Il semble dans tes yeux venir un crépuscule
languissantla clarté qu'ils ont faite en mon âme,
Et le monde apparaît soudain si minuscule
À mon coeur oublié au silence du drame.
Il parrait que tes joues, rougissantes hier,
Dépassent en pâleur la plus pâle des pierres.
Il paraît sans faillir qu'un funeste hurlement
Gît au creux de ta chair belle éternellement.
Comment, sans prévenir, la chose d'exister
Put changer en torpeur ta grâce et ta beauté ?
Quoi ! Nature eût-elle eu de si noirs mouvements
Qu’elle couvrît d’obscur et frappât de tourment
Son oeuvre la plus claire et digne d’élection
Que révéraient les Dieux devant ta perfection ?
Montre-moi je t'en prie que l'amour vaut le ciel,
Bouge au moins cette lèvre où s'assèche le miel,
Je veux goûter l'odeur encore de ta voix,
Dis-moi que tu as peur, tremble, que je le voie !
Crie, frappe mon visage ou déchire ma main,
Montre-moi que j'existe et nous mourrons demain.
languissantla clarté qu'ils ont faite en mon âme,
Et le monde apparaît soudain si minuscule
À mon coeur oublié au silence du drame.
Il parrait que tes joues, rougissantes hier,
Dépassent en pâleur la plus pâle des pierres.
Il paraît sans faillir qu'un funeste hurlement
Gît au creux de ta chair belle éternellement.
Comment, sans prévenir, la chose d'exister
Put changer en torpeur ta grâce et ta beauté ?
Quoi ! Nature eût-elle eu de si noirs mouvements
Qu’elle couvrît d’obscur et frappât de tourment
Son oeuvre la plus claire et digne d’élection
Que révéraient les Dieux devant ta perfection ?
Montre-moi je t'en prie que l'amour vaut le ciel,
Bouge au moins cette lèvre où s'assèche le miel,
Je veux goûter l'odeur encore de ta voix,
Dis-moi que tu as peur, tremble, que je le voie !
Crie, frappe mon visage ou déchire ma main,
Montre-moi que j'existe et nous mourrons demain.
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