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Maroc .immobilier pour la classe moyenne

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  • Maroc .immobilier pour la classe moyenne

    Avec un package englobant un prix de 6 000 DH/m² et une superficie variant entre 80 et 120 m², Al Omrane donnera l’exemple en lançant la construction de ce type de logement dès 2013.



    À l’heure où nous mettions sous presse, les parlementaires de la deuxième Chambre se penchaient sur les amendements proposés pour le secteur de l’habitat. Bien évidemment, c’est le nouveau produit dédié à la classe moyenne qui a retenu l’attention. La première Chambre a adopté deux changements par rapport à la première mouture proposée au départ. Il s’agit de relever le prix de
    5 000 DH/m² à 6 000 DH/m² et d’adopter une superficie variant entre 80 et 120 m² au lieu de 100 et 150 m² comme proposé auparavant. Rappelons également que le ministre de tutelle avait annoncé que l’État mettrait à la disposition des promoteurs immobiliers, privés ou publics, du foncier public pour les encourager davantage.
    De leur côté, jusqu’à hier mercredi, les promoteurs immobiliers ne veulent pas faire de concessions et demandent encore des exonérations fiscales, comme celles retenues pour le logement social. Malgré le relèvement du prix du m², ils jugent que le produit proposé n’est pas «intéressant» et que le package proposé reste «dérisoire». Ils ne veulent même pas du foncier public et préfèrent apporter leur propre foncier, à condition de bénéficier des exonérations fiscales.
    Face à cette situation, l’État ne baisse pas les bras. Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdellah, a affirmé, devant la première Chambre, que c’est le holding Al Omrane, en tant que bras armé de l’État, qui construira dès 2013 les premiers logements dédiés à la classe moyenne, selon le cahier des charges établi. Une manière de montrer que c’est une opération réalisable et faisable. Cela permettra également de réguler le marché qui ne répond à aucune norme ou loi sauf à celle de l’offre et de la demande. Rappelons à ce sujet qu’une grande partie de la classe moyenne qui représente près de 54% de la population ne trouve pas un logement adapté à ses besoins et à son budget. Il y a une forte attente sur ce nouveau produit promis par l’État, que ce soit à travers le présent gouvernement ou celui le précédant.
    Signalons également que la mise sur le marché de ce nouveau produit permettra de stopper le glissement de cette classe moyenne vers le logement social qui profite actuellement aux personnes dont le revenu est réduit, mais aussi à cette tranche de la population.
    D’ailleurs, l’habitat à 250 000 DH/HT connaît un grand engouement que les promoteurs immobiliers vendent sur plan des appartements qui ne seront livrés qu’en 2014, et ce avec zéro stock d’invendus. Chiffres à l’appui, le nombre de logements sociaux conventionnés a atteint 1,1 million d’unités alors que les mises en chantier ont dépassé les 70 000 DH, à ce jour. Les premières livraisons sont attendues fin 2012. In fine, le ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville a du pain sur la planche. Outre la réussite de ce segment, le département de tutelle devra tout mettre en œuvre pour faciliter l’accès à la propriété pour les différentes franges de la population, que ce soit les démunis ou ceux à revenu instable, à travers la libéralisation de la commercialisation des logements à 140 000 DH, les personnes à revenu modeste, via l’accès aux logements sociaux à 250 000 DH HT, financés également par le Fogarim ou encore la classe moyenne avec ce nouveau produit qui devra être lancé dès 2013. Ajoutons à cela, la promotion du locatif social qui avec un bail à 1 200 DH/appartement permettra à une grande partie de la population de louer, à un prix raisonnable, pour pouvoir faire une épargne dans le but d’accéder ensuite à la propriété.
    Coup de pouce aux citoyens

    Le projet de loi de Finances en discussion propose des avantages au profit des citoyens dont le revenu mensuel net d’impôt ne dépasse pas 15 000 DH, correspondant, ainsi, à leur besoin, à leur pouvoir d’achat et à leurs capacités de financement.
    Sur le volet fiscal, les acquéreurs desdits logements pourront profiter de l’exonération des droits d’enregistrement et du timbre ainsi que des droits d’inscription sur les titres de la conservation foncière.


    Publié le : 12 Décembre 2012 - Nadia Dref, LE MATIN MA
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