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L'Algérie a annoncé, le mardi 11 décembre, son intention d'aider le nouveau gouvernement libyen à renforcer son autorité en lui apportant un soutien dans le domaine de la sécurité.
"L’Algérie et la Libye ont convenu de plusieurs initiatives dans le domaine de la coopération sécuritaire qui seront lancées en janvier 2013",a déclaré le Premier ministre libyen Ali Zidan à Alger à l'issue d'une visite de deux jours.
Son homologue algérien Abdelmalek Sellal a pour sa part indiqué que la première visite officielle de son collègue libyen était le signe d'un "nouveau départ pour l'avenir des relations bilatérales".
L'Algérie s'était déjà engagée à former la police libyenne, mais cette formation avait été reportée à la demande de la Libye, au vu de la situation tendue sur le terrain.
Dans une déclaration commune publiée à l'issue de ces entretiens, les deux pays ont "exprimé leur volonté d’intensifier la coopération, la coordination et la concertation en vue de faire face aux risques et dangers qui menacent la stabilité et la sécurité des peuples de la région du Sahel".
La Libye et l'Algérie ont promis de renforcer la sécurité aux frontières et d'empêcher "l'utilisation de son territoire pour attaquer… ou menacer" son voisin.
Les deux parties ont également condamné "toutes les formes d’extrémisme, de terrorisme et de crime organisé, tout en réaffirmant leur souci de mobiliser tous les moyens nécessaires pour lutter contre ces phénomènes qui menacent la sécurité et la stabilité de la région".
A propos de la crise au Mali, Zidan et Sellal ont fait part de leurs préoccupations concernant les risques pour l'ensemble de la région.
Ils ont souligné la similitude entre leurs points de vue, expliquant que cette crise devrait être résolue par "un dialogue national sérieux et constructif avec toutes les parties qui rejettent le terrorisme".
Leur déclaration finale a souligné l'importance qu'il y a à "prendre en compte les revendications légitimes des composantes du peuple malien, dans le cadre de la préservation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale".
Avant même cette rencontre à Alger, les relations entre les deux pays voisins avaient commencé à se réchauffer. L'Algérie avait été l'un des premiers pays à féliciter la Libye pour la nomination de Zidan.
La Libye souhaite également pour sa part améliorer ses relations avec l'Algérie.
"Nous voulons gagner le cœur de l'Algérie et nous disons à nos frères algériens que notre relation doit être fondée sur la fraternité et la coopération", a déclaré Zidan à son arrivée à Alger.
L'année prochaine, les deux pays envisagent d'organiser des salons commerciaux et un forum économique, dans le cadre de "la coopération bilatérale dans les secteurs des affaires, du commerce, des finances et de l'investissement".
De plus, les deux pays envisagent de lever les exigences de visas pour les déplacements transfrontaliers. Un comité consulaire conjoint se réunira durant les six premiers mois de 2013 pour examiner la question.
L'Algérie et la Libye ont également exprimé leur désir commun de voir le projet d'Union du Maghreb arabe (UMA) se réaliser.
Source: Magharebia
"L’Algérie et la Libye ont convenu de plusieurs initiatives dans le domaine de la coopération sécuritaire qui seront lancées en janvier 2013",a déclaré le Premier ministre libyen Ali Zidan à Alger à l'issue d'une visite de deux jours.
Son homologue algérien Abdelmalek Sellal a pour sa part indiqué que la première visite officielle de son collègue libyen était le signe d'un "nouveau départ pour l'avenir des relations bilatérales".
L'Algérie s'était déjà engagée à former la police libyenne, mais cette formation avait été reportée à la demande de la Libye, au vu de la situation tendue sur le terrain.
Dans une déclaration commune publiée à l'issue de ces entretiens, les deux pays ont "exprimé leur volonté d’intensifier la coopération, la coordination et la concertation en vue de faire face aux risques et dangers qui menacent la stabilité et la sécurité des peuples de la région du Sahel".
La Libye et l'Algérie ont promis de renforcer la sécurité aux frontières et d'empêcher "l'utilisation de son territoire pour attaquer… ou menacer" son voisin.
Les deux parties ont également condamné "toutes les formes d’extrémisme, de terrorisme et de crime organisé, tout en réaffirmant leur souci de mobiliser tous les moyens nécessaires pour lutter contre ces phénomènes qui menacent la sécurité et la stabilité de la région".
A propos de la crise au Mali, Zidan et Sellal ont fait part de leurs préoccupations concernant les risques pour l'ensemble de la région.
Ils ont souligné la similitude entre leurs points de vue, expliquant que cette crise devrait être résolue par "un dialogue national sérieux et constructif avec toutes les parties qui rejettent le terrorisme".
Leur déclaration finale a souligné l'importance qu'il y a à "prendre en compte les revendications légitimes des composantes du peuple malien, dans le cadre de la préservation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale".
Avant même cette rencontre à Alger, les relations entre les deux pays voisins avaient commencé à se réchauffer. L'Algérie avait été l'un des premiers pays à féliciter la Libye pour la nomination de Zidan.
La Libye souhaite également pour sa part améliorer ses relations avec l'Algérie.
"Nous voulons gagner le cœur de l'Algérie et nous disons à nos frères algériens que notre relation doit être fondée sur la fraternité et la coopération", a déclaré Zidan à son arrivée à Alger.
L'année prochaine, les deux pays envisagent d'organiser des salons commerciaux et un forum économique, dans le cadre de "la coopération bilatérale dans les secteurs des affaires, du commerce, des finances et de l'investissement".
De plus, les deux pays envisagent de lever les exigences de visas pour les déplacements transfrontaliers. Un comité consulaire conjoint se réunira durant les six premiers mois de 2013 pour examiner la question.
L'Algérie et la Libye ont également exprimé leur désir commun de voir le projet d'Union du Maghreb arabe (UMA) se réaliser.
Source: Magharebia
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