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Les aveux de Adel Sayad et Djamel Harize à Tébessa : «Ce n’est pas El Watan qui va me protéger !».

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  • Les aveux de Adel Sayad et Djamel Harize à Tébessa : «Ce n’est pas El Watan qui va me protéger !».

    Etre témoin dans une affaire, c’est une chose, être confrère en est une autre», a déclaré Djamel Harize, ancien journaliste au quotidien El Khabar et témoin dans l’affaire opposant les ayants droit de Beliardouh et El Watan à Saâd Garboussi et trois autres accusés, lors d’une conférence de presse animée, hier, au bureau du journal El Youm, par le premier nommé et Adel Sayad, journaliste à la radio locale de Tébessa, tous deux amis du défunt Azza.

    Il s’est insurgé contre les propos «blessants» émis contre lui et Adel Sayad dans journaux tels qu’El Watan et Le Soir d’Algérie. «Nous avons été traités d’amnésiques dans différents organes, notamment dans El Watan», a-t-il martelé. «Nous n’acceptons pas cette campagne vorace menée contre nous par les avocats de la partie civile», s’indigne-t-il. «Nous sommes tenus de donner notre témoignage, nous ne sommes pas obligés de donner des explications à quiconque», dit encore Harize, niant avoir subi une quelconque pression de la part des accusés. «Nous n’avons peur de personne», ajoute Adel Sayad, qui affirme ne pas avoir été contacté. «Nous ne sommes ni à vendre ni à acheter», disent-ils. Au contraire, ils affirment avoir témoigné honnêtement et sincèrement car ils avaient juré de dire la vérité, rien que la vérité.

    A la question de savoir pourquoi il a changé de ton dans son témoignage lors du procès, Adel Sayad a répondu : «Changer de ton après tant d’années, je vois ça normal, l’essentiel c’est que je n’ai pas changé le contenu de mes propos.» Puis il enchaîne : «Adel Sayad de 2002 n’est pas celui de 2012, il a un foyer, des enfants. Je ne suis qu’un homme, je ne peux m’opposer à 20 000 âmes à Tébessa.» Et de s’interroger : «Et ce n’est pas le journal El Watan qui va me protéger, non ?» Les deux journalistes soutiennent qu’ils n’étaient pas responsables de l’acquittement des mis en cause, mais ils accusent clairement les avocats de la partie civile de n’avoir pas été capables de convaincre l’instance judiciaire de la culpabilité des accusés et de prouver les faits qui leur sont reprochés.

    «Ils n’ont pas été à la hauteur de leur tâche», précise Djamel Harize. «Maîtres Bourayou ou Soudani auraient pu nous contrecarrer en séance plénière, devant l’assistance, s’ils avaient senti à un moment que nous avions changé notre témoignage, ce qui n’a pas été fait», relèvent les deux journalistes. Djamel Harize n’a pas mâché ses mots. Il a par ailleurs lancé un appel aux avocats de la partie civile d’engager un débat pour les convaincre de sa position. Martelant qu’ils ont été «salis par divers quotidiens nationaux», les deux journalistes ont déclaré qu’ils allaient «recourir à la justice».

    Lakehal samir - El Watan.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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