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Le terroriste Mokhtar Belmokhtar forme un groupe de kamikazes au Mali

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  • Le terroriste Mokhtar Belmokhtar forme un groupe de kamikazes au Mali

    Les dissensions au sein des groupes terroristes qui font régner la terreur au Sahel sont de plus en plus profondes. Dernière défection en date, l'ancien émir d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) Mokhtar Belmokhtar, (alias "Laaouar"), qui a quitté l'organisation pour former son propre groupe de kamikazes dans le nord du Mali.

    Dans une vidéo obtenue le 6 décembre par l'ANI, Belmokhtar a expliqué que des djihadistes étrangers avaient rejoint sa nouvelle katibat.

    Ce terroriste algérien, de son vrai nom Khaled Abou El Abass, aurait quitté AQMI après avoir été démis de sa fonction à la tête de la katibat El Moulethemine ("Brigade des Voilés").

    "Responsable présumé de l’enlèvement et de la mort de plusieurs ressortissants français dans les pays du Sahel, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar a annoncé, dans une déclaration vidéo... la création d’un nouveau groupe islamiste armé dénommé les "Signataires par le sang", a ainsi rapporté, le dimanche 9 décembre, le quotidien Libération.

    Ce nouveau groupe terroriste "s'est installé dans la ville malienne deGao , contrôlée par les islamistes du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), affilié à AQMI".

    La vocation du nouveau groupe de Belmokhtar est "d’aider à la consolidation de la sharia dans le nord du Mali, où les islamistes armés, après en avoir chassé l’armée malienne au printemps dernier, appliquent la loi islamique de manière très stricte", a ajouté le journal français.

    Pour financer ses activités, "notamment l’achat d’armes", Belmokhtar se "spécialise dans le rapt d’Occidentaux, qu’il a l’habitude d’échanger contre d’importantes rançons".

    "Des divergences qui existaient entre Laaouar et les dirigeants algériens d’AQMI ont conduit à son éviction du commandement de sa brigade", explique Sidati Ould Cheikh, spécialiste du terrorisme.

    "AQMI a récemment décidé d’évincer Laaouar et de désigner Abou El Hammam à la tête de l’émirat du Sahara", ajoute-t-il.

    Ould Cheikh explique que Belmoktar et Abou Zeïd s’opposaient depuis un certain temps au sein d’AQMI.

    "L’une des raisons de ces dissensions est le désaccord entre ces chefs sur le partage des rançons versées contre la libération des otages occidentaux", explique Abdalahi Ould Ahmed, rédacteur en chef du quotidien Chouhoud.

    "Avec le développement de l’organisation qui intègre désormais des combattants d’origines diverses, les conflits d’intérêts sont devenus de plus en plus fréquents", ajoute-t-il.

    Le journaliste Hamid Fekhart indique pour sa part que "la décision de Droukdel serait motivée par l’indiscipline de son subalterne qui n'en a fait qu’à sa tête ces derniers mois. Le chef suprême, qui aurait tenté vainement de rappeler Mokhtar Belmokhtar à l’ordre aurait, dans le souci de réorganiser AQMI, choisi simplement de le destituer."

    Fekhart remarque que son successeur, Abou El Hammam, âgé de 36 ans, aurait "lui-même piloté l’opération d’enlèvement d’un couple italo-burkinabé en décembre 2010 dans le Sahel". Belmokhtar avait rejoint les moudjahidines afghans en lutte contre l’occupant soviétique à l'âge de 19 ans. De retour en Algérie, fin 1992, il avait participé à la fondation du Groupe islamique armé (GIA). En 1998, il avait intégré le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).

    Belmokhtar évoque l'intervention militaire au Mali

    "On peut éviter le déclenchement de la guerre, mais qui pourrait contenir ses conséquences ou empêcher son élargissement à d’autres zones ?", a déclaré Belmokhtar le 27 novembre dans un entretien avec le journal mauritanien al-Akhbar.

    Interrogé sur les raisons de son refus de participer aux négociations entre la communauté internationale et les groupes islamistes présents dans le nord du Mali, Belmokhtar a répondu : "Les mouvements locaux, Ansar al-Din et le Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), qui parlent au nom des populations, ont aussi clairement demandé l’application de la sharia. "

    "Tout pays qui tentera désormais d’imposer une autre doctrine ou qui interviendra dans l’Azaouad sera considéré comme un oppresseur, un agresseur s'en prenant à la nation musulmane qui applique la sharia sur son territoire", a-t-il ajouté.

    Source: Magharebia

  • #2
    Ce Belmokhtar n'en fait vraiment qu'a sa tête, il est difficile de le situer politiquement tellement il bouge à droite et à gauche. Son lien avec le Mujao est incompréhensible, son desaccord avec Droukdel est curieux. Y a-t-il un assassinat contre des algériens où il est directement impliqué ?

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