prendre au prestige accumulé par la diplomatie algérienne vis-à-vis de la crise malienne. Romano Prodi, l’envoyé spécial de l’ONU dans la région du Sahel, a déclaré lors de sa visite à Alger: «Je ferai tout mon possible pour éviter la guerre au nord du Mali dont nous connaissons les conséquences qui sont tragiques et dramatiques. » Sa déclaration marque un tournant important dans l’évolution des négociations dans le nord du Mali.

    Les négociations qui grâce aux efforts conjoints de l’Algérie et le Burkina Faso ont été acquises après avoir convaincu Ansar Eddina et le MNLA de la nécessité d’un dialogue fondé sur le respect de l’intégrité territoriale du Mali pour résoudre la crise dans le pays, au même temps qu’ils condamnent toutes les formes de terrorisme et de criminalité, ce qui contribue à isoler davantage AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et le MUJAO (Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest).

    Le Maroc a déjà tenté d’interférer dans le madiation algérienne via ses agents de Bamako en distillant, à travers les dépêches de l’AFP, que les terroristes ont reçu des renforts de jihadistes Algériens et Sahraouis.

    Le royaume alaouite, depuis son poste de président de tour du Conseil de Sécurité, manœuvre pour faire passer, coûte que coûte, une résolution qui donne feu vert à une intervention militaire dans le nord du Mali.

    Les Marocains cherchent par tous les moyens à saper la médiation algérienne et créer une situation d’instabilité dans les frontières de l’Algérie et de la sorte mettre leur occupation du Sahara Occidental dans l’oubli.

    Pour ce faire, ils ont fait usage de tous les moyens de propagande noire à leur disposition et, à l’instar de ce qu’ils ont fait lors de l’agression de l’OTAN contre la libye , le Maroc et ses amis ont accusé l’Algérie et les Sahraouis d’envoyer des renforts aux terroristes dans le nord Mali.

    Le caractère rêveur des dirigeants de Rabat leur fait que la propagande noire peut interférer dans les bons offices algéries au Mali. Cepndant, les Maliens sont conscients que le Maroc est à l’origine de la création du MUJAO et que le cannabis du royaume alaouite constitue l’une de ses principales sources d’approvisionnement.

    François Hollande arrive à Alger le 19 Décembre pour une visite très médiatisée et regardée avec méfiance par les dirigeants marocains qui y voient un traitement de préférence pratiqué par le président français.

    Neuf jours avant de l’arrivée de Hollande à Alger, le Conseil de Sécurité tiendra une réunion pour débattre l’intervention militaire au Mali après l’expiration du délai de 45 jours donné par le Conseil de sécurité à la CEDEAO pour concrétiser certains points de la mission.

    Le refus du Conseil de sécurité d’approuver les velléités guerrières de la France et ses alliés de la CEDEAO est considéré comme un succès de la diplomatie pacifiste algérienne et son poids se fera sentir dans les négociations franco-algériennes.

    Par conséquent, la France fera tout son possible dans cette réunion du Conseil de sécurité pour amener celui-ci à adopter une résolution qui démarre le processus de formation de l’armée malienne en vue de lancer des opérations militaires avant l’été 2013. Le Maroc voit dans le soutien au projet français une occasion de renouveler l’allégeance à Paris et faire glisser le pays voisin dans une guerre de sombres perspectives.

    M. Loulichki a indiqué que la situation « très préoccupante » dans la région du Sahel, et en particulier au Mali, figurait parmi les priorités de la présidence de son pays. « Le Conseil est saisi, à cette fin, d’un document de travail que lui a fait parvenir la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a-t-il dit, en se déclarant convaincu que le Conseil pourra aller de l’avant, « une fois que les modalités d’une telle force auront été convenues par tous ses États membres ».

    Il s’avère que ces modalités traduites en argent sonnat et trébuchat reviennent à 1 milliard de dollars pour la première année de l’intervention et Paris a déjà informé l’ONU de son incapacité de fournir cet argent. Encore moins les pays de la CEDEAO. A cela s’ajoute a réticence des États-Unis, la Russie et la Chine qui soutiennet la solution de dialogue leaderée par Alger. Le Vice-secrétaire d’État pour le Moyen-Orient, William Burns, qui est à Alger depuis jeudi pour discuter de la situation au Mali a déclaré que «les États-Unis soutiennent la position de leader de l’Algérie dans la promotion du dialogue entre le gouvernement du Mali et les Touaregs.

    Mohand Said A
Chargement...
X