Il y a quelques semaines maitre Farouk Ksentini contestait, dans une intervention médiatique qui n’est pas passé inaperçue, l’intrusion du parquet dans le choix des juges pour connaitre des affaires arrivées au terme de la procédure d’instruction. Lundi, l’avocat est encore revenu à la charge sur une question qui semble lui tenir particulièrement à cœur, à savoir l’article 70 de la constitution portant sur les instances garantes de l’intangibilité de la constitution.
Interrogé sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale s’il tenait toujours à sa proposition d’amendement de l’article 70 de la Constitution qui énonce que “le président est garant de la constitution” et de lui ajouter “garant de l’Armée nationale populaire” (ANP), Me Ksentini a répondu qu’il y tenait “plus que jamais”.
“J’y tiens plus que jamais, parce que j’ai une confiance absolue en cette institution nationale qui est l’armée et qui, dans d’autres pays, je pense surtout à la Turquie, a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde de la démocratie et de la stabilité du pays”, a-t-il affirmé.
Me Ksentini a ajouté qu’il n’avait “absolument aucun complexe à le dire et à haute voix, parce que, a-t-il dit, “c’est ma conviction et je ne suis pas le seul à être convaincu sur ce point”. “En termes clairs, si le président de la République est le garant (c’est une des dispositions constitutionnelles), l’ANP doit protéger la constitution de toute possibilité d’être modifiée ou d’être malmenée, si j’ose m’exprimer ainsi, à une occasion ou une autre”, a-t-il indiqué.
Cependant l’avocat reste évasif sur les parties susceptibles de malmener la constitution. En tout cas jusque-là, ce sont les différents présidents de la République qui se sont succédé depuis 1962 qui ont eu, pour des raisons de conjoncture politique ou pour des considérations plus personnelles, à changer la constitution.
En novembre 2008, par exemple, le président Bouteflika a fait amender la constitution pour faire sauter le verrou de la limitation des mandats. Ce qui lui a permis de briguer un troisième et éventuellement un quatrième mandat.
Justement sur la question de la prochaine révision, Farouk Ksentini répond qu’il n’a pas été approché pour faire partie d’une quelconque commission.
“Honnêtement non, mais nous avons fait une suggestion, en ce qui nous concerne, c’est que la commission nationale (CNCPPDH) que j’ai l’honneur et l’avantage de présider soit intégrée dans la constitution pour qu’elle devienne une institution nationale, propriété du peuple algérien, et qu’il ne soit permis à personne demain d’accuser cette commission d’être au service de telle ou telle tendance ou de tel ou tel responsable”, a affirmé le président de la CNCPPDH.
“C’est comme le Haut conseil islamique (HCI), c’est une institution consultative, énoncée dans la Constitution. Je demande qu’il nous soit réservé le même statut”, a-t-il dit.
ALGERIE 1
Interrogé sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale s’il tenait toujours à sa proposition d’amendement de l’article 70 de la Constitution qui énonce que “le président est garant de la constitution” et de lui ajouter “garant de l’Armée nationale populaire” (ANP), Me Ksentini a répondu qu’il y tenait “plus que jamais”.
“J’y tiens plus que jamais, parce que j’ai une confiance absolue en cette institution nationale qui est l’armée et qui, dans d’autres pays, je pense surtout à la Turquie, a joué un rôle essentiel dans la sauvegarde de la démocratie et de la stabilité du pays”, a-t-il affirmé.
Me Ksentini a ajouté qu’il n’avait “absolument aucun complexe à le dire et à haute voix, parce que, a-t-il dit, “c’est ma conviction et je ne suis pas le seul à être convaincu sur ce point”. “En termes clairs, si le président de la République est le garant (c’est une des dispositions constitutionnelles), l’ANP doit protéger la constitution de toute possibilité d’être modifiée ou d’être malmenée, si j’ose m’exprimer ainsi, à une occasion ou une autre”, a-t-il indiqué.
Cependant l’avocat reste évasif sur les parties susceptibles de malmener la constitution. En tout cas jusque-là, ce sont les différents présidents de la République qui se sont succédé depuis 1962 qui ont eu, pour des raisons de conjoncture politique ou pour des considérations plus personnelles, à changer la constitution.
En novembre 2008, par exemple, le président Bouteflika a fait amender la constitution pour faire sauter le verrou de la limitation des mandats. Ce qui lui a permis de briguer un troisième et éventuellement un quatrième mandat.
Justement sur la question de la prochaine révision, Farouk Ksentini répond qu’il n’a pas été approché pour faire partie d’une quelconque commission.
“Honnêtement non, mais nous avons fait une suggestion, en ce qui nous concerne, c’est que la commission nationale (CNCPPDH) que j’ai l’honneur et l’avantage de présider soit intégrée dans la constitution pour qu’elle devienne une institution nationale, propriété du peuple algérien, et qu’il ne soit permis à personne demain d’accuser cette commission d’être au service de telle ou telle tendance ou de tel ou tel responsable”, a affirmé le président de la CNCPPDH.
“C’est comme le Haut conseil islamique (HCI), c’est une institution consultative, énoncée dans la Constitution. Je demande qu’il nous soit réservé le même statut”, a-t-il dit.
ALGERIE 1
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