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Visite de Hollande : 14 partis politiques se mobilisent pour exiger une "repentance"
La visite en Algérie du président François Hollande, risque de ne pas être une simple balade de santé au terme de laquelle il repartira avec d’importants plans de charge pour les patrons du CAC40. On est désormais moins sûr que la guerre d’Algérie ne s’invite pas, comme souhaité de part et d’autre, pour gâcher la fête de François Hollande qui ne souhaite pas s’embourber dans la gadoue de la longue nuit coloniale. Pour cause, quatorze partis politiques dont les islamistes de «l’Alliance de l’Algérie verte», le FNA, le FAN le RPR, et El Fajr El Djadid ont sonné la mobilisation générale aujourd’hui pour pimenter la visite de Hollande, en exigeant qu’i fasse un geste « ne serait-ce que personnel», par rapport aux crimes coloniaux. C’est là, le premier cheveu tombé sur la soupe algéro-française promise pourtant à être sereine comme il aurait été entendu. En effet, le gouvernement algérien a zappé complètement le thème de la mémoire durant la visite de Hollande pour ne pas mettre de la tension. En réalité, c’est un gentleman agrément qui a été conclu entre les deux parties sur la nécessité d’éviter les questions qui fâchent durant ce crochet algérois et de se concentrer sur «le partenariat stratégique».
Le gouvernement dans la gêne
Mais voilà que ces 14 partis sortent leur artillerie pour rappeler au gouvernement qu’il était tenu d’être «digne» des martyrs de la Révolution, même si cela ne plairait pas à l’hôte de l’Algérie. Dans un long communiqué, accompagné de cachés humides des partis signataires rendu public aujourd’hui, ce «front de refus», précise que son action est le «fruit de discussions entre ces partis depuis quelques jours». Bien que l’on peut pinailler sur le fait que ces partis se recrutent parmi la mouvance islamo-nationalite, qui a été laminée lors des dernières élections, leur instruction dans ce débat risque de mettre de la tension à la veille de cette visite beaucoup attendue en France en Algérie.
Les signataires dénoncent en effet «la politique de fuite en avant appliquée par la France au sujet des crimes contre l’humanité commis en Algérie pendant la période coloniale ». Ils estiment que «toute tentative visant à promouvoir les relations bilatérales algéro françaises doit passer inéluctablement par la reconnaissance de ces crimes et par la repentance ». Et d’ajouter que «Si ces deux conditions ne sont pas satisfaites, «tout contrat ou accord conclu lors de la visite n’engagerait que ses signataires». Ils exigent un geste «même personnel» du président Hollande. Moussa Touati et Bouguera Soltani ainsi que leurs alliés de circonstances, affirment aussi ne pas vouloir que Hollande soit accompagné de «pieds noirs et des harkis».
Des actions avant et après la visite
Pis encore, ils exhortent le pouvoir algérien à «appuyer le projet de loi portant criminalisation du colonialisme et à assumer pleinement ses responsabilités – nationale, politique et morale – en défendant les revendications du peuple, surtout celles liées à la repentance de la France». Dans le même ordre d’idées, les quatorze partis demandent au gouvernement de «cesser de favoriser le partenariat avec les français, parfois au détriment de l’intérêt national». Ne se contentant pas de cette sortie médiatique, les signataires promettent «des actions concrètes avant et après la visite du président français». François Hollande est donc averti que le passé de la France en Algérie, planera aussi sur sa visite malgré les assurances officielles…
ALGERIE 1
Le gouvernement dans la gêne
Mais voilà que ces 14 partis sortent leur artillerie pour rappeler au gouvernement qu’il était tenu d’être «digne» des martyrs de la Révolution, même si cela ne plairait pas à l’hôte de l’Algérie. Dans un long communiqué, accompagné de cachés humides des partis signataires rendu public aujourd’hui, ce «front de refus», précise que son action est le «fruit de discussions entre ces partis depuis quelques jours». Bien que l’on peut pinailler sur le fait que ces partis se recrutent parmi la mouvance islamo-nationalite, qui a été laminée lors des dernières élections, leur instruction dans ce débat risque de mettre de la tension à la veille de cette visite beaucoup attendue en France en Algérie.
Les signataires dénoncent en effet «la politique de fuite en avant appliquée par la France au sujet des crimes contre l’humanité commis en Algérie pendant la période coloniale ». Ils estiment que «toute tentative visant à promouvoir les relations bilatérales algéro françaises doit passer inéluctablement par la reconnaissance de ces crimes et par la repentance ». Et d’ajouter que «Si ces deux conditions ne sont pas satisfaites, «tout contrat ou accord conclu lors de la visite n’engagerait que ses signataires». Ils exigent un geste «même personnel» du président Hollande. Moussa Touati et Bouguera Soltani ainsi que leurs alliés de circonstances, affirment aussi ne pas vouloir que Hollande soit accompagné de «pieds noirs et des harkis».
Des actions avant et après la visite
Pis encore, ils exhortent le pouvoir algérien à «appuyer le projet de loi portant criminalisation du colonialisme et à assumer pleinement ses responsabilités – nationale, politique et morale – en défendant les revendications du peuple, surtout celles liées à la repentance de la France». Dans le même ordre d’idées, les quatorze partis demandent au gouvernement de «cesser de favoriser le partenariat avec les français, parfois au détriment de l’intérêt national». Ne se contentant pas de cette sortie médiatique, les signataires promettent «des actions concrètes avant et après la visite du président français». François Hollande est donc averti que le passé de la France en Algérie, planera aussi sur sa visite malgré les assurances officielles…
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