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MAROC: Le Général Hubert Lyautey et ses plans de développement touristique au maroc

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  • MAROC: Le Général Hubert Lyautey et ses plans de développement touristique au maroc

    Le tourisme ne se développe au Maroc qu’à partir de la période du protectorat français. Les premiers plans de développement touristique sont dus au général Lyautey et ils visent «à offrir un endroit de repos pour les Français et les touristes fortunés.

    C’est ainsi que les investissements étaient orientés vers la construction d’hôtels de luxe afin de mieux répondre aux exigences des voyageurs »(Kamford, p.34).

    Les autorités du Protectorat créèrent en 1918 un Comité central du Tourisme dont la mission consistait à «étudier toutes les questions se rapportant au tourisme, tant à l’intérieur du Maroc,qu’entre le Maroc et l’extérieur, de rechercher tous les moyens propres à le développer, de suggérer toutes les mesures tendant à améliorer les conditions de transport, de circulation et de séjour des touristes»
    Kamford, p.34).

    En 1937 ce comité fut remplacé par le Comité chérifien du Tourisme « chargé principalement de la création, de la gestion et du contrôle des organismes d’accueil et de renseignements touristiques et de la préservation des monuments historiques [...]
    ; Kamford, op.cit.).

    En 1955 le Maroc possédait 256 hôtels. Quand au nombre de touristes il passa de 150000 en1949 à 253000 en 1953. A cette époque le type de tourisme le plus pratiqué était « un tourisme itinérant et basé sur des circuits privés qui étaient soit préparés par des agences de voyages locales, soit le fait des agences de la métropole,soit le plus souvent réalisés individuellement par des voyageurs. Les voyages pénétraient loin dans le Sud vers Tafilalet, le long des oasis jusqu'à oued draa frontière avec le sahara espanol avec en plus visites aux anciennes ville Fès, Mekhnès et Marrakech et la montagne n'était pas absente dans les affiches publicitaires. À cela il faut ajouter les croisières qui, à partir des villes côtières, effectuaient parfois des incursions dans l'intérieur. Le tourisme de séjour se limitait à une clientèle aisée et peu nombreuse, constituée par des hommes d'affaires et des croisiéristes aux séjours très courts à Casablanca, Mohammedia, Marrakech et Tanger» (Bereanye, 1958).

    Le tourisme balnéaire apparaît aussi à cette époque mais il demeura limité à quelques petites stations limitrophes des plaines occupées par les colons (Moulay Bouselham et Oualidia) ou à proximité des grandes villes (les plages au sud de Rabat ou au Nord de Mohammedia et qui gardent encore des noms héritées de l'époque : Sable d'or, Val d'or, Manesmann, etc). Ces stations très simples dans leurs aménagements (cabanons en bois) répondaient à un besoin interne et non à celui du tourisme international.


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