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la fin de la mondialisation ?

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  • la fin de la mondialisation ?

    ou d'une certaine mondialisation.?
    les usa semblent s'inquiéter de la pénétration de capitaux étrangers chez eux.
    en europe la tendance est aussi au repli.
    c'est ce que laisse penser cet article sur les usa dans Le Monde .





    La chambre des représentants et le Sénat américains ont adopté à l'unanimité, mercredi 26 juillet, des textes destinés à renforcer le contrôle des acquisitions d'entreprises locales par des groupes étrangers.

    Ce vote intervient après la polémique suscitée aux Etats-Unis par la volonté de Dubai Ports World d'y acquérir plusieurs terminaux portuaires, dont celui de New York. Finalement, cette société des Emirats arabes unis avait dû y renoncer et s'était engagée à les rétrocéder à une société de droit américain (Le Monde du 11 mars).


    Le projet de loi voté par la Chambre prévoit que toute acquisition par des intérêts étrangers fera obligatoirement l'objet d'une enquête de 45 jours, qui devra clairement indiquer le suivi des différentes étapes, notamment l'examen par le Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis (CFIUS).

    De plus, le directeur national du renseignement qui supervise notamment la CIA et le FBI devra examiner toutes les transactions, à commencer par celles qui touchent les "infrastructures essentielles".

    Les ministres de la sécurité nationale et du commerce deviendront vice-présidents du CFIUS et ils devront signer toutes ses décisions avec le secrétaire au Trésor, qui en est actuellement le président.

    Ce pouvoir ne pourra être délégué qu'à leurs adjoints immédiats. Le ministre de l'énergie siégera aussi de plein droit du CFIUS. Si un seul de ses membres est en désaccord avec la décision générale, la transaction sera obligatoirement soumise au président des Etats-Unis.

    Le Congrès pourra alors demander à être informé de manière confidentielle sur les transactions visées.
    Article paru dans l'édition du 29.07.06
    Une réaction de lecteur :


    Depuis les fin des années 1990, les néo-conservateurs ont compris que le processus de globalisation a des effets négatifs: il met en cause l'hégémonie américaine. Il est temps de s'apercevoir que les USA entreprennent de clorer, de circonscrire la globalisation. Peut-être est-il temps de réévaluer les discours anti-globalisation!

    pensez vous que c'est juste une péripétie de la méfiance vis a vis des arabes
    (affaire des ports americains) ou une attitude de réaction apres la perte de puissance économique au profit de l'asie.
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-799434,0.html

  • #2
    A mon avis

    se ne sont que des mesures protectionnistes qui peuvent se comprendre .

    En ce qui concerne la mondialisation je dirais que ce phénomène depasse largement les deux grands ensembles que sont les USA et l'Europe .

    Il est le fruit de l'histoire de l'humanité et de sa capacité a surpasser tout les défis qui furent poser à l'individu .

    Les révolutions scientifique ( machine à vapeur , moteur à explosion , aviation , communication ,) de ce dernier siècles n'ont fait qu'accélerer ce phénomène .

    Bonjour la planète

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    • #3
      je crois qu'il faut distinguer deux types de mondialisation

      qu'une invention bénéfique soit mise à la disposition de toute la planète, voilà une mondialisation positive

      c'est la mondialisation des capitaux qui est néfaste

      car ceux qui détiennent les capitaux ont comme un pouvoir "de vie ou de mort" sur les entreprises, et donc sur l'économie des états etc etc

      Commentaire


      • #4
        Le produit intérieur brut a progressé de 2,5 % au deuxième trimestre, après + 5,6 % a

        Bonjour, cette loi adopté par le parlement américain va tout simplement freiner les investissements au USA, elle tombe mal avec un ralentissement de la croissance, elle est surtout mauvaise pour le dollars américain, un jour ou l'autre, il faudra bien passer à la caisse et arrêter de vivre à crédit.
        --------------------------------------------------------------------

        MOINS de consommation et moins d'investissement égalent moins de croissance économique. C'est exactement ce qui s'est passé au cours du deuxième trimestre, marqué aux États-Unis par un net ralentissement de la conjoncture.

        Selon le département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) n'a progressé, en rythme annuel, que de 2,5 % d'avril à juin. Or les économistes avaient anticipé un taux de croissance de l'ordre de 3 %. Le ralentissement est d'autant plus marqué qu'au premier trimestre, le PIB américain avait crû au rythme élevé de 5, 6 %.

        Pour la banque centrale américaine, cette décélération de l'activité est la condition sine qua non pour calmer les tensions inflationnistes, et, de ce fait, stopper le cycle de hausse des taux d'intérêt américains entamé il y a un peu plus de deux ans.

        Néanmoins les chiffres publiés hier révèlent une poussée des prix plus forte que prévu qui ne peut qu'inquiéter les autorités monétaires soucieuses de préserver leur crédibilité et de ne pas se laisser déborder par l'inflation.

        Ainsi l'indice des dépenses personnelles de consommation qui, mieux que l'indice mensuel des prix, mesure l'évolution réelle du coût des biens et services consommés, a bondi à 4,1 %, contre seulement 2 % au premier trimestre. Même sans tenir compte des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, la hausse reste de 2,9 %, contre 2,1 % au cours de la période précédente.

        Ben Bernanke, le président du Conseil des gouverneurs de la Fed, a récemment expliqué qu'il anticipait un tassement des hausses de prix à mesure que la croissance américaine retrouverait un rythme plus calme de l'ordre de 3 %. En insistant ces derniers jours sur les délais de plusieurs mois entre le moment où la Fed relève ses taux et le moment où la majoration se répercute effectivement dans l'activité, Bernanke a aussi voulu démontrer que la Fed pourrait fort bien faire une pause après dix-sept augmentations consécutives du taux des « fonds fédéraux ». Ce taux, auquel les banques de dépôts se prêtent des liquidités à très court terme, a été remonté fin juin à 5, 25 %.

        La prochaine réunion du comité monétaire de la Fed se tiendra le 8 août. Au dire des analystes il redevient possible que les gouverneurs décident de passer leur tour, préférant attendre d'autres statistiques et leur prochaine réunion le 20 septembre pour agir à nouveau.

        Le consommateur fatiguéAu moins deux éléments révélés dans les chiffres du PIB plaident pour une telle pause. Il s'agit d'une part de la baisse de 1 % de l'investissement des entreprises en équipements et logiciels. Cette composante du PIB n'avait pas reculé depuis début 2003. D'autre part le plongeon de 6, 3 % de l'investissement immobilier résidentiel (lire ci-dessous) est le plus marqué depuis 2003.

        Enfin, le consommateur semble se lasser. Au cours du dernier trimestre, ses achats de voitures et d'équipements de maison ont reculé. Et la maigre hausse de 2,5 % entre avril et juin des dépenses totales de consommation (+ 4,8 % de janvier à mars) risque d'être difficile à entretenir si l'on en croit les dirigeants des grandes chaînes de distribution. « Les dépenses ont ralenti de manière assez significative. Je vois très peu de raisons pour que la Fed fasse quoi que ce soit en août », résumait David Resler, économiste de la banque Nomura Securities. Une perspective qui faisait grimper Wall Street hier.

        PIERRE-YVES DUGUA.
        29 juillet 2006 Le Figaro
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Le produit intérieur brut a progressé de 2,5 % au deuxième trimestre, après + 5,6 % a

          Bonjour, cette loi adopté par le parlement américain va tout simplement freiner les investissements au USA, elle tombe mal avec un ralentissement de la croissance, elle est surtout mauvaise pour le dollars américain, un jour ou l'autre, il faudra bien passer à la caisse et arrêter de vivre à crédit.
          --------------------------------------------------------------------

          MOINS de consommation et moins d'investissement égalent moins de croissance économique. C'est exactement ce qui s'est passé au cours du deuxième trimestre, marqué aux États-Unis par un net ralentissement de la conjoncture.

          Selon le département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) n'a progressé, en rythme annuel, que de 2,5 % d'avril à juin. Or les économistes avaient anticipé un taux de croissance de l'ordre de 3 %. Le ralentissement est d'autant plus marqué qu'au premier trimestre, le PIB américain avait crû au rythme élevé de 5, 6 %.

          Pour la banque centrale américaine, cette décélération de l'activité est la condition sine qua non pour calmer les tensions inflationnistes, et, de ce fait, stopper le cycle de hausse des taux d'intérêt américains entamé il y a un peu plus de deux ans.

          Néanmoins les chiffres publiés hier révèlent une poussée des prix plus forte que prévu qui ne peut qu'inquiéter les autorités monétaires soucieuses de préserver leur crédibilité et de ne pas se laisser déborder par l'inflation.

          Ainsi l'indice des dépenses personnelles de consommation qui, mieux que l'indice mensuel des prix, mesure l'évolution réelle du coût des biens et services consommés, a bondi à 4,1 %, contre seulement 2 % au premier trimestre. Même sans tenir compte des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, la hausse reste de 2,9 %, contre 2,1 % au cours de la période précédente.

          Ben Bernanke, le président du Conseil des gouverneurs de la Fed, a récemment expliqué qu'il anticipait un tassement des hausses de prix à mesure que la croissance américaine retrouverait un rythme plus calme de l'ordre de 3 %. En insistant ces derniers jours sur les délais de plusieurs mois entre le moment où la Fed relève ses taux et le moment où la majoration se répercute effectivement dans l'activité, Bernanke a aussi voulu démontrer que la Fed pourrait fort bien faire une pause après dix-sept augmentations consécutives du taux des « fonds fédéraux ». Ce taux, auquel les banques de dépôts se prêtent des liquidités à très court terme, a été remonté fin juin à 5, 25 %.

          La prochaine réunion du comité monétaire de la Fed se tiendra le 8 août. Au dire des analystes il redevient possible que les gouverneurs décident de passer leur tour, préférant attendre d'autres statistiques et leur prochaine réunion le 20 septembre pour agir à nouveau.

          Le consommateur fatigué

          Au moins deux éléments révélés dans les chiffres du PIB plaident pour une telle pause. Il s'agit d'une part de la baisse de 1 % de l'investissement des entreprises en équipements et logiciels. Cette composante du PIB n'avait pas reculé depuis début 2003. D'autre part le plongeon de 6, 3 % de l'investissement immobilier résidentiel (lire ci-dessous) est le plus marqué depuis 2003.

          Enfin, le consommateur semble se lasser. Au cours du dernier trimestre, ses achats de voitures et d'équipements de maison ont reculé. Et la maigre hausse de 2,5 % entre avril et juin des dépenses totales de consommation (+ 4,8 % de janvier à mars) risque d'être difficile à entretenir si l'on en croit les dirigeants des grandes chaînes de distribution. « Les dépenses ont ralenti de manière assez significative. Je vois très peu de raisons pour que la Fed fasse quoi que ce soit en août », résumait David Resler, économiste de la banque Nomura Securities. Une perspective qui faisait grimper Wall Street hier.

          PIERRE-YVES DUGUA.
          29 juillet 2006 Le Figaro
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Cette mondialisation a été et est conçue par des puissants et pour les puissants. Cette mondialisation des capitaux financiers ne profitent qu'à qques uns.
            Le but était de diminuer la pauvreté dans le monde, de réduire les inégalités!
            C'est l'inverse qui se produit. Les pays pauvres s'appauvrisent, les paysans ferment boutique et rejoignent la horde des sans terre, des démunis autour des villes. Les frontières sont béantes pour les marchandises et les capitaux mais, fermées pour les humains.
            Je souhaite voir ou lire ces actions positives de cette foutue mondialisation.
            - le coton malien est plus cher que le coton étasunien. Le paysan malien vit dans la misère et vend son coton, plutôt le brade pour payer les prêts...
            - le pétrole de la plupart des pays africains ne profitent pas aux africains.
            - un exemple parmi tant d'autres: les haricots verts ue l'on a payés 2 FF le kilo aux paysants sénégalais, sont vendus à Paris 36 FF ?!
            Comment voulez-vous que ce paysan sénégalais, malien, bolivien .. puisse tenir tête à des requins pareils ?
            Certains ont réagi par le "commerce équitable": est-ce la solution pour tout?
            Les associations alter-mondialistes, confédérations paysanes tentent une autre approche: réunir les paysans dans le pays même et leur donner un coup de pouce ou les soutenir pour préserver leur terre et les cultures vivrières.
            Et pour le coup de massue, on nous sort les OGM et tjs le même refrain: faire mager tous ceux qui ont faim: quelle grosièreté et quelle hypocrisie !
            Après la vache folle, le mouton bargeot, le saumon irradié, H5N1... on aura quoi l'année prochaine?

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            • #7
              tariqlr

              je te comprends

              je crois qu'on partage le même avis

              tout ne profite qu'à ceux qui détiennent le fameux CAPITAL

              mais comme les pauvres admirent les riches , on n'est pas sorti de l'auberge, crois-moi !

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              • #8
                il y a 2 aspects dans cette mondialisation.
                l'emprise des capitaux que vous avez décrite et dénoncée.
                mais à côté de ça il y a l'ouverture des marchés qui a permis au sud est asiatique de décoller.pareil pour l'amerique latine.
                et cette mondialisation capitaliste a aussi des aspects positifs.les lobbies militaro industriels réfléchirent à 2 fois avant d'aller faire détruire des économies dont ils sont les actionnaires.

                comme en toute matière les choses peuvent devenir complexes.
                quant à l'afrique
                mondialisation ou pas elle est plombée tant qu'elle laissera son avenir se décider ailleurs.

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                • #9
                  Avant cette mondialisation, la libre circulation des personnes était réelle!
                  Beaucoup d'africains allaient en Europe, revenaient chez eux; certains revenaient pour y rester d'autres pas. Il n'y avait ni des murs, ni des grillages, ni des centaines de morts dans le détroit ou en mer; et on ne tirait pas sur des humains comme si c'étaient des envahisseurs à quatre doigts.
                  Mondialisation: pas de frontières pour les biens et les services;alors pas de frontières pour les personnes.
                  Là le jeu est jouable.
                  Ah non! il faut laisser les damnés de la terre travailler pour les multinationales à 4 sous et piller les richesses : je ne suis pas d'accord.
                  J'ai eu l'occasion de participer à une étude de faisabilité pour la construction d'une usine en afrique. L'usine a été construite mais le salaire était à 2 € par jour. Le produit arrive en Europe à prix confortable pour la miltinationale et très abordable pour le consommateur.
                  Vous pouvez faire le tour de la question, c'est la règle pour toutes les multinationales.
                  On pense à la place des africains, on gère à la place des africains, on décide à la place des africains: c'est aux africains de se poser la question, soit subir soit prendre en mains leur destin.

                  Commentaire


                  • #10
                    Les USA jouent la mondialisation quand ca les arange c'est pour ca qu'ils ont l'OMC a dos quasi tout le temps ^^

                    Commentaire


                    • #11
                      Pour prendre leur destin en main les africain devraient profiter du coté positif( car il existe) de ces multinationales pour mettre à niveau leurs industries locales et les amener à devenir compétitives internationalement.Celà ne se fera pas sans casse.

                      Le Japan et l'Allemagne ont su profiter de "l'occupation économique" par les pays vainqueurs dont notamment les firmes américaines pour s'affirmer, aujourd"hui, comme leurs concurrents les plus sérieux .

                      Pour cela les pays du tiers monde doivent travailler au lieu d'écouter les discours stériles d'altermondialistes qui ne peuvent rien changer à ce monde impitoyable du marché.

                      Marche ou crève, c'est la devise aujourd'hui.

                      Commentaire


                      • #12
                        Le protectionnisme, c'est une affaire imperialiste et sionniste

                        Envoyé par Job-Trotter
                        pensez vous que c'est juste une péripétie de la méfiance vis a vis des arabes...
                        Absolument, je ne pense pas que les USA refuseraient l'investissement d'un pays comme Israel, Coree du Sud, Japon, Canada....

                        Commentaire


                        • #13
                          Ce qui devrait faire peur...

                          La mondialisation (qu'est-ce que c'est au juste ?) ne se limite pas a des échanges commerciaux dans lequel le poids penche vers celui qui a le pouvoir ÉCONOMIQUE et par la même le CAPITAL.

                          Il y a une nouvelle donnée a laquelle on ne pensait encore pas il y a une quinzaine d'année:
                          C'est l'instabilité politique qui font réveiller certains états: Ils se rendent compte que la sécurité du pays risque de se trouver a la merci des puissant économiquement parlant...
                          Le Canada connait bien la situation puisque ses industries sont pour la plupart des compagnie "filles" américaines et avec une frontière de 7000 km, les USA peuvent faire la pluie et le beau temps avec le voisin.

                          Ajouter a cela le terrorisme international: Qui serait assez téméraire pour avoir le controle de ses ports entre les mains de l'étranger, fut-il son meilleur ami et allié!

                          On connait déja toutes les insuffisances des certains ports qui sont sous controle des narionaux ... imaginez le controle par des étranger,,,
                          Déja en Amérique moins de 10% de la marchandise qui entre est contrôlée

                          D'ailleurs si je ne me trompe, il était question que le port d'Alger soit géré par un groupe du moyen orient.....
                          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                          • #14
                            Bien résumé tariqlr !

                            La "mondialisation" a été conçu pour avantager ceux qui l'ont développé. Ils ont créé de organismes et autres cercles mafieux tels banque mondiale, FMI, club de Paris ou de londres pour piller les pays pauvres afin que ces derniers restent à leur niveau voir pire.
                            Et bien sûr quand on parvient pas à s'approprier les richesses d'un pays, on utilise des moyens tordus (intelligence, militaire...) pour "rétablir" la situation (renverser le chef d'Etat et mettre un corrompu à la place).

                            C'est pour cela qu'il faut que des pays comme ceux du maghreb doivent à tout prix s'entendre ! Ils doivent s'organiser et travailler plus ensemble pour limiter la casse !
                            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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