(Boursier.com) -- L'Algérie bientôt au capital de Peugeot ? L'idée d'une participation algérienne au capital de PSA Peugeot Citroën aurait ainsi été évoquée lors d'une visite, fin novembre à Alger, de Jean-Pierre Raffarin, l'envoyé spécial de François Hollande pour les relations économiques entre les deux pays, écrit ce matin le site internet 'latribune.fr'. Le site d'informations économiques rapporte des propos de M. Raffarin tenus au quotidien algérien TSA Algérie à l'issue de sa visite. Le responsable français y déclare que "c'est un sujet qui a été abordé au cours de récents contacts franco-algériens", et ajoute que "la France accepte bien volontiers que des intérêts algériens entrent au capital de ses entreprises, grandes ou petites... Cela relève de la décision des autorités algériennes et des entreprises concernées".
La marque Peugeot est très populaire en Algérie, où elle arrive en deuxième position sur le marché automobile national derrière Renault. Le gouvernement algérien est par ailleurs en négociations avec Renault pour l'implantation d'une usine dans ce pays, mais les discussions traînent en longueur... Financièrement, l'Etat algérien, dont les réserves de change avoisinent les 200 Milliards de Dollars, dispose de moyens financiers pour devenir actionnaire de PSA, qui traverse actuellement de graves difficultés financières. Reste à savoir si cette hypothèse obtiendrait l'aval des actionnaires de PSA, à commencer par la famille Peugeot (plus de 25% du capital) et son nouveau partenaire industriel, General Motors, devenu cette année le 2ème actionnaire du groupe avec 7% du capital...
Hier soir, la direction de PSA a annoncé qu'elle prévoyait 1.500 suppressions de postes supplémentaires, qui s'ajouteront aux 8.000 déjà prévus dans le cadre de son plan social controversé. Celui-ci prévoit notamment la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois en région parisienne, qui emploie 3.000 salariés.
La marque Peugeot est très populaire en Algérie, où elle arrive en deuxième position sur le marché automobile national derrière Renault. Le gouvernement algérien est par ailleurs en négociations avec Renault pour l'implantation d'une usine dans ce pays, mais les discussions traînent en longueur... Financièrement, l'Etat algérien, dont les réserves de change avoisinent les 200 Milliards de Dollars, dispose de moyens financiers pour devenir actionnaire de PSA, qui traverse actuellement de graves difficultés financières. Reste à savoir si cette hypothèse obtiendrait l'aval des actionnaires de PSA, à commencer par la famille Peugeot (plus de 25% du capital) et son nouveau partenaire industriel, General Motors, devenu cette année le 2ème actionnaire du groupe avec 7% du capital...
Hier soir, la direction de PSA a annoncé qu'elle prévoyait 1.500 suppressions de postes supplémentaires, qui s'ajouteront aux 8.000 déjà prévus dans le cadre de son plan social controversé. Celui-ci prévoit notamment la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois en région parisienne, qui emploie 3.000 salariés.
Commentaire