Des hôpitaux privés Bientôt en Algérie, des investisseurs non nécessairement médecins

[Thirga.ounevdhou]

Le gouvernement vient de franchir un nouveau pas dans la libération du secteur des services en autorisant les investisseurs à ouvrir des établissements hospitaliers (hôpitaux) en vertu de l’ordonnance n°66-07 du 15 juillet modifiant et complétant la loi n°85-05 relative à la protection et à la promotion de la santé.
Les établissements hospitaliers où s’exercent des activités de médecine, de chirurgie, de gynécologie, d’obstétrique et les activités d’exploration peuvent donc être exploités par des investisseurs, pas obligatoirement médecins, organisés avec le statut juridique d’Eurl, de Sarl, de SPA ou de mutuelles et associations.

La seule obligation pour ces établissements hospitaliers privés est de disposer d’un directeur technique médecin. L’ordonnance qui renvoie les modalités d’applications de cette disposition à un texte réglementaire (arrêté ou décret) ne donne aucune indication sur l’exigence de la nationalité du ou des propriétaires d’un hôpital privé, ce qui suppose que l’investissement est ouvert aux étrangers.

Avec ce nouveau texte qui devra être accompagné de textes réglementaires, l’Algérie devrait enregistrer au moins trois à quatre grands projets dignes des structures hospitalières des grandes métropoles. Conforme aux standards internationaux, les hôpitaux privés risquent toutefois de se voir réservés indirectement, à travers les prix pratiqués, à une frange de la population qui a pris l’habitude de se déplacer en France, en Tunisie ou ailleurs pour rechercher une médecine et une prise en charge de qualité sans se soucier du coût.

En outre, si le ministère du Travail et de la Sécurité sociale mettait en application sa promesse d’aller vers la vérité des prix et si le marché des mutuelles saisit l’opportunité, la classe moyenne pourra avoir accès, elle aussi, aux établissements hospitaliers privés conventionnés.

Dans la même ordonnance, l’article 186 de la loi n° 85-05 a été modifié dans le sens d’une libéralisation totale de l’importation et de la distribution en gros de produits pharmaceutiques exercées par des opérateurs publics et privés.

Le nouveau texte donne en outre la latitude au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière afin d’encourager le médicament générique par la possibilité d’instaurer, en tant que besoin, un seuil minimal des médicaments génériques à l’importation (article 186 bis et 186 ter).

- La nouvelle republique

[zek]

Avec l’avènement de la médecine gratuite dans notre pays dans les années 70 et grâce à la rente pétrolière, notre système de santé s’est basé longtemps sur les transferts de soins à l’étranger et nous savons bien ce que cela a coûté à notre pays dans le poids de notre endettement: des milliers de personnes ont séjourné à Bercq-Plage et autres centres de rééducation; des sourds-muets sont restés des années durant en France dans des centres pour malentendants.

Bonsoir, ce systéme basé sur les transferts de soins à l'étranger, a participé à ruiner le pays, à déstabiliser et à accroître l'exode des médecins et du personnel médical, ils voyaient une clientéle riche ou prise en charge par l'état amortir les structures hospitalières française. Alors il était logique que les médecins algériens suivent leurs patients à l'étrangers. pour profiter du fruit de leurs travail.

Les hôpitaux privés risquent toutefois de se voir réservés indirectement, à travers les prix pratiqués, à une frange de la population qui a pris l’habitude de se déplacer en France, en Tunisie ou ailleurs pour rechercher une médecine et une prise en charge de qualité sans se soucier du coût.

Il faut récupérer la clientéle aisée, stabiliser et réduire la fuite des compétences médicales à l'étranger en créant de la richesse dans le secteur hospitalier grâce aux privés, et surtout économiser des devises. Donc il est logique de créer des structures médicales privées en Algérie, car si on ne le fait pas, les patients iront se faire soigner en Tunisie ou ailleurs à la plus grande joie des cliniques privés tunisiennes ou étrangéres, le seul perdant dans l'histoire sera le chômeur Algérien, le dernier maillon.

[Al-Fares]

Non a deux medecines, une pour pauvres l'autre pour riches....
Oui pour une medecine privée, si elle est accessible a tout le monde.
L'etat est de son devoir de garantir le bien etre a ses citoyens.
Au Canada il y a des cliniques privée partout, est c'est l'assurance medicale gouvernementale qui paye les frais....l'Algerie peut faire la meme chose par exemple.

[Absente]

Al Fares, au Canada, il y a la médecine à deux vitesses
et tu le sais fort bien

partout, elle existe
mais surtout en Amérique du Nord

[Al-Fares]

Ben oui Makeda, il faut qu'un jour le monde fait disparaitre de son langage les mots; piston, privilege, VIP, etc.
Bouteflika, en Algerie, et Bouchard au Quebec ont eu des soins a plus de deux vitesses...

Merci de l'avoir rappelé Makeda

[job-trotter]

dans tous les pays du monde il y a une médecine à 2 vitesses.il faut arrêter de se leurrer.
les couts de la médecine sont devenus tels qu'il est impossible de garantir à tous le même niveau de soins.

[shadok]

Il faut que ces hôpitaux privés soient aux normes médicales internationales et contrôlés par l’état pas comme ça se fait actuellement au niveau des cliniques privées. Le contrôle doit se faire sur les praticiens, la qualité des soins prodigués et en cas d’erreur médicale faire reconnaître à l’hôpital privé son erreur.

Il ne faut pas que des tranbedistes, ignorant tout de l’activité médicale, s’accapare de cette activité très sensible.

[job-trotter]

il arive que les koweitiens donnent l'exemple.
Hein monsieur le président....

'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, 76 ans, a été hospitalisé dimanche à Koweït pour des "examens médicaux de routine", a annoncé son cabinet dans un communiqué.
'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, 76 ans, a été hospitalisé dimanche à Koweït pour des "examens médicaux de routine", a annoncé son cabinet dans un communiqué.

"L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah (...) a été hospitalisé dimanche matin pour des examens médicaux de routine" dont les premiers tests "ont montré que Sa majesté se porte bien", selon le communiqué.

"Il subira d'autres examens médicaux", ajoute le texte publié par l'agence officielle Kuna sans donner plus de détails.

Cheikh Sabah a accédé au trône en janvier au terme d'une crise politique sans précédent qui avait divisé la famille régnante de cet émirat pétrolier et qui avait conduit à la destitution par le Parlement de son prédécesseur, malade, cheikh Saad Al-Abdallah Al-Sabah.

Cheikh Sabah, qui a subi l'ablation de l'appendice en août 2002, s'était fait poser un stimulateur cardiaque en février 2000.

c'est dans le monde

[ballZ]

A L'HOPITAL AMERICANO_KOWEITIEN OU à L'HOPITAL GERMANO_KOWEITIEN?

[auscasa]

Americo kuweitienne? germano ?.

l'important c'est d'avoire des hopitaux a la hauteur ou tes jeunes etudiants apprenent les metiers avec les meilleurs proffesseurs du monde, comme dans la nouvelle ville de Dubai.

les docteurs saoudiens maintenant sont parmis les meilleur dans plusieur specialite thanks to ces hopitaux americ germano.... saoudien.

[job-trotter]

je n'en connais pas le statut mais l'hopital americain de paris est réputé.

mais n'en profitez pas pour nous fourguer un hopital frenchie.avoir la pagaille de 2003....

[zek]

On en a rien à battre que certains hôpitaux soient gérés par des Américains, ou des Chinois, le plus important, c'est que ces structures attire les compétences nationales et internationales et transfert le savoir.

A propos par qui sera géré la cité de la santé du projet Emaar ? Et j'espére qu'une cité spécialisé dans la cancérologie sera créer.

Première cause de décès chez la femme et principal motif de consultation en oncologie en Algérie, le cancer du sein est en nette progression passant de 9,6 cas pour 100 000 habitants en 2003 à 19,44 cas pour 100 000 habitants en 2005, ont affirmé, jeudi, des spécialistes, lors du symposium d’oncologie médicale organisé à Alger.
Nécessité : Les spécialistes appellent les autorités publiques à renforcer les moyens de prise en charge de cette « pathologie lourde, handicapante et honteuse ». InfoSoir

[double6]

Non a deux medecines, une pour pauvres l'autre pour riches....

Inversons le probléme un moment:

Pourquoi est ce qu'un riche devrait payer le meme prix qu'un pauvre, et donc etre subventionné pour ses soins medicaux? Imaginons 2 malades, qui doivent se faire soigner avec une visite medicale et une radio chacun. La visite coute par exemple 500 DA et la radio 500 DA, donc le cout du traitement = 1000 DA.

Maintenant sachant que le premier malade est un PDG d'une boite de communications privée payé 250.000 DA/mois, et l'autre est une veuve d'ouvrier qui recoit une petite retraite de 8.000/mois. Il est parfaitement normal que la veuve se soigne gratuitement, au frais du contribuable. C'est cela la justice sociale: on s'occupe de nos vieux, de nos pauvres, de ceux qui passent par une mauvaise période dans leur vie (sans emplois par exemple). Mais au nom de quoi est ce que la collectivité devrait offrir gratuitement des soins coutant 1000 DA à un type qui touche 250.000 DA par mois par exemple?

Ce dernier n'a qu'a payer sa facture. Et donc => direction hopital privé. Et pour qu'il prenne la direction de l'hopital privé et qu'il fout la paix aux hopitaux public, ces derniers pourront lui proposer des services en plus, du style: fauteuil en cuir au lieu de chaise en plastique dans la salle d'attente, chambre individuelle au lieu de chambre double, etc... Et tout cela pour un prix supplémentaire bien sur. Il continuera bien evidemment à payer ses impots qui financeront le secteur médical public... que ca lui plaise ou non: c'est ce qui s'appelle vivre en société.

Ca me parait parfaitement logique... D'ailleurs je me demande ce qui etonne dans tout cela: c'est deja presque une réalité aujourd'hui: les cliniques privées cotoient les hopitaux publics. La seule difference, c'est le cahier de charges va etre alourdit pour les "cliniques" privées, de sorte à ce qu'elles puissent se nommer à l'avenir "hopital" privé.

A+
66.

[zek]

«Un investissement de taille et un acquis pour la population»

L'investissement privé apporte un plus aux populations locales, quoi qu'on dise, à tous les niveaux.
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Jamais par le passé, Khenchela, n’aura été le centre de mire, en terme de santé comme aujourd’hui.

Cette wilaya isolée et souvent victime de personnes perfides sur tous les plans et après une image chaotique du secteur de la santé, pour diverses raisons vient de connaître un changement visible du moins sur ce plan, après la mise en fonction de la grande clinique Mazdaouet. Un investissement privé colossal voire éléphantesque si l’ont peut dire mais et sans aucun doute un grand acquis pour toute la population y compris les familles où plus précisément les malades issus de familles démunies ainsi que pour les citoyens des wilayas avoisinantes et mêmes celles lointaines.

Réalisé dans le cadre de l’investissement privé, la grande clinique Mazdaouet, implantée à la sortie sud de Khenchela, est devenue depuis sa mise en activité, le pôle de la majorité pour éviter de dire la quasi-totalité des malades qui étaient dans l’obligation de se déplacer à Constantine, Annaba, Batna et Alger et bénéficier ainsi d’une meilleure prise en charge.

Avec un matériel sophistiqué et un personnel médical et paramédical qualifié, jusque-là, la clinique et à travers les soins qui ont permis le rétablissement de certains malades chroniques a enregistré des résultats encourageants d’autant plus que les soins ne sont pas réservés uniquement aux familles aisées et cela se traduit par le nombre de malades pauvres qui ont subis des interventions chirurgicales gratuitement et qui dépasse les 50 personnes. Dans ce contexte, la principale orientation préconisée par le P-DG de la clinique M. Amar Mazdaouet est de garantir à toute la population l’accès aux soins, suivi d’autres recommandations telle, la promotion d’une plus grande maîtrise des coûts de santé, offrir des soins et le respect dû au malade qui est le minimum du civisme.

L’ouverture de cette clinique a permis l’absorption du chômage puisque outre le personnel, médical (17 médecins, dont 15 spécialistes) et le personnel paramédical (27) ainsi que 52 personnes qui ont été recrutés pour assurer les différentes tâches. Depuis le 1er octobre 2005, date effective du démarrage de la clinique, avec une capacité d’accueil de 90 lits.

Doté pratiquement de tous les services pour une bonne prise en charge du malade à savoir : un service des urgences, médico-chirurgicales, un service de radiologie et d’imagerie de la plus simple à l’IRM, un laboratoire complet, un service de chirurgie générale, un service de gynécologie, un bloc opératoire avec quatre salles d’opérations, un service de consultations, un service administratif et une salle de conférence d’une capacité d’accueil de 150 places.

La clinique a reçu, selon le Dr Kaptane, directeur médical plus de trois mille malades avec une moyenne de trois interventions chirurgicales par jour. Enfin, il est juste bon de dire que la satisfaction affiché par les malades et leurs familles respectives confirmés et d’une clarté sans pareille que la santé qu’il y a pas longtemps à Khenchela était à l’agonie commence à se rétablir.

Younès Walid
31-07-2006 La Nouvelle République

[Al-Fares]

@Double6

Personnellement je ne suis pas étonné....
Quand je dis deux medecines, ca sous entend la qualité des soins...
Les bons medecins et infirmiers et meme les bons cadres vont travailler chez le privé qui leur offrira de meilleurs avantages...

Aussi....
Puis un fortuné, il paye sa contribution au systeme de la santé, et autres services, par des taxes , impots et autres contributions....
Plus on est riche plus on contribue plus......c'est vrai que dans ce cas les riches sont un peu lésés......(petite injustice qui ne fait pas trop mal)