Le moins que l'on puisse dire c'est la formule est inédite. Dommage qu'il y ait eu autant de silence et que cela paraisse si solennelle et un peu trop sobre à mon goût car le mariage est quand même l'un des plus beaux jours de sa vie et sans youyous cela doit paraitre bien tristounet.
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Dix jeunes célibataires nécessiteux ont pu acquérir ce jeudi le statut de marié en célébrant collectivement leur union à l’auberge des jeunes, grâce à l’organisation et au concours financier d’une association caritative nommée Mawada oua rahma, née il y a à peine un mois.
Cette dernière a pris à sa charge tous les frais liés à la dot, à l’habillement du couple ainsi qu’aux préalables de transcription légale du mariage au niveau de l’état civil. La cérémonie de remise des fonds et des deux bagues, une en or et l’autre en argent, à laquelle a été convié le wali pour servir de tuteur d’honneur aux mariés, s’est déroulée dans une ambiance non survoltée, au contraire, empreinte de solennité en raison du caractère originel conféré à cette association.
L’assistance était triée sur le volet, pour la plupart des hommes de culte et des notables de la ville plutôt conservatistes, les jeunes mariés mis sur leur 31 certes, mais non accompagnés de leurs épouses, n’attendaient visiblement que l’accomplissement du rituel religieux consacrant l’union par le grand imam de la ville pour certainement aller manifester ailleurs leur joie, et pour cause...
Ni les coups de klaxon ni le charivari, habituellement dominants dans ces circonstances, n’étaient au rendez-vous et les youyous des femmes n’ont point fusé cette fois. Il n’y avait que le bruit timide d’une derbouka, accompagnant un concert de louanges à Dieu et à son prophète.
Sinon, les invités ont eu droit comme de coutume à leur barquette de gâteaux, quelques mets locaux, des boissons chaudes et des rafraîchissements. Quand bien même c’était une réception inédite, elle fut tout de même sympathique.
Par El Watan
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Dix jeunes célibataires nécessiteux ont pu acquérir ce jeudi le statut de marié en célébrant collectivement leur union à l’auberge des jeunes, grâce à l’organisation et au concours financier d’une association caritative nommée Mawada oua rahma, née il y a à peine un mois.
Cette dernière a pris à sa charge tous les frais liés à la dot, à l’habillement du couple ainsi qu’aux préalables de transcription légale du mariage au niveau de l’état civil. La cérémonie de remise des fonds et des deux bagues, une en or et l’autre en argent, à laquelle a été convié le wali pour servir de tuteur d’honneur aux mariés, s’est déroulée dans une ambiance non survoltée, au contraire, empreinte de solennité en raison du caractère originel conféré à cette association.
L’assistance était triée sur le volet, pour la plupart des hommes de culte et des notables de la ville plutôt conservatistes, les jeunes mariés mis sur leur 31 certes, mais non accompagnés de leurs épouses, n’attendaient visiblement que l’accomplissement du rituel religieux consacrant l’union par le grand imam de la ville pour certainement aller manifester ailleurs leur joie, et pour cause...
Ni les coups de klaxon ni le charivari, habituellement dominants dans ces circonstances, n’étaient au rendez-vous et les youyous des femmes n’ont point fusé cette fois. Il n’y avait que le bruit timide d’une derbouka, accompagnant un concert de louanges à Dieu et à son prophète.
Sinon, les invités ont eu droit comme de coutume à leur barquette de gâteaux, quelques mets locaux, des boissons chaudes et des rafraîchissements. Quand bien même c’était une réception inédite, elle fut tout de même sympathique.
Par El Watan
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