Arrêté par l'armée, le Premier ministre malien démissionne
Le chef du gouvernement a été conduit à Kati, ville de garnison située à l'extérieur de Bamako, qui sert encore de quartier général à l'ancienne junte.
Les militaires maliens, qui avaient renversé en mars le président Amadou Toumani Touré, ont restitué la direction de l'Etat aux civils mais demeurent influents dans la gestion des affaires.
Cet événement risque de compliquer les efforts visant à stabiliser le Mali dont la partie septentrionale est contrôlée par des rebelles touaregs et des groupes islamistes dont certains liés à Al Qaïda entendent y appliquer la loi coranique.
Cette région enclavée et semi-désertique en bordure du Sahara est désormais considérée par les Nations unies comme "l'une des contrées potentiellement les plus explosives au monde".
"L'insécurité devient préoccupante, avec des informations généralisées sur de graves violations des droits de l'homme comme des violences sexuelles, le recrutement d'enfants, la lapidation et la mutilation de suspects", a déclaré le Haut Commissaire des Nations unies aux Réfugiés, Antonio Guterres, devant le Conseil de sécurité.
Selon des habitants de Bamako, la capitale était calme aux premières heures de la journée, mardi.
Ancien ingénieur de la NASA et dirigeant de Microsoft pour l'Afrique, Diarra assurait l'intérim en tant que chef du gouvernement depuis avril lorsque les militaires avaient officiellement restitué le pouvoir.
Gendre de Moussa Traoré, ancien chef putschiste et président de 1968 à 1991, Diarra semblait entretenir de bonnes relations avec les militaires.
Mais, selon les observateurs, des tensions sont apparues au cours des dernières semaines lorsque Diarra, relativement peu expérimenté en politique, a paru vouloir se constituer une base électorale en vue de futurs scrutins.
Des divergences sont également apparues depuis plusieurs mois avec le président intérimaire Dioucounda Traoré.
Avec David Lewis à Dakar; Pierre Sérisier et Henri-Pierre André pour le service français
reuters
Le chef du gouvernement a été conduit à Kati, ville de garnison située à l'extérieur de Bamako, qui sert encore de quartier général à l'ancienne junte.
Les militaires maliens, qui avaient renversé en mars le président Amadou Toumani Touré, ont restitué la direction de l'Etat aux civils mais demeurent influents dans la gestion des affaires.
Cet événement risque de compliquer les efforts visant à stabiliser le Mali dont la partie septentrionale est contrôlée par des rebelles touaregs et des groupes islamistes dont certains liés à Al Qaïda entendent y appliquer la loi coranique.
Cette région enclavée et semi-désertique en bordure du Sahara est désormais considérée par les Nations unies comme "l'une des contrées potentiellement les plus explosives au monde".
"L'insécurité devient préoccupante, avec des informations généralisées sur de graves violations des droits de l'homme comme des violences sexuelles, le recrutement d'enfants, la lapidation et la mutilation de suspects", a déclaré le Haut Commissaire des Nations unies aux Réfugiés, Antonio Guterres, devant le Conseil de sécurité.
Selon des habitants de Bamako, la capitale était calme aux premières heures de la journée, mardi.
Ancien ingénieur de la NASA et dirigeant de Microsoft pour l'Afrique, Diarra assurait l'intérim en tant que chef du gouvernement depuis avril lorsque les militaires avaient officiellement restitué le pouvoir.
Gendre de Moussa Traoré, ancien chef putschiste et président de 1968 à 1991, Diarra semblait entretenir de bonnes relations avec les militaires.
Mais, selon les observateurs, des tensions sont apparues au cours des dernières semaines lorsque Diarra, relativement peu expérimenté en politique, a paru vouloir se constituer une base électorale en vue de futurs scrutins.
Des divergences sont également apparues depuis plusieurs mois avec le président intérimaire Dioucounda Traoré.
Avec David Lewis à Dakar; Pierre Sérisier et Henri-Pierre André pour le service français
reuters
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