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Les régulateurs britannique et américain ont dévoilé lundi leur stratégie commune d’encadrement des faillites des banques «systémiques» afin de forcer les actionnaires à absorber les pertes pour que les contribuables n’aient plus à payer comme lors de la crise financière
Dans un document conjoint, la Banque d’Angleterre et la Compagnie fédérale d’assurance des dépôts bancaires (FDIC) indiquent avoir «travaillé au développement de stratégies de résolutions des faillites des institutions financières d’importance systémique et actives mondialement (G-SIFIs) ayant des activités significatives des deux côtés de l’Atlantique».
Ces stratégies ont été «dessinées» pour gérer les difficultés de «groupes internationaux grands et complexes» sans «menacer la stabilité financière et mettre les fonds publics en danger», soulignent les deux régulateurs.
«La crise financière qui a commencé en 2007 a fait comprendre l’importance d’un processus ordonné» de gestion des faillites de ces banques «systémiques», dont un effondrement menacerait l’ensemble de l’économie, ajoutent-ils.
Après la faillite de Lehman Brothers, qui a déclenché la crise financière mondiale, les États-Unis et le Royaume-Uni ont dû débourser des sommes considérables pour sauver plusieurs établissements financiers.
Publié le : 10 Décembre 2012 - LE MATIN ma
Dans un document conjoint, la Banque d’Angleterre et la Compagnie fédérale d’assurance des dépôts bancaires (FDIC) indiquent avoir «travaillé au développement de stratégies de résolutions des faillites des institutions financières d’importance systémique et actives mondialement (G-SIFIs) ayant des activités significatives des deux côtés de l’Atlantique».
Ces stratégies ont été «dessinées» pour gérer les difficultés de «groupes internationaux grands et complexes» sans «menacer la stabilité financière et mettre les fonds publics en danger», soulignent les deux régulateurs.
«La crise financière qui a commencé en 2007 a fait comprendre l’importance d’un processus ordonné» de gestion des faillites de ces banques «systémiques», dont un effondrement menacerait l’ensemble de l’économie, ajoutent-ils.
Après la faillite de Lehman Brothers, qui a déclenché la crise financière mondiale, les États-Unis et le Royaume-Uni ont dû débourser des sommes considérables pour sauver plusieurs établissements financiers.
Publié le : 10 Décembre 2012 - LE MATIN ma